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[article]Produits phytopharmaceutiques et biodiversité : les liaisons dangereuses MAMY, Laure ; PESCE, Stéphane - In : THE CONVERSATION, 19 mai 2022 (19/05/2022), 19/05/2022,
Avec environ 300 substances détenant une approbation européenne valable pour la France, les produits phytopharmaceutiques (ou pesticides) largement utilisés pour protéger les cultures sont accusés de détruire la biodiversité. Selon le dernier rapport de l’Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer) et l'INRAE (Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement), la contamination des milieux terrestres (incluant l’atmosphère) et aquatiques par les produits phytopharmaceutiques contribue au déclin de la biodiversité et impacte le fonctionnement des écosystèmes. Cependant, le rapport identifie plusieurs leviers capables de réduire cet impact, tels que le renforcement de la réglementation européenne, pourtant l’une des plus exigeantes au monde, mais aussi les modalités d’application des produits phytopharmaceutiques, ainsi que certains aménagements paysagers (bandes enherbées, haies, permaculture…). https://theconversation.com/produits-phytopharmaceutiques-et-biodiversite-les-liaisons-dangereuses-182815
[article]
Titre : Produits phytopharmaceutiques et biodiversité : les liaisons dangereuses Type de document : document électronique Auteurs : Wilfried SANCHEZ ; Laure MAMY ; Stéphane PESCE Année de publication : 2022 Note générale : Photographies, liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ENVIRONNEMENT ; Agriculture ; Biodiversité ; Écologie ; Législation ; Pesticide ; Politique agricole ; Union européenne (UE)
Thésaurus Géographique
France ; EuropeRésumé : Avec environ 300 substances détenant une approbation européenne valable pour la France, les produits phytopharmaceutiques (ou pesticides) largement utilisés pour protéger les cultures sont accusés de détruire la biodiversité. Selon le dernier rapport de l’Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer) et l'INRAE (Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement), la contamination des milieux terrestres (incluant l’atmosphère) et aquatiques par les produits phytopharmaceutiques contribue au déclin de la biodiversité et impacte le fonctionnement des écosystèmes. Cependant, le rapport identifie plusieurs leviers capables de réduire cet impact, tels que le renforcement de la réglementation européenne, pourtant l’une des plus exigeantes au monde, mais aussi les modalités d’application des produits phytopharmaceutiques, ainsi que certains aménagements paysagers (bandes enherbées, haies, permaculture…). Type de contenu : essai, réflexion, analyse En ligne : https://theconversation.com/produits-phytopharmaceutiques-et-biodiversite-les-li [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=81576
in THE CONVERSATION > 19/05/2022 (19 mai 2022)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 40249 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 43327 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]« Ça m’a fait apprendre des trucs sur l’écologie » : des collégiens de banlieue découvrent la France à vélo BOUGEROL, Emma - In : BASTA ! NEWSLETTER, 10 mai 2022 (10/05/2022), 10/05/2022,
Il y a neuf ans, un professeur d’EPS d’un collège de Pantin (Seine-Saint-Denis) a lancé un projet ambitieux : "Jaurès à vélo" ou comment découvrir la France en pédalant et en contribuant à la protection de l'environnement. Au fil des ans, la philosophie est restée la même : "Une vingtaine de jeunes partent à vélo avec leur professeur et font chaque nuit un bivouac. Il·elles doivent organiser le voyage de A à Z, réparer les vélos, préparer les repas, tenir le journal de bord… Tout est à imaginer !", dixit le principal du collège. Tout au long de l’année, il·elles se préparent pour un périple de 300 kilomètres à parcourir en une semaine et il·elles répètent la pièce de théâtre sur l’écologie, qu'il·elles joueront à différentes étapes de leur trajet. Le fil rouge du projet est l’éducation à l'environnement et au développement durable, dans la philosophie de l'éducation populaire. https://basta.media/education-populaire-des-collegiens-de-banlieue-sur-la-route-du-mont-saint-michel
[article]
