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[article]Chine, Russie, Iran, Corée du Nord : le nouveau pacte des autocrates ? GUYOT, Marc - In : THE CONVERSATION, 29 avril 2024 (29/04/2024), 29/04/2024,
Le modèle démocratique libéral, combinant démocratie politique et économie de marché, n’a pas pu s’imposer à l’échelle mondiale. En Chine et en Russie, un modèle "autocratique libéral", s’est imposé au cours du temps, qui repose sur une gouvernance peu (ou pas) démocratique s’appuyant sur un mix de dirigisme et d’économie de marché pour assurer la croissance économique. En Corée du Nord et en Iran, la priorité des dirigeants est la suprématie de leurs technologies militaires et le contrôle des ressources. Dans ces quatre pays regroupés sous l'acronyme CRIC (Chine, Russie, Iran, Corée du Nord), les dirigeants sont ouvertement opposés à "l’hégémonie occidentale" et ses principes (démocratie, respect des droits humains et des libertés individuelles). Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, les CRIC coopèrent de plus en plus contre les démocraties occidentales et forment aujourd’hui une "alliance des puissances autoritaires". https://theconversation.com/chine-russie-iran-coree-du-nord-le-nouveau-pacte-des-autocrates-228058
[article]
Titre : Chine, Russie, Iran, Corée du Nord : le nouveau pacte des autocrates ? Type de document : document électronique Auteurs : Radu VRANCEANU ; Marc GUYOT Année de publication : 2024 Note générale : Liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
RELATIONS INTERNATIONALES ; Accord international ; Démocratie ; Dictature ; Géopolitique ; Impérialisme militaire ; Régime politique ; Relation Est-Ouest
Thésaurus Géographique
Chine ; Corée du nord ; Iran ; RussieRésumé : Le modèle démocratique libéral, combinant démocratie politique et économie de marché, n’a pas pu s’imposer à l’échelle mondiale. En Chine et en Russie, un modèle "autocratique libéral", s’est imposé au cours du temps, qui repose sur une gouvernance peu (ou pas) démocratique s’appuyant sur un mix de dirigisme et d’économie de marché pour assurer la croissance économique. En Corée du Nord et en Iran, la priorité des dirigeants est la suprématie de leurs technologies militaires et le contrôle des ressources. Dans ces quatre pays regroupés sous l'acronyme CRIC (Chine, Russie, Iran, Corée du Nord), les dirigeants sont ouvertement opposés à "l’hégémonie occidentale" et ses principes (démocratie, respect des droits humains et des libertés individuelles). Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, les CRIC coopèrent de plus en plus contre les démocraties occidentales et forment aujourd’hui une "alliance des puissances autoritaires". En ligne : https://theconversation.com/chine-russie-iran-coree-du-nord-le-nouveau-pacte-des [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=85188
in THE CONVERSATION > 29/04/2024 (29 avril 2024)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 45731 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 49155 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Une loi pourrait-elle démoder la fast fashion ? DEKHILI, Sihem - In : THE CONVERSATION, 2 avril 2024 (02/04/2024), 02/04/2024,
La fast fashion est l'aboutissement des relations mondialisées entre mode, commerce et législation, mises en œuvre par l'Organisation mondiale du commerce (OMC), notamment depuis l'abrogation des accords multifibres (AMF) en 2005, qui a permis l'émergence des marchés asiatiques avec une main-d'œuvre et des matières premières peu chères, des normes environnementales, sociales et sanitaires très réduites. Face aux conséquences de cette mondialisation de la production textile, la France a adopté le 14 mars dernier une proposition de loi visant à instaurer un bonus-malus pour dissuader la consommation irraisonnée d'articles issus de la fast fashion. Son efficacité est loin d'être assurée et exige l'adhésion des consommateurs ainsi qu'un changement radical de leur comportement d'achat. https://theconversation.com/une-loi-pourrait-elle-demoder-la-fast-fashion-226891
[article]
Titre : Une loi pourrait-elle démoder la fast fashion ? Type de document : document électronique Auteurs : Mohamed Akli ACHABOU ; Sihem DEKHILI Année de publication : 2024 Note générale : Liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ÉCONOMIE ; Commerce international ; Consommation responsable ; Industrie textile ; Législation ; Mondialisation ; Sanction économique
Thésaurus Géographique
