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[article]Apprendre des leaders indigènes Tupinikim au Brésil sur la reconquête de leurs territoires : une lutte de plus de 40 ans - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, septembre-octobre 2021 (01/09/2021), N°258, P. 6-14
Des leaders indigènes Tupinikim au Brésil rapportent l'expérience de leur peuple dans la lutte contre l'une des plus grandes entreprises de plantation d'eucalyptus et de production de cellulose au monde : Aracruz Celulose (filiale de Suzano Papel e Celulose). Ils racontent les enseignements tirés de la longue lutte au cours de laquelle les peuples autochtones ont récupéré plus de 18 000 hectares de terres, qui ne représentent pas leur territoire intégral, mais les terres revendiquées auprès de la FUNAI (agence gouvernementale pour les affaires indigènes). La restitution de ce territoire a été considérée comme le "minimum vital suffisant pour la reproduction physique et culturelle des peuples indigènes". https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-258_FR.pdf
[article]
Titre : Apprendre des leaders indigènes Tupinikim au Brésil sur la reconquête de leurs territoires : une lutte de plus de 40 ans Type de document : document électronique Auteurs : WRM (Mouvement mondial pour les forêts tropicales), Intervieweur Année de publication : 2021 Article en page(s) : P. 6-14 Note générale : Entretien avec des leaders indigènes Tupinikim, membres de l'organisation APOINME, qui lutte pour les droits des peuples indigènes du Nord-Est du Brésil, des États de Minas Gerais et d'Espirito Santo. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
AGRICULTURE ; Accaparement de terres ; Droit des peuples ; Forêt ; Justice ; Mouvement populaire ; Multinationale ; Peuple autochtone
Thésaurus Géographique
BrésilRésumé : Des leaders indigènes Tupinikim au Brésil rapportent l'expérience de leur peuple dans la lutte contre l'une des plus grandes entreprises de plantation d'eucalyptus et de production de cellulose au monde : Aracruz Celulose (filiale de Suzano Papel e Celulose). Ils racontent les enseignements tirés de la longue lutte au cours de laquelle les peuples autochtones ont récupéré plus de 18 000 hectares de terres, qui ne représentent pas leur territoire intégral, mais les terres revendiquées auprès de la FUNAI (agence gouvernementale pour les affaires indigènes). La restitution de ce territoire a été considérée comme le "minimum vital suffisant pour la reproduction physique et culturelle des peuples indigènes". Type de contenu : témoignage ; expérience, entretien En ligne : https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-258_FR.pdf Format de la ressource électronique : Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=82606
in MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES > N°258 (septembre-octobre 2021) . - P. 6-14[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 43901 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 43928 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible N°258 - septembre-octobre 2021 - Les communautés résistent à l’accaparement des terres et aux plantations d’arbres : Le sommet climatique de 2021 aggravera les deux (Bulletin de MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES) / Joanna CABELLO
[n° ou bulletin]
Titre : N°258 - septembre-octobre 2021 - Les communautés résistent à l’accaparement des terres et aux plantations d’arbres : Le sommet climatique de 2021 aggravera les deux Type de document : document électronique Auteurs : Joanna CABELLO, Coordinateur Année de publication : 2021 Importance : 30 P. Format : fichier pdf Note générale : Dossier comprenant :
* Le dernier sommet de l'ONU pour l'accaparement des terres, p. 2
* Apprendre des leaders indigènes Tupinikim au Brésil sur la reconquête de leurs territoires : une lutte de plus de 40 ans, p. 6
* En Tanzanie, les communautés locales continuent d'être confrontées aux problèmes posés par les plantations d'arbres de Green Resources, p. 15
* L’agrobusiness c'est le feu : accaparement des terres, déforestation et incendies en Amazonie, au Cerrado et au Pantanal, p. 18
* Rencontre mésoaméricaine de communautés contre le palmier à huile, p. 23
* Plantations de monocultures d'eucalyptus et d'hévéas promeuvent la faim dans les communautés rurales, p. 27.