Titre : « Ça m’a fait apprendre des trucs sur l’écologie » : des collégiens de banlieue découvrent la France à vélo Type de document : document électronique Auteurs : Anne PAQ ; Emma BOUGEROL Année de publication : 2022 Note générale : Photographies. Témoignages des enseignant·es et des jeunes. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ENVIRONNEMENT ; Développement durable ; Écologie ; Éducation à l'environnement ; Éducation populaire ; Enseignement secondaire ; Interdisciplinarité ; Projet
Thésaurus Géographique
FranceRésumé : Il y a neuf ans, un professeur d’EPS d’un collège de Pantin (Seine-Saint-Denis) a lancé un projet ambitieux : "Jaurès à vélo" ou comment découvrir la France en pédalant et en contribuant à la protection de l'environnement. Au fil des ans, la philosophie est restée la même : "Une vingtaine de jeunes partent à vélo avec leur professeur et font chaque nuit un bivouac. Il·elles doivent organiser le voyage de A à Z, réparer les vélos, préparer les repas, tenir le journal de bord… Tout est à imaginer !", dixit le principal du collège. Tout au long de l’année, il·elles se préparent pour un périple de 300 kilomètres à parcourir en une semaine et il·elles répètent la pièce de théâtre sur l’écologie, qu'il·elles joueront à différentes étapes de leur trajet. Le fil rouge du projet est l’éducation à l'environnement et au développement durable, dans la philosophie de l'éducation populaire. Type de contenu : témoignage ; expérience, entretien En ligne : https://basta.media/education-populaire-des-collegiens-de-banlieue-sur-la-route- [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=81584
in BASTA ! NEWSLETTER > 10/05/2022 (10 mai 2022)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 41458 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 44047 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Cut and run - In : NEW INTERNATIONALIST, May-June 2022 (01/05/2022), N°537,
"Polluer sans payer". Les deux supermajors pétrolières Shell et ExxonMobil ont tiré le maximum de profit dans le delta du Niger et plient bagage, laissant derrière elles le terrain dévasté par la pollution liée à l'extractivisme du pétrole brut et du gaz pendant plus de cinquante ans. Pour les populations de la région, ce départ est cause de perplexité et d'incertitude face à la crainte qu'après avoir subi les impacts dévastateurs de l'extraction pétrolière pendant des années elles ne voient pas aboutir leur recours en justice environnementale. Par ailleurs, l'extraction du pétrole et du gaz dans le delta du Niger a représenté une part importante des revenus du Nigeria pendant des décennies, ce qui a engendré une dépendance financière et exposé l'économie nationale à une intense volatilité. https://newint.org/features/2022/04/04/cut-and-run
[article]
Titre : Cut and run Titre original : Partir sans payer Type de document : document électronique Auteurs : Ken HENSHAW Année de publication : 2022 Note générale : Une photographie intitulée : La famille Dooh sur "leur" lac dans le delta du Niger, dévasté par la pollution pétrolière. Cette famille de paysans a gagné son procès contre l'entreprise Shell (Pays-Bas) après treize ans de bataille juridique. Langues : Anglais (eng) Catégories : Thésaurus Thématique
ÉCONOMIE ; Dépendance économique ; Environnement ; Énergie fossile ; Extractivisme ; Industrie extractive ; Justice ; Multinationale ; Pollution ; Peuple autochtone ; Responsabilité sociétale des entreprises (RSE)
Thésaurus Géographique
Nigeria ; Pays-Bas ; États-UnisRésumé : "Polluer sans payer". Les deux supermajors pétrolières Shell et ExxonMobil ont tiré le maximum de profit dans le delta du Niger et plient bagage, laissant derrière elles le terrain dévasté par la pollution liée à l'extractivisme du pétrole brut et du gaz pendant plus de cinquante ans. Pour les populations de la région, ce départ est cause de perplexité et d'incertitude face à la crainte qu'après avoir subi les impacts dévastateurs de l'extraction pétrolière pendant des années elles ne voient pas aboutir leur recours en justice environnementale. Par ailleurs, l'extraction du pétrole et du gaz dans le delta du Niger a représenté une part importante des revenus du Nigeria pendant des décennies, ce qui a engendré une dépendance financière et exposé l'économie nationale à une intense volatilité. Type de contenu : essai, réflexion, analyse En ligne : https://newint.org/features/2022/04/04/cut-and-run Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=82184
in NEW INTERNATIONALIST > N°537 (May-June 2022)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 50131 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 53192 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Fighting the fossils - In : NEW INTERNATIONALIST, May-June 2022 (01/05/2022), N°537,