France ; AsieRésumé : La fast fashion est l'aboutissement des relations mondialisées entre mode, commerce et législation, mises en œuvre par l'Organisation mondiale du commerce (OMC), notamment depuis l'abrogation des accords multifibres (AMF) en 2005, qui a permis l'émergence des marchés asiatiques avec une main-d'œuvre et des matières premières peu chères, des normes environnementales, sociales et sanitaires très réduites. Face aux conséquences de cette mondialisation de la production textile, la France a adopté le 14 mars dernier une proposition de loi visant à instaurer un bonus-malus pour dissuader la consommation irraisonnée d'articles issus de la fast fashion. Son efficacité est loin d'être assurée et exige l'adhésion des consommateurs ainsi qu'un changement radical de leur comportement d'achat. En ligne : https://theconversation.com/une-loi-pourrait-elle-demoder-la-fast-fashion-226891 Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=85032
in THE CONVERSATION > 02/04/2024 (2 avril 2024)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 28659 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 21025 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Le Tadjikistan, nouvelle base arrière de la menace djihadiste ? Un raccourci trompeur - In : THE CONVERSATION, 28 mars 2024 (28/03/2024), 28/03/2024,
Après l’attentat du Crocus Hall dans les faubourgs de Moscou le 22 mars dernier, les services de renseignements russes (FSB) se sont empressés de trouver des coupables : des migrants tadjiks. L’identité tadjike des terroristes et la revendication de l’attaque par l’État islamique au Khorassan (EI-K) ont rapidement orienté les analystes vers le Tadjikistan. L'article revient sur l'histoire politique du pays, depuis son indépendance en 1991 et son expérience unique de deux visions opposées de la place de l’islam en politique : une société laïque portée par les anciens communistes vs un retour aux fondements de l’islam sunnite et l'établissement d’un régime islamo-démocrate, qui a conduit à la guerre civile. En 1996, après la mise en place d'un gouvernement d'union nationale, la consolidation autoritaire du régime s’est traduite par une marginalisation progressive de l’opposition islamique. L’avènement en 2013 de l’État islamique (EI) en Irak et au Levant est apparu comme une alternative pour les Tadjiks fondamentalistes, dont certains se sont enrôlés dans ses rangs. La chute de l’EI en 2019 et son redéploiement en Afghanistan sous la forme de l’État islamique au Khorassan (EI-K) ont rapproché la mouvance islamiste de l’Asie centrale, notamment du Tadjikistan. Pourtant, faire de ce pays la nouvelle tête de pont du djihadisme est un raccourci trompeur. https://theconversation.com/le-tadjikistan-nouvelle-base-arriere-de-la-menace-djihadiste-un-raccourci-trompeur-226837
[article]
Titre : Le Tadjikistan, nouvelle base arrière de la menace djihadiste ? Un raccourci trompeur Type de document : document électronique Auteurs : Olivier FERRANDO Année de publication : 2024 Note générale : Liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
POLITIQUE ; Islam ; Intégrisme ; Régime politique ; Terrorisme
Thésaurus Géographique
Tadjikistan ; Asie centraleRésumé : Après l’attentat du Crocus Hall dans les faubourgs de Moscou le 22 mars dernier, les services de renseignements russes (FSB) se sont empressés de trouver des coupables : des migrants tadjiks. L’identité tadjike des terroristes et la revendication de l’attaque par l’État islamique au Khorassan (EI-K) ont rapidement orienté les analystes vers le Tadjikistan. L'article revient sur l'histoire politique du pays, depuis son indépendance en 1991 et son expérience unique de deux visions opposées de la place de l’islam en politique : une société laïque portée par les anciens communistes vs un retour aux fondements de l’islam sunnite et l'établissement d’un régime islamo-démocrate, qui a conduit à la guerre civile. En 1996, après la mise en place d'un gouvernement d'union nationale, la consolidation autoritaire du régime s’est traduite par une marginalisation progressive de l’opposition islamique. L’avènement en 2013 de l’État islamique (EI) en Irak et au Levant est apparu comme une alternative pour les Tadjiks fondamentalistes, dont certains se sont enrôlés dans ses rangs. La chute de l’EI en 2019 et son redéploiement en Afghanistan sous la forme de l’État islamique au Khorassan (EI-K) ont rapproché la mouvance islamiste de l’Asie centrale, notamment du Tadjikistan. Pourtant, faire de ce pays la nouvelle tête de pont du djihadisme est un raccourci trompeur. En ligne : https://theconversation.com/le-tadjikistan-nouvelle-base-arriere-de-la-menace-dj [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=85017
in THE CONVERSATION > 28/03/2024 (28 mars 2024)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 22856 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 26870 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]How countries in conflict zones can recover from floods – lessons from Pakistan - In : THE CONVERSATION, 5 mars 2024 (05/03/2024), 05/03/2024,