Notes bibliographiques, liens sitographiques, recommandations.Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ENVIRONNEMENT ; Accaparement de terres ; Agriculture intensive ; Déforestation ; Droit des peuples ; Effet de serre ; Empreinte écologique ; Multinationale ; Peuple autochtone
Thésaurus Géographique
Amazonie ; Brésil ; TanzanieRésumé : Le nouveau "paquet climat" de la COP26 à Glasgow a encore montré l'inaction de cette instance face à la crise climatique, qui favorise les pays du Nord au détriment des populations autochtones des pays du Sud. Les politiques économiques internationales conduisent à une intensification de la déforestation et des émissions de gaz à effet de serre, qui continuent d'alimenter le modèle capitaliste, grâce à un accaparement de terres, de main-d'œuvre et de ressources. Les "solutions fondées sur la nature" et le "zéro émission nette" sont un fantasme selon lequel les multinationales et les gouvernements peuvent contrebalancer leurs émissions par des "compensations" et des solutions technologiques. Ce bulletin s'intéresse à l'expérience des communautés autochtones qui ont réussi à reprendre le contrôle de leurs territoires envahis par des monocultures d'arbres, au Brésil, en Amazonie et en Tanzanie, en luttant contre l'accaparement des terres, la déforestation, la destruction de l'environnement et les dommages sociaux. Type de contenu : essai, réflexion, analyse En ligne : https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-258_FR.pdf Format de la ressource électronique : Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=bulletin_display&id=28045 [n° ou bulletin]Contient
- [article]Apprendre des leaders indigènes Tupinikim au Brésil sur la reconquête de leurs territoires : une lutte de plus de 40 ans - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, septembre-octobre 2021 (01/09/2021), N°258, P. 6-14
Des leaders indigènes Tupinikim au Brésil rapportent l'expérience de leur peuple dans la lutte contre l'une des plus grandes entreprises de plantation d'eucalyptus et de production de cellulose au monde : Aracruz Celulose (filiale de Suzano Papel e Celulose). Ils racontent les enseignements tirés de la longue lutte au cours de laquelle les peuples autochtones ont récupéré plus de 18 000 hectares de terres, qui ne représentent pas leur territoire intégral, mais les terres revendiquées auprès de la FUNAI (agence gouvernementale pour les affaires indigènes). La restitution de ce territoire a été considérée comme le "minimum vital suffisant pour la reproduction physique et culturelle des peuples indigènes". https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-258_FR.pdf- [article]En Tanzanie, les communautés locales continuent d'être confrontées aux problèmes posés par les plantations d'arbres de Green Resources LUVANDA, Frank - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, septembre-octobre 2021 (01/09/2021), N°258, P. 15-17
En Tanzanie, la multinationale Green Resources Tanzania Limited (GRL) prétend offrir des solutions au changement climatique en plantant des arbres en monoculture, affirmation trompeuse qui cache un accaparement des terres à grande échelle, une déforestation et la destruction des prairies naturelles. Frank Luvanda travaille à la Fondation SUHODE, une ONG qui s'attaque aux problèmes socio-environnementaux auxquels les communautés locales sont confrontées dans ce pays. Il expose les dangers que représentent les sociétés de plantation d'arbres en monoculture, telles que la GRL, société norvégienne contrôlée par Norfund (institution gouvernementale norvégienne dédiée au développement) et Finnfund (société d'investissement du gouvernement finlandais). https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-258_FR.pdf- [article]L’agrobusiness c'est le feu : accaparement des terres, déforestation et incendies en Amazonie, au Cerrado et au Pantanal DIAS, Barbara ; MOTOKI, Carolina ; PEREIRA SANTOS, Valéria - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, septembre-octobre 2021 (01/09/2021), N°258, P. 18-21