Les supermajors dépensent sans compter pour de nouvelles infrastructures pétrolières sur tous les continents. Toutefois cette expansion industrielle se heurte de plus en plus à des résistances locales. L'article présente le profil de groupes d'opposition en Palestine, au Mozambique, en Ouganda et en Inde. Les activistes palestinien·nes appartiennent au mouvement non violent BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) qui s'oppose à l'exploitation israélienne de pétrole off shore au large de la bande de Gaza. Au Mozambique, les mouvements citoyens s'opposent à l'exploitation de la neuvième plus grosse réserve de pétrole mondiale découverte au large des côtes, alors que les projets pétroliers de trois majors européennes et étatsuniennes à Cabo Delgado, dans le nord du Mozambique, font déjà des ravages sur l'environnement. En Ouganda, le réseau "Fridays for Future Uganda" (des vendredis pour le futur de l'Ouganda) mobilise des milliers de jeunes en faveur du climat. Avec le slogan "people above profit" (les gens avant l'argent), iels s'opposent à la construction d'un pipeline de pétrole brut par les entreprises Total et la China National Offshore Oil Corporation East Africa. En Inde, le projet de raffinerie pétrolière Ratnagiri dans le village de Nanar, au sud de Mumbai, qui aurait pu être le plus important au monde, a été annulé en 2019, grâce à la mobilisation citoyenne des villageois·es et des agriculteur·rices locaux·les. https://newint.org/features/2022/04/04/fighting-fossils
[article]
Titre : Fighting the fossils Titre original : Combattre les énergies fossiles Type de document : document électronique Auteurs : Nick DOWSON Année de publication : 2022 Note générale : Une photographie intitulée : Hilda Flavia Nakabuye Action Climat Ouganda, liens sitographiques. Langues : Anglais (eng) Catégories : Thésaurus Thématique
ÉCONOMIE ; Énergie fossile ; Environnement ; Industrie extractive ; Mouvement populaire ; Multinationale ; Opposition ; Pollution ; Projet
Thésaurus Géographique
Inde ; Israël ; Mozambique ; Ouganda ; PalestineRésumé : Les supermajors dépensent sans compter pour de nouvelles infrastructures pétrolières sur tous les continents. Toutefois cette expansion industrielle se heurte de plus en plus à des résistances locales. L'article présente le profil de groupes d'opposition en Palestine, au Mozambique, en Ouganda et en Inde. Les activistes palestinien·nes appartiennent au mouvement non violent BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) qui s'oppose à l'exploitation israélienne de pétrole off shore au large de la bande de Gaza. Au Mozambique, les mouvements citoyens s'opposent à l'exploitation de la neuvième plus grosse réserve de pétrole mondiale découverte au large des côtes, alors que les projets pétroliers de trois majors européennes et étatsuniennes à Cabo Delgado, dans le nord du Mozambique, font déjà des ravages sur l'environnement. En Ouganda, le réseau "Fridays for Future Uganda" (des vendredis pour le futur de l'Ouganda) mobilise des milliers de jeunes en faveur du climat. Avec le slogan "people above profit" (les gens avant l'argent), iels s'opposent à la construction d'un pipeline de pétrole brut par les entreprises Total et la China National Offshore Oil Corporation East Africa. En Inde, le projet de raffinerie pétrolière Ratnagiri dans le village de Nanar, au sud de Mumbai, qui aurait pu être le plus important au monde, a été annulé en 2019, grâce à la mobilisation citoyenne des villageois·es et des agriculteur·rices locaux·les. Type de contenu : essai, réflexion, analyse En ligne : https://newint.org/features/2022/04/04/fighting-fossils Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=82187
in NEW INTERNATIONALIST > N°537 (May-June 2022)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 50131 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 53192 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]How we halt Big Oil's climate-wrecking business - In : NEW INTERNATIONALIST, May-June 2022 (01/05/2022), N°537,