Environ 20 000 personnes sont mortes ou portées disparues après les inondations dévastatrices de septembre 2023 au nord-est de la Libye et les infrastructures ont été sérieusement endommagées. La Libye, comme d'autres pays touchés par les inondations, en particulier dans les zones de conflit, pourraient s'inspirer du Pakistan, où des plans innovants de redressement après les inondations de 2022 ont montré leur efficacité. La réponse du Pakistan incluait une évaluation globale des besoins des populations touchées, un plan d'actions clair pour la reconstruction des moyens de subsistance, de l'agriculture et des infrastructures publiques pour les cinq ans à venir. Selon les travaux de l'auteur, la meilleure stratégie de reconstruction et de résilience est celle qui aide en priorité les communautés touchées, répare les infrastructures endommagées et garantit un soutien sanitaire, économique et social durable. S'inspirant du modèle d'auto-résilience, une stratégie de reconstruction efficiente implique une participation populaire, qui renforce la durabilité des actions, fournit de l'emploi à la main d'œuvre locale et réutilise les matériaux récupérés sur place. https://theconversation.com/how-countries-in-conflict-zones-can-recover-from-floods-lessons-from-pakistan-224707
[article]
Titre : How countries in conflict zones can recover from floods – lessons from Pakistan Titre original : Comment les pays en zones de conflit peuvent se relever après des inondations - leçons du Pakistan Type de document : document électronique Auteurs : Olasunkanmi Habeeb OKUNOLA Année de publication : 2024 Note générale : Liens sitographiques, photographies. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ENVIRONNEMENT ; Aide humanitaire ; Besoins essentiels ; Catastrophe naturelle ; Infrastructure ; Participation populaire ; Reconstruction ; Résilience
Thésaurus Géographique
Libye ; PakistanRésumé : Environ 20 000 personnes sont mortes ou portées disparues après les inondations dévastatrices de septembre 2023 au nord-est de la Libye et les infrastructures ont été sérieusement endommagées. La Libye, comme d'autres pays touchés par les inondations, en particulier dans les zones de conflit, pourraient s'inspirer du Pakistan, où des plans innovants de redressement après les inondations de 2022 ont montré leur efficacité. La réponse du Pakistan incluait une évaluation globale des besoins des populations touchées, un plan d'actions clair pour la reconstruction des moyens de subsistance, de l'agriculture et des infrastructures publiques pour les cinq ans à venir. Selon les travaux de l'auteur, la meilleure stratégie de reconstruction et de résilience est celle qui aide en priorité les communautés touchées, répare les infrastructures endommagées et garantit un soutien sanitaire, économique et social durable. S'inspirant du modèle d'auto-résilience, une stratégie de reconstruction efficiente implique une participation populaire, qui renforce la durabilité des actions, fournit de l'emploi à la main d'œuvre locale et réutilise les matériaux récupérés sur place. En ligne : https://theconversation.com/how-countries-in-conflict-zones-can-recover-from-flo [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84988
in THE CONVERSATION > 05/03/2024 (5 mars 2024)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 12013 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 12582 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]BRICS+ : Une alternative pour le Sud global ? - In : ALTERNATIVES SUD, 1er trimestre 2024 (01/03/2024), VOL. 31-2024/1, 170 P.
Depuis une quinzaine d'années, les BRICS s'affirment sur la scène mondiale, bousculent les équilibres géopolitiques et questionnent les inégalités inhérentes au système économique postcolonial dominé par l'Occident. A l'origine, les BRICS comptaient 5 membres : Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud. Depuis le sommet de Johannesburg d'août 2023, six nouveaux pays ont intégré ce bloc : Iran, Argentine, Égypte, Arabie saoudite, Émirats arabes unis et Éthiopie. Désormais, les BRICS élargis (BRICS+) rassemblent 3,6 milliards d'habitant¸es, soit 46,6% de la population mondiale. Leur poids économique (36% du PIB mondial) dépasse celui du G7 et devrait atteindre 50% de la richesse produite mondialement d'ici 2050. Les BRICS+ contrôlent plus de la moitié des réserves d'énergie fossile et presque la moitié de la production alimentaire de la planète. Cette montée en puissance suscite un mélange de craintes ou d'enthousiasme que les auteur¸es des articles de ce dossier se proposent d'analyser.