Les incendies de forêt et la déforestation sont des instruments au service de l'accaparement des terres qui favorisent l'expansion agricole dans les territoires des communautés autochtones. En août 2019, de grands propriétaires terriens ont mis volontairement le feu à la forêt amazonienne brésilienne, dans la région Sud-Ouest de l'État du Pará. Depuis, la dévastation socio-environnementale ravage l'Amazonie brésilienne, avec l'autorisation tacite d'un gouvernement qui ment sur les causes et sur sa propre responsabilité. Pour comprendre la finalité des incendies de forêts au Brésil, l'article propose des clés de lecture, essentielles dans la coordination du mouvement Agro é Fogo (Agriculture et Feu), une coalition de mouvements sociaux, d'organisations et de commissions pastorales qui travaillent pour la défense des peuples de l'Amazonie, du Cerrado et du Pantanal. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-258_FR.pdf- [article]Rencontre mésoaméricaine de communautés contre le palmier à huile - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, septembre-octobre 2021 (01/09/2021), N°258, P. 23-26
En Mésoamérique, région qui s’étend du sud du Mexique au Panama, l’expansion de la monoculture du palmier à huile constitue l'une des principales causes de déforestation. Il en résulte la spoliation des terres, la perte de souveraineté alimentaire, les risques de maladies, la pauvreté et la violence contre les communautés autochtones. Des représentantes communautaires paysannes se sont réunies pour partager leurs expériences, analyser les conséquences de cette monoculture sur leurs communautés et territoires, en débattre pour tisser des liens de solidarité entre les luttes. Bien que la résistance populaire ait réussi à stopper l’expansion du palmier à huile dans certaines régions, celle-ci continue de menacer la vie des communautés autochtones. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-258_FR.pdfExemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 43901 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 43928 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Rencontre mésoaméricaine de communautés contre le palmier à huile - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, septembre-octobre 2021 (01/09/2021), N°258, P. 23-26
En Mésoamérique, région qui s’étend du sud du Mexique au Panama, l’expansion de la monoculture du palmier à huile constitue l'une des principales causes de déforestation. Il en résulte la spoliation des terres, la perte de souveraineté alimentaire, les risques de maladies, la pauvreté et la violence contre les communautés autochtones. Des représentantes communautaires paysannes se sont réunies pour partager leurs expériences, analyser les conséquences de cette monoculture sur leurs communautés et territoires, en débattre pour tisser des liens de solidarité entre les luttes. Bien que la résistance populaire ait réussi à stopper l’expansion du palmier à huile dans certaines régions, celle-ci continue de menacer la vie des communautés autochtones. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-258_FR.pdf
[article]
Titre : Rencontre mésoaméricaine de communautés contre le palmier à huile Type de document : document électronique Auteurs : WRM (Mouvement mondial pour les forêts tropicales) Année de publication : 2021 Article en page(s) : P. 23-26 Note générale : Article comprenant un poème illustrant la résistance des femmes. Notes bibliographiques avec liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
AGRICULTURE ; Accaparement de terres ; Agriculture intensive ; Droit des peuples ; Femme ; Huile et oléagineux ; Mouvement populaire ; Peuple autochtone ; Souveraineté alimentaire
Thésaurus Géographique
Amérique centraleRésumé : En Mésoamérique, région qui s’étend du sud du Mexique au Panama, l’expansion de la monoculture du palmier à huile constitue l'une des principales causes de déforestation. Il en résulte la spoliation des terres, la perte de souveraineté alimentaire, les risques de maladies, la pauvreté et la violence contre les communautés autochtones. Des représentantes communautaires paysannes se sont réunies pour partager leurs expériences, analyser les conséquences de cette monoculture sur leurs communautés et territoires, en débattre pour tisser des liens de solidarité entre les luttes. Bien que la résistance populaire ait réussi à stopper l’expansion du palmier à huile dans certaines régions, celle-ci continue de menacer la vie des communautés autochtones. Type de contenu : témoignage ; expérience, entretien En ligne : https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-258_FR.pdf Format de la ressource électronique : Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=82609
in MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES > N°258 (septembre-octobre 2021) . - P. 23-26[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 43901 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 43928 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]En Tanzanie, les communautés locales continuent d'être confrontées aux problèmes posés par les plantations d'arbres de Green Resources LUVANDA, Frank - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, septembre-octobre 2021 (01/09/2021), N°258, P. 15-17