L'extractivisme des industries pétrolières et gazières dégrade les écosystèmes, la pollution atmosphérique étouffe les villes, les séismes dus à la fracturation ravagent des régions entières, les matières plastiques se répandent dans les mers et océans... Sur le plan politique, soit les gouvernements démocratiques sont accusés d'inaction, soit ils sont corrompus, tandis que les régimes autocratiques sont renforcés par les guerres pour les hydrocarbures. La guerre en Ukraine n'est qu'une continuité de l'hybris des États, dernier conflit en date après ceux au Moyen-Orient. Dans ce contexte, peu d'entreprises se sont engagées dans la transition énergétique pour affronter le changement climatique, au dernier desquelles les supermajors de l'industrie pétrolière et gazière qui profitent de la crise actuelle. Face à ce recul environnemental, les technologies renouvelables se développent mais constituent une partie infime du mix énergétique, souvent dépassées par un usage rampant des énergies fossiles. Les émissions de gaz à effet de serre sont à leur plus haut niveau, tandis que le "greenwashing" des pays du Nord reproduit le même modèle de projets à grande échelle pour les énergies dites renouvelables, qui conduisent à une nouvelle forme d'extractivisme, dont les risques ne sont pas encore mesurés. Une transition énergétique juste impliquerait d'étatiser les supermajors, afin que la propriété publique de ces biens communs soit une étape vitale pour la gestion de la transition écologique. https://newint.org/features/2022/04/04/big-story-big-oil-beyond-big-oil
[article]
Titre : How we halt Big Oil's climate-wrecking business Titre original : Comment nous stoppons le commerce toxique des industries pétrolières Type de document : document électronique Auteurs : Nick DOWSON Année de publication : 2022 Note générale : Une photographie intitulée : Des passants devant une publicité pour le pompage du pétrole au Venezuela, où cette énergie fossile constitue une manne financière pour les revenus de l'État. Langues : Anglais (eng) Catégories : Thésaurus Thématique
ÉCONOMIE ; Changement climatique ; Effet de serre ; Extractivisme ; Énergie fossile ; Industrie extractive ; Multinationale ; Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) ; Transition énergétique ; Transition écologiqueRésumé : L'extractivisme des industries pétrolières et gazières dégrade les écosystèmes, la pollution atmosphérique étouffe les villes, les séismes dus à la fracturation ravagent des régions entières, les matières plastiques se répandent dans les mers et océans... Sur le plan politique, soit les gouvernements démocratiques sont accusés d'inaction, soit ils sont corrompus, tandis que les régimes autocratiques sont renforcés par les guerres pour les hydrocarbures. La guerre en Ukraine n'est qu'une continuité de l'hybris des États, dernier conflit en date après ceux au Moyen-Orient. Dans ce contexte, peu d'entreprises se sont engagées dans la transition énergétique pour affronter le changement climatique, au dernier desquelles les supermajors de l'industrie pétrolière et gazière qui profitent de la crise actuelle. Face à ce recul environnemental, les technologies renouvelables se développent mais constituent une partie infime du mix énergétique, souvent dépassées par un usage rampant des énergies fossiles. Les émissions de gaz à effet de serre sont à leur plus haut niveau, tandis que le "greenwashing" des pays du Nord reproduit le même modèle de projets à grande échelle pour les énergies dites renouvelables, qui conduisent à une nouvelle forme d'extractivisme, dont les risques ne sont pas encore mesurés. Une transition énergétique juste impliquerait d'étatiser les supermajors, afin que la propriété publique de ces biens communs soit une étape vitale pour la gestion de la transition écologique. Type de contenu : essai, réflexion, analyse En ligne : https://newint.org/features/2022/04/04/big-story-big-oil-beyond-big-oil Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=82183
in NEW INTERNATIONALIST > N°537 (May-June 2022)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 50131 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 53192 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Produire et consommer local : trop tard ? BERNIER, Aurélien - In : LA DECROISSANCE, mai 2022 (01/05/2022), N°189, P. 14-15
La guerre a mis en lumière la dépendance totale de nombreux pays aux céréales produites en Ukraine et en Russie. Mais en France, même le militant du bio le plus radical et "autonome" fait cuire des légumes avec du gaz extrait en Russie ou en Norvège... Dans ce contexte de globalisation avancée, le "produire et consommer local", au coeur des idées de la décroissance, n'est-il qu'un voeu pieux ? Qui pourrait de surcroît précipiter des régions entières (notamment le Maghreb ou le Moyen-Orient) dans la famine.