[article]
Titre : BRICS+ : Une alternative pour le Sud global ? : Points de vue du Sud Type de document : texte imprimé Auteurs : Laurent DELCOURT Année de publication : 2024 Article en page(s) : 170 P. Note générale : Dossier comprenant un éditorial et 9 articles en 2 parties :
* Éditorial : BRICS+ , une perspective critique
* Première partie : les BRICS+ et le Sud global
* Les BRICS+, un nouvel anticolonialisme émancipateur ?
* Impérialisme occidental, BRICS et sous-impérialisme dans le Sud global
* La Chine et son rôle hégémonique en Amérique latine et en Argentine
* Coopération Sud-Sud et multinationales brésiliennes au Mozambique
* Deuxième partie : nouvel ordre multipolaire ?
* Les BRICS face au conflit russo-ukrainien
* Remodeler la "Nouvelle banque de développement" des BRICS
* Réaliste, le bousculement du monde voulu par les BRICS+ ?
* "Multipolarité", le mantra de l'autoritarisme
* Contre l'impérialisme multipolaire.
Bibliographies, résumés en français, index des noms de pays.Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
RELATIONS INTERNATIONALES ; Relation Sud-Sud ; Coopération économique ; Mondialisation ; Impérialisme ; Décolonisation
Thésaurus Géographique
Brésil ; Russie ; Inde ; Chine ; Afrique du sud ; Egypte ; Argentine ; Arabie saoudite ; Iran ; Emirats arabes unis ; EthiopieRésumé : Depuis une quinzaine d'années, les BRICS s'affirment sur la scène mondiale, bousculent les équilibres géopolitiques et questionnent les inégalités inhérentes au système économique postcolonial dominé par l'Occident. A l'origine, les BRICS comptaient 5 membres : Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud. Depuis le sommet de Johannesburg d'août 2023, six nouveaux pays ont intégré ce bloc : Iran, Argentine, Égypte, Arabie saoudite, Émirats arabes unis et Éthiopie. Désormais, les BRICS élargis (BRICS+) rassemblent 3,6 milliards d'habitant¸es, soit 46,6% de la population mondiale. Leur poids économique (36% du PIB mondial) dépasse celui du G7 et devrait atteindre 50% de la richesse produite mondialement d'ici 2050. Les BRICS+ contrôlent plus de la moitié des réserves d'énergie fossile et presque la moitié de la production alimentaire de la planète. Cette montée en puissance suscite un mélange de craintes ou d'enthousiasme que les auteur¸es des articles de ce dossier se proposent d'analyser. Type de contenu : essai, réflexion, analyse Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=85150
in ALTERNATIVES SUD > VOL. 31-2024/1 (1er trimestre 2024) . - 170 P.[article]Exemplaires (5)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 20940 ALT-S 24-1 affiche, photo 31 - CIDES (Toulouse) Disponible 11785 CM G1932 autres textes imprimés 34 - CDTM (Montpellier) Disponible 11778 81 autres textes imprimés 54 - CLID (Nancy) Disponible 060/311 POL/MON/664 autres textes imprimés 72 - MONDE SOLIDAIRE (La Flèche) Disponible 35576 REL GEO autres textes imprimés 72 - TERRE HUMAINE (Le Mans) Disponible [article]BRICS+ : une perspective critique - In : ALTERNATIVES SUD, 1er trimestre 2024 (01/03/2024), VOL. 31-2024/1, P. 7-30
Les BRICS+ participent à un rééquilibrage des rapports de force au niveau mondial, mais ils sont loin de représenter une alternative salutaire pour les pays du Sud. Derrière une fausse rhétorique de solidarité Sud-Sud, leur coopération économique renforce le modèle extractiviste et amplifie les inégalités. Les forces progressistes devraient jeter les bases d'un nouvel internationalisme pour contrer les tentations néocoloniales.
Permalink[article]Les BRICS+ et le Sud global - In : ALTERNATIVES SUD, 1er trimestre 2024 (01/03/2024), VOL. 31-2024/1, P. 35-102
Loin de l'esprit de Bandung porté jadis par le mouvement anticolonial des peuples du Sud, les BRICS+ s'imposent aujourd'hui comme une coalition lâche d’États sous l'égide de la Chine, en dispute pour l'hégémonie. Ni la redistribution des richesses ni la démocratisation ne sont au cœur de leurs ambitions. La Chine occupe désormais une position hégémonique en Amérique latine, surtout en Argentine. Cette prépondérance se manifeste en matière d'investissements dans l'extractivisme traditionnel et le nouvel extractivisme "vert"(sources d'énergie renouvelables, mais en même temps, la Chine finance les énergies fossiles). La Chine est le deuxième partenaire commercial de l'Argentine en important les matières premières extraites du sol argentin et en exportant ses produits industriels. L'exemple de la coopération Sud-Sud entre le Brésil et le Mozambique suggère les mêmes conclusions : le Brésil qui a historiquement défendu sa souveraineté sur ses ressources naturelles s'est désormais lancé dans l'exploitation des territoires et des ressources d'autres populations et d'autres régions. Dans ce contexte, les luttes et les alliances transnationales entre ONG et mouvements sociaux ont acquis une nouvelle importance.