En Tanzanie, la multinationale Green Resources Tanzania Limited (GRL) prétend offrir des solutions au changement climatique en plantant des arbres en monoculture, affirmation trompeuse qui cache un accaparement des terres à grande échelle, une déforestation et la destruction des prairies naturelles. Frank Luvanda travaille à la Fondation SUHODE, une ONG qui s'attaque aux problèmes socio-environnementaux auxquels les communautés locales sont confrontées dans ce pays. Il expose les dangers que représentent les sociétés de plantation d'arbres en monoculture, telles que la GRL, société norvégienne contrôlée par Norfund (institution gouvernementale norvégienne dédiée au développement) et Finnfund (société d'investissement du gouvernement finlandais). https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-258_FR.pdf
[article]
Titre : En Tanzanie, les communautés locales continuent d'être confrontées aux problèmes posés par les plantations d'arbres de Green Resources Type de document : document électronique Auteurs : WRM (Mouvement mondial pour les forêts tropicales), Intervieweur ; Frank LUVANDA, Personne interviewée Année de publication : 2021 Article en page(s) : P. 15-17 Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
AGRICULTURE ; Accaparement de terres ; Agriculture intensive ; Changement climatique ; Droit des peuples ; Déforestation ; Investissement ; Multinationale ; Peuple autochtone
Thésaurus Géographique
Finlande ; Norvège ; TanzanieRésumé : En Tanzanie, la multinationale Green Resources Tanzania Limited (GRL) prétend offrir des solutions au changement climatique en plantant des arbres en monoculture, affirmation trompeuse qui cache un accaparement des terres à grande échelle, une déforestation et la destruction des prairies naturelles. Frank Luvanda travaille à la Fondation SUHODE, une ONG qui s'attaque aux problèmes socio-environnementaux auxquels les communautés locales sont confrontées dans ce pays. Il expose les dangers que représentent les sociétés de plantation d'arbres en monoculture, telles que la GRL, société norvégienne contrôlée par Norfund (institution gouvernementale norvégienne dédiée au développement) et Finnfund (société d'investissement du gouvernement finlandais). Type de contenu : témoignage ; expérience, entretien En ligne : https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-258_FR.pdf Format de la ressource électronique : Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=82607
in MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES > N°258 (septembre-octobre 2021) . - P. 15-17[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 43901 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 43928 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Femmes, terres, plantations et oppression en Sierra Leone - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, juillet-août 2021 (01/07/2021), N°257, P. 15-18
Le processus d'accaparement de terres, en cours depuis longtemps en Sierra Leone, est le résultat d'un passé colonial impérialiste violent. Les terres arables et collectives auparavant cultivées pour l'autosuffisance alimentaire des populations autochtones sont mises à la disposition des entreprises multinationales, souvent dans le cadre de baux à long terme, pour satisfaire une agriculture d'exportation. Avec l'arrivée en Sierra Leone de la multinationale d'huile de palme Socfin, la production intensive est devenue une monoculture industrielle marquée par l'accaparement de terres, le patriarcat et les violences envers les femmes, dénuées de tout pouvoir et de tout droit de propriété foncière. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-257_FR.pdf
[article]
Titre : Femmes, terres, plantations et oppression en Sierra Leone Type de document : document électronique Auteurs : WRM (Mouvement mondial pour les forêts tropicales) Année de publication : 2021 Article en page(s) : P. 15-18 Note générale : Une photographie, une note bibliographique. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
AGRICULTURE ; Accaparement de terres ; Agriculture intensive ; Droit des peuples ; Droits des femmes ; Huile et oléagineux ; Multinationale ; Peuple autochtone ; Propriété foncière
Thésaurus Géographique