Permalink[article]The new greenwashing - In : NEW INTERNATIONALIST, May-June 2022 (01/05/2022), N°537,
Face au dérèglement climatique, les supermajors pétrolières affichent une créativité sans limite, non pour résoudre la crise climatique mais pour en détourner les effets. Les bureaucraties des pays du Nord global ont trouvé une nouvelle idée : le ‘Blue Carbon’ (carbone bleu ou séquestration du carbone par les animaux marins). Après des décennies de déni, les industries du gaz et du pétrole cherchent à détourner l'attention sur le changement climatique par des stratégies "innovantes". La réponse capitaliste est une nouvelle opportunité de spéculation pour les gros pollueurs qui voient des potentialités dans le commerce du carbone. Ces schémas de verdissement des activités industrielles permettent aux entreprises d'acheter des crédits carbone à des entreprises moins polluantes. Il existe même des extensions appelées "compensations carbone" ou "solutions fondées sur la nature", qui reviennent à donner un prix aux "services écosystémiques", ce qui aggrave la déforestation et la destruction des écosystèmes. https://newint.org/features/2022/04/04/new-greenwashing
Permalink[article]« L’idée que les revendications écologiques seraient des préoccupations de riches est fausse » BECOT, Renaud - In : BASTA ! NEWSLETTER, 28 avril 2022 (28/04/2022), 28/04/2022,
De tous temps, des mobilisations fortes ont existé dans les mondes ouvriers sur les questions environnementales. Dès le XIXe siècle, on assiste à des convergences entre réflexion sur l’aménagement des cités ouvrières et l’intégration de la nature en ville, mais aussi aux mobilisations ouvrières et médicales contre le saturnisme. Dans les années 1960 et 1970, aux luttes contre les nuisances de l’industrie pétrochimique s'ajoutent des luttes syndicales pour créer des espaces naturels. À la fin des années 1990, la question environnementale revient en force dans le débat public, à travers les mobilisations altermondialistes puis les conférences des parties sur le climat (COP). L’idée que les revendications et mobilisations environnementales seraient des préoccupations de riches est fausse et relève d'une construction idéologique fondée sur la théorie d’une économie de marché salutaire, donnant une valeur marchande à la santé et à la vie humaine. Les travaux pionniers sur "l'écologisme des pauvres" montrent que les luttes ancestrales des paysans portent des préoccupations environnementales fortes, souvent liées à des enjeux de subsistance. Ils démontrent aussi que les populations urbaines, majoritairement racisées et vivant dans des quartiers pauvres, ont des préoccupations environnementales car elles sont exposées aux substances toxiques des usines voisines et à des conditions d'hygiène et de vie souvent indignes. Enfin, l'article soulève la question des valeurs de la santé et de l’environnement et conteste l’idée selon laquelle ils pourraient faire l’objet d’une transaction ou d’une compensation monétaire. https://basta.media/1er-mai-l-idee-que-les-revendications-ecologiques-seraient-des-preoccupations-de-riches-est-fausse-Renaud-Becot
Permalink[article]Climat : « Croire que c’est l’individu qui doit porter la responsabilité morale de l’effort est une illusion » REGHEZZA-ZITT, Magali - In : BASTA ! NEWSLETTER, 5 avril 2022 (05/04/2022), 05/04/2022,
Le 4 avril 2022, le groupe international d’experts sur le climat (GIEC) a publié l’ultime volet de son dernier rapport, rappelant l’ampleur des défis posés par le changement climatique. En février dernier, 1 400 scientifiques, dont la géographe Magali Reghezza-Zitt, appelaient les responsables politiques mondiaux à "s’emparer de ces sujets décisifs pour notre avenir". Au-dessus de 1,5°C de réchauffement terrestre, les scientifiques peuvent démontrer qu’une partie des écosystèmes, comme les coraux, seront poussés aux limites de leur capacité d’adaptation. L’alerte vaut aussi pour les sociétés humaines, dont les capacités d’adaptation vont être de plus en plus compromises en raison des interactions entre la biosphère et le climat. Au-delà de 2°C de réchauffement global, l’impact sur les organismes humains est réel. Sans une action immédiate d'ici à 2100, les prospectives conduisent à exposer 50 à 75 % de la population mondiale à des risques létaux. Dès à présent, on estime que 3,5 milliards de personnes vivent dans des situations de vulnérabilité face au risque climatique. https://basta.media/GIEC-rapport-climat-changement-climatique-presidentielle2022-transition-sobriete-Magali-Reghezza-Zitt
Permalink[article]Accès à l’électricité et déforestation dans les pays en développement - In : MONDES EN DEVELOPPEMENT, 2022/1 (01/04/2022), N°197, P. 139-156
Cet article s’intéresse à l’effet de l’accès à l’électricité sur la déforestation à partir d’un échantillon de 87 pays en développement pour la période 1990-2015. Les résultats montrent que l’amélioration de l’accès à l’électricité réduit le taux de déforestation. Toutefois, en divisant l’échantillon en trois groupes de pays, on ne note pas d’impact significatif de l’accès à l’électricité sur la déforestation en Afrique subsaharienne. Ce dernier résultat peut être expliqué soit par le prix de l’électricité qui ne permet pas aux populations de gravir l’« échelle énergétique », soit par l’effet-rebond qui rend l’activité agricole plus attrayante.