Sierra LeoneRésumé : Le processus d'accaparement de terres, en cours depuis longtemps en Sierra Leone, est le résultat d'un passé colonial impérialiste violent. Les terres arables et collectives auparavant cultivées pour l'autosuffisance alimentaire des populations autochtones sont mises à la disposition des entreprises multinationales, souvent dans le cadre de baux à long terme, pour satisfaire une agriculture d'exportation. Avec l'arrivée en Sierra Leone de la multinationale d'huile de palme Socfin, la production intensive est devenue une monoculture industrielle marquée par l'accaparement de terres, le patriarcat et les violences envers les femmes, dénuées de tout pouvoir et de tout droit de propriété foncière. Type de contenu : témoignage ; expérience, entretien En ligne : https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-257_FR.pdf Format de la ressource électronique : Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=82602
in MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES > N°257 (juillet-août 2021) . - P. 15-18[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 43934 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 43936 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]L’intelligence artificielle : les différents chemins de la régulation - In : ETHIQUE PUBLIQUE, 2e semestre 2021 (01/07/2021), VOL. 23, N°2,
Le terme "intelligence artificielle" est peu présent dans les textes officiels. Pourtant, différentes normes laissent apparaître des notions périphériques (droit des robots, des algorithmes et des données personnelles). Le manque de consensus juridique et la faiblesse des approches multidisciplinaires ont empêché une qualification juridique de l’intelligence artificielle ou des règles éthiques susceptibles d’accompagner son développement. Néanmoins, un nouveau chemin de la construction du droit de l’intelligence artificielle est en train d’apparaître, avec deux gouvernances parallèles, l’une partant de la compréhension de la technique pour nourrir le droit, l’autre puisant au droit pour mesurer l’écart existant avec la technique. https://journals.openedition.org/ethiquepublique/6554
Permalink[article]Un lieu dangereux pour les femmes : Témoignages de femmes autochtones travaillant dans des plantations de palmiers à huile en Papouasie - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, juillet-août 2021 (01/07/2021), N°257, P. 19-23
En Papouasie, les plantations de palmiers à huile sont des espaces dangereux pour les femmes, travailleuses vulnérables, victimes de violences et harcèlements sexuels. Les femmes autochtones de la tribu Awyu, comme Mama Maria, travaillent dans les pépinières de jeunes palmiers à huile de la Megakarya Jaya Raya (MJR), filiale du groupe Menara basé en Malaisie. Mama Maria témoigne de l'insécurité au quotidien et de ses conditions de travail et sanitaires déplorables. Pour arriver à la pépinière, les femmes doivent marcher environ une heure, seules sur une route en terre battue qui se transforme en boue sous la pluie, en proie à la peur d'être agressées. Au travail, presque aucune ne porte d'équipement de protection, alors qu'elles manipulent des produits chimiques dangereux. Les outils de travail doivent être achetés par les travailleuses sous forme de versements mensuels déduits de leur salaire. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-257_FR.pdf
Permalink[article]Monoculture de palmier à huile dans la municipalité d'Ixcán, au Guatemala : un récit de spoliation et de tromperie - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, juillet-août 2021 (01/07/2021), N°257, P. 4-10
Lorsque les entreprises multinationales d'huile de palme sont arrivées dans la municipalité d'Ixcán, État de Quiché, elles ont procédé à une spoliation systématique des peuples autochtones qui géraient ancestralement ces terres collectives. En 2001-2002, l'État guatémaltèque a octroyé des titres de propriété par le biais d'un Fonds national foncier puis il a créé une fiducie pour permettre aux entreprises d'offrir des prêts agricoles aux communautés locales. En 2008-2009, ces entreprises ont profité de la situation post conflit pour proposer aux populations d'Ixcán de mettre en gage leurs titres de propriété en échange de prêts agricoles, qu'elles n'ont pas pu rembourser. Les multinationales cachées derrière ces fiducies ont remboursé les prêts et sont devenues propriétaires des terres agricoles convoitées. Aujourd'hui, les communautés autochtones ont pris conscience de la dégradation environnementale et de la pénurie d'eau engendrées par cette monoculture de palmiers à huile et elles sont entrées en résistance. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-257_FR.pdf
Permalink[article]La New Forests Company et ses plantations en Ouganda : des villageois expulsés, trompés et plongés dans la pauvreté - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, juillet-août 2021 (01/07/2021), N°257, P. 10-14
Au début des années 2000, le village de Kanamire, dans le district de Mubende au Centre de l'Ouganda, faisait la renommée de l'agriculture paysanne du pays. Vingt ans plus tard, ce village exemplaire n'existe plus. Les champs de bananiers, de caféiers et de maïs ont été rasés et les populations autochtones ont été brutalement expulsées par la New Forests Company (NFC), fondée en 2004 pour produire du bois "durable", dans un contexte de déforestation galopante. En 2005, la NFC a signé un accord avec l'Autorité forestière nationale ougandaise (NFA) pour mettre en exploitation 20 000 hectares de plantations dans les réserves forestières de Namwasa et Luwunga, dans le cadre de la compensation carbone. Entre 2006 et 2010, la NFA a expulsé 10 000 personnes de leurs terres dans le district de Mubende pour laisser la place à ses plantations. Comble de l'opération, en 2010, elle a été nommée "Investisseur de l'année" pour avoir planté des monocultures de pins et d'eucalyptus, tandis que les communautés locales vivent dans la misère sur des terres stériles et surpeuplées. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-257_FR.pdf
Permalink[article]La région de la Sangha en République du Congo - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, juillet-août 2021 (01/07/2021), N°257, P. 28-33
Il existe un risque sérieux que les industries extractives et le secteur de la conservation de la nature exercent un contrôle total sur les forêts tropicales, en mettant en œuvre des "solutions fondées sur la nature". Sous ce vocable sont regroupés des projets de compensation carbone à grande échelle et la création d'un plus grand nombre d'aires protégées, ainsi que la poursuite de l'exploitation forestière et des plantations industrielles d'arbres supposées durables. Or un tel contrôle territorial peut avoir des conséquences irréversibles sur les communautés autochtones qui dépendent des forêts. La région densément boisée de la Sangha, au nord de la République du Congo, offre un exemple de la façon dont des territoires peuvent se retrouver entièrement sous le contrôle des industries extractives et du secteur de la conservation, avec interdiction aux populations locales d'utiliser leurs terres ancestrales. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-257_FR.pdf
PermalinkN°257 - juillet-août 2021 - La résistance face aux multiples tactiques d’expansion des monocultures (Bulletin de MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES) / Joanna CABELLO
PermalinkS.N. - juillet-septembre 2021 - Biodiversité : restaurer nos liens au vivant (Bulletin de LE COURRIER DE L'UNESCO) / Agnès BARDON
Permalink[article]Les populations autochtones, vigies éclairées de la biodiversité TRAKANSUPHAKON, Prasert - In : LE COURRIER DE L'UNESCO, juillet-septembre 2021 (22/06/2021), S.N.,
Plus d’un quart des terres dans le monde est détenu, géré ou occupé par les populations autochtones. Les défenseur·ses de l’environnement prennent de plus en plus conscience du rôle que jouent les peuples autochtones dans la défense du patrimoine naturel. L’importance des savoirs écologiques traditionnels pour lutter contre l’appauvrissement de la biodiversité mondiale a été clairement reconnue par l’évaluation mondiale de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), rendue publique en mai 2019. Mais, si leurs savoirs bénéficient d’une reconnaissance croissante, ils sont rarement pris en compte par les instances officielles. https://courier.unesco.org/fr/articles/les-populations-autochtones-vigies-eclairees-de-la-biodiversite
Permalink[article]Génocide des Tutsi : un rapport nécessaire mais insuffisant - In : DROITS ET LIBERTES, juin 2021 (01/06/2021), N°194, P. 29-31
Le rapport de la commission de recherche sur les archives françaises relatives au Rwanda, présidée par l'historien Vincent DUCLERT a été remis au président de la République le 26 mars 2021. Bien que très volumineux ce rapport nécessaire est insatisfaisant. Il est imprécis et incomplet. Il ne traite pas en profondeur du rôle de l'Etat français dans ce génocide, lié au système de ses relations avec les pays d'Afrique.
PermalinkN°30 - juin 2021 - Gunvor en Équateur : Les mains sales du négociant en pétrole (Bulletin de PUBLIC EYE - LE MAGAZINE) / Ariane BAHRI
PermalinkN°33 - juin 2021 - Maintenir le cap, avec vous (Bulletin de LES AMI-E-S DU GISTI) / Vanina ROCHICCIOLI
Permalink[article]The Maasai Intellectual Property Initiative: a 20th-century model for turning assets into income FLORMAN, Natalia - In : JOURNAL OF FAIR TRADE, June 2021 (01/06/2021), VOL. 2, N°2, 8 P.