PermalinkN°67 - printemps-été 2022 - Les jeunes et l'écologie (Bulletin de LA REVUE DURABLE)
PermalinkN°134 - 2e trimestre 2022 - Mer du Nord : Apprendre le large (Bulletin de SYMBIOSES) / Christophe DUBOIS
Permalink[article]Quand la croissance submerge les océans - In : LA DECROISSANCE, avril 2022 (01/04/2022), N°188, P. 12
Le livre de Catherine Le Gall "L'imposture océanique" est une enquête très fouillée montrant ce qu'est vraiment "l'économie bleue". Au nom de la transition écologique, l'expansion industrielle poursuit ses ravages. Dans cette affaire, le rôle d'ONG écologistes est clairement mis en évidence.
Permalink[article]Un traité mondial pour laisser les énergies fossiles sous terre - In : LA REVUE DURABLE, printemps-été 2022 (01/04/2022), N°67, P. 60-66
"Depuis 2021, l'idée d'instaurer un Traité de non-prolifération des énergies fossiles (TNPEF) inspiré du Traité de non-prolifération nucléaire (TNPN) pour mettre un terme progressif à cette production fait l'objet d'une campagne internationale. Encore peu connue en Europe francophone, cette campagne s'inscrit dans la continuité de celle pour le désinvestissement de l'industrie des énergies fossiles." L'article explique comment cette idée a fait son chemin et ses points forts.
Permalink[article]La taille des aires protégées, un critère déterminant FRITZ, Hervé ; SCHOLTE, Paul - In : THE CONVERSATION, 24 mars 2022 (24/03/2022), 24/03/2022,
Les aires protégées reste aujourd’hui le principal outil des États pour développer des politiques visant à ralentir le déclin de la biodiversité. En 2021, 16,6 % des terres et des écosystèmes aquatiques intérieurs bénéficient d’un statut de conservation, contre 7,7 % pour les milieux maritimes et côtiers. Afin d'évaluer l’efficacité des aires protégées sur la conservation de la biodiversité, l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN) propose un classement en six catégories, dont les trois premières (réserve naturelle intégrale/zone de nature sauvage, parc national, monument naturel) sont les plus connues. Bien que toutes les aires protégées n’impliquent pas une exclusion totale des activités humaines, notamment l’agriculture ou la collecte de ressources naturelles, elles restent un frein réel au développement des pays du Sud, en particulier dans les pays africains les moins développés de la zone tropicale, où gérer ces espaces, immenses et souvent isolés, est une gageure. Dans ce contexte, est-il raisonnable d’imposer un modèle de conservation basé sur une surface minimale à protéger ? https://theconversation.com/la-taille-des-aires-protegees-un-critere-determinant-179736
Permalink[article]Biodiversité : protéger 30 % de la planète… quid des 70 % restants ? LECLERC, Christian ; BAZILE, Didier - In : THE CONVERSATION, 17 mars 2022 (17/03/2022), 17/03/2022,
Les gouvernements signataires de la Convention sur la diversité biologique des Nations Unies se réuniront à Kunming, dans le sud de la Chine, fin 2022. La mesure phare de cette nouvelle stratégie mondiale en faveur de la biodiversité concerne l’établissement de 30 %, voire 50 %, d’aires protégées dans le monde, et au moins 30 % des océans d’ici à 2030, prenant la suite des 20 objectifs dits d’Aichi, qui n'ont pas été atteints. Protéger strictement une partie de la planète préservera au minimum une partie de sa biodiversité ; toutefois, cette vision universaliste n’est pas partagée par les peuples autochtones et les communautés locales qui conjuguent biodiversité et production agricole. En outre, le prochain cadre mondial de la biodiversité devra aussi concerner les 70 % de zones restantes non protégées. https://theconversation.com/biodiversite-proteger-30-de-la-planete-quid-des-70-restants-175779