Les noms et images des peuples autochtones, comme les Massaï, sont exploités par les marques de milliers de produits à travers le monde. Cet article propose un éclairage sur le long travail juridique qui a permis aux tribus massaï du Kenya et de Tanzanie, soit plus de deux millions de personnes, de recevoir des royalties pour l'utilisation de leurs nom et image et créer ainsi une relation gagnant-gagnant. L'article décrit la façon dont les Massaï se sont organisés en entité légale dénommée "Consortium d'initiative pour la propriété intellectuelle massaï" (Maasai Intellectual Property Initiative Trust = MIPI), afin de percevoir les revenus de leur propriété intellectuelle, puis il revient sur la stratégie mise en place pour accorder cette certification aux entreprises demandeuses et officialiser l'octroi de licences. Ce modèle atypique de commerce équitable assure une source de revenus non négligeable à un peuple en situation de grande pauvreté dans cette région de l'Afrique de l'Est. https://www.scienceopen.com/document_file/b1439112-4edf-452f-a60b-04e0d737e6e1/ScienceOpen/jfairtrade.2.2.0005.pdf
Permalink[article]L’"économie numérique" : consolider l'expansion de l'extraction et de la pollution - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, mai-juin 2021 (02/05/2021), N°256, P. 30-34
Au-delà du niveau alarmant de concentration des entreprises de l'économie numérique, les impacts socio-environnementaux de leurs activités sont patents. Ils concernent non seulement les sous-produits toxiques associés à sa production, mais aussi la pollution causée par les quantités massives d'énergie et d'eau nécessaires aux centres de données. Les quantités d’électricité supplémentaires pour faire fonctionner les bibliothèques de mégadonnées des GAFAM exercent une pression encore plus forte sur les terres forestières qui abritent les ressources hydrauliques et fossiles. L'économie numérique est loin d'être propre et ses impacts sur l'environnement, le climat et les populations autochtones sont incommensurables. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-256_FR.pdf
Permalink[article]L'énergie éolienne sur la côte nord-est du Brésil et les contradictions entre "énergie propre", injustices et racisme environnementaux FERNANDES, Beatriz - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, mai-juin 2021 (02/05/2021), N°256, P. 26-29
Au Brésil, les projets énergétiques liés à l'augmentation de la demande alimentent les inégalités, les conflits, les risques et préjudices socio-
environnementaux, dus à l'accaparement des terres des peuples autochtones par un pouvoir politique basé sur la suprématie héritée de la colonisation. Malgré les conquêtes sociales, ces héritages sont ancrés dans les pratiques des pouvoirs dominants des Blancs, au détriment des populations noires, des peuples autochtones, des peuples de l'eau, des communautés quilombolas, entre autres. Dans ce contexte, même si la source de production énergétique via l'industrie éolienne au Brésil et surtout dans la Région du Nord-Est est considérée comme écologiquement plus propre, la mise en œuvre sur le terrain des complexes éoliens est marquée par la logique productiviste et dominatrice, qui contribue à la destruction de l'environnement, entrave les droits des peuples autochtones et alimente le racisme structurel. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-256_FR.pdf
Permalink[article]Énergies renouvelables et "hydrogène vert" : une destruction renouvelée ? - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, mai-juin 2021 (02/05/2021), N°256, P. 21-25
Les énergies renouvelables à l'échelle industrielle se positionnent comme une solution à la consommation d'énergie toujours croissante des pays du Nord. De nombreux acteurs poussent à l'augmentation de leur capacité de production et d'utilisation de l'"hydrogène vert" dans le cadre des plans de relance post crise de Covid-19. Les industriels du secteur hydroélectrique font également pression pour activer la construction de grands barrages alimentés en hydrogène vert, en raison d'une émission nette zéro carbone. La production d'hydrogène vert est devenue une justification de plus qui permet à des groupes d'intérêt d'accélérer la construction d'infrastructures d'énergie renouvelable à grande échelle. Les impacts néfastes pour les communautés autochtones dus à l'accaparement des terres restent largement passés sous silence. C'est le cas du projet Grand Inga en République démocratique du Congo, avec la construction planifiée du méga barrage controversé Inga 3, qui menace les communautés habitant le long du fleuve Congo. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin-256_FR.pdf
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