Permalink[article]La GIRE : un modèle voyageur confronté à la revanche des territoires : La gouvernance de l'eau au Burkina Faso SIRI, Yamba ; BELBEOC'H, Anne - In : REVUE INTERNATIONALE DES ETUDES DU DEVELOPPEMENT, 2022-1 (15/03/2022), N°248, P. 115-142
La gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) est un bon exemple de ces modèles voyageurs conçu de manière déterritorialisée. Il a voyagé jusqu'au Burkina Faso où l'on a vanté son succès. Mais si les dispositifs institutionnels sont conformes au modèle, la mise en pratique aux échelles locales rencontre des résistances, symbole d'une revanche des territoires. Les conflits documentés dans cet article témoignent d'une non-adhésion des populations à ce système de gestion de l'eau qui ne tient pas compte des pratiques coutumières et en particulier du rôle des femmes dans l'utilisation de cette ressource primordiale.
Permalink[article]Application du droit des réfugiés en Afrique et en Amérique latine : catastrophes, changements climatiques et ordre public - In : MIGRATIONS FORCEES, mars 2022 (01/03/2022), N°69,
"Lorsque les effets des changements climatiques et des catastrophes perturbent gravement l'ordre public en Afrique ou en Amérique latine, les personnes contraintes de fuir au-delà des frontières peuvent être des réfugiés. Cependant, il reste encore du travail à effectuer afin d’aider les décideurs à appliquer les définitions de réfugié en vigueur au niveau régional dans ce contexte." (Résumé d'éditeur). https://www.fmreview.org/fr/crise-climatique/hansenlohrey
Permalink[article]Les bénéfices écosystémiques et économiques du Parc National Chapada dos Guimarães MENDES, Francisco Eduardo - In : CONFINS, 2022/1 (01/03/2022), N°54,
Les parcs nationaux sont des espaces créés pour protéger la biodiversité et promouvoir le développement durable. L’objectif de cette recherche est de montrer l’importance du Parc National Chapada dos Guimarães (PNCG) dans la prévention de la déforestation et l’apport de bénéfices économiques et environnementaux à la région. Les auteur·es ont calculé la réduction des émissions de gaz à l’effet de serre et la limitation de l’érosion du sol par la déforestation évitée, ainsi que l’influence du parc concernant l’usage de l’eau superficielle. Leurs conclusions montrent que les espaces protégés tels que le PNCG contribuent fortement à limiter la déforestation et l’envasement des cours d’eau, ainsi qu'à atténuer les changements climatiques par leur capacité de stockage de gaz carbonique et, par conséquent, favoriser le développement économique durable de la région. https://journals.openedition.org/confins/44470
Permalink[article]Brésil et ses eaux : étude des toponymies dans les réseaux hydrographiques GESSI CANEPPELE, Jean Carlo - In : CONFINS, 2022/1 (01/03/2022), N°54,
Le Brésil dispose de l’une des plus grandes ressources en eau au monde, avec des réseaux hydrographiques très importants. Ce travail de recherche vise à souligner la variété des toponymies des cours d’eau brésiliens répartis sur tout le territoire national, qui sont liées à des questions régionales et à l’évolution historique de l’occupation humaine. L'objectif est d'identifier, de présenter, de classifier et de hiérarchiser les différentes toponymies brésiliennes, en créant un document de référence pour ces dénominations, qui reflètent l'histoire du peuplement brésilien et constituent un patrimoine culturel unique. https://journals.openedition.org/confins/44649
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