Permalink[article]Ce que veut la Chine : Désordre dans l'ordre international - In : LE MONDE DIPLOMATIQUE, mars 2024 (01/03/2024), N°840, P. 1 ; P. 8-9
La Chine et les États-Unis se disputent l'hégémonie mondiale. Les républicains et les démocrates se déchirent sur à peu près tout sauf quand il est question de la puissance chinoise. Dans ce cas là c'est la "ligne dure" qui balaie les clivages. La France s'aligne sur cette posture de Washington qui la conduit à une forme de rupture avec Pékin. Une analyse plus poussée de la situation économique chinoise relativise les ambitions de la Chine. Les médias occidentales surestime la puissance dictatoriale de Xi Jingping qui doit composer avec la décentralisation initiée par Ding Xiaoping après la mort de Mao Tsetong. Les dix régions jouissent d'une autonomie économique qui les a entraînées dans une politique d'investissements inutiles, d'où une sur-industrialisation en particulier dans le bâtiment. Elles ont la possibilité de signer leurs propres accords d'échanges avec l'étranger. L'ambitieux projet des "routes de la soie" qui consistait à soumettre les pays à la Chine au moyen de l'endettement Fonctionne actuellement au ralenti.
Permalink[article]Pakistan : la résistance imprévue d’Imran Khan - In : THE CONVERSATION, 19 février 2024 (19/02/2024), 19/02/2024,
Les élections pakistanaises de février 2024 ne devaient être qu’une formalité, l’ex-Premier ministre Nawaz Sharif, leader du parti de la Ligue musulmane pakistanaise–Nawaz (PML–N), bénéficiant du soutien de l’armée. Par ailleurs, le principal parti d’opposition, le Pakistan Tehrik-e-Insaf (PTI), apparaissait affaibli par l’incarcération de ses principaux leaders, à commencer par le plus populaire d’entre eux, Imran Khan, condamné à plus de trente ans de prison. Or, contre toute attente, les premières estimations ont laissé entrevoir une nette victoire du PTI. À l’inverse, la PML-N payait le prix de son alliance avec l’armée. Mais, quand les résultats définitifs sont tombés, le PTI s’est vu privé de victoire dans plusieurs circonscriptions, notamment par la manipulation de l'attribution des sièges réservés aux femmes et aux minorités. C’est donc la PML-N qui devrait diriger à nouveau le Pakistan, en coalition avec le Parti du peuple pakistanais (PPP) et le Mouvement Muttahida Qaumi (MQM, parti représentant la population ourdophone de Karachi). L’armée et le PML-N sortent tous deux affaiblis du scrutin, privés de l’onction de légitimité du fait de ces résultats douteux. Les pays occidentaux ont demandé une enquête sur les accusations de fraude électorale. https://theconversation.com/pakistan-la-resistance-imprevue-dimran-khan-223668
Permalink[article]Les nouveaux enjeux de l’expansion minière en Afrique NORMAND, Emilie ; BOSSE, Philippe - In : THE CONVERSATION, 31 janvier 2024 (31/01/2024), 31/01/2024,
Le secteur minier africain produit des métaux précieux, des métaux ferreux et non ferreux et des minerais industriels, auxquels s'ajoutent les métaux de la transition énergétique utilisés dans la fabrication de véhicules électriques (cobalt, cuivre, lithium, graphites), dans les piles à combustible (métaux du groupe platine) et dans les technologies de l’éolien et du solaire photovoltaïque (cuivre, lithium, cobalt, nickel), sans oublier la production d’or. La libéralisation du secteur portée par les réformes promues par la Banque mondiale dans les années 1980 a vu l’installation de multinationales occidentales (qui représentent 80 % des investissements miniers en Afrique), puis de la Chine et de la Russie, mais aussi de l'Inde qui cherche à sécuriser son approvisionnement en charbon. Dès lors, les pays africains ont engagé des politiques ambitieuses afin de bénéficier du boom minier sur les matériaux critiques de la transition énergétique mais également sur d’autres minerais de valeur, tels que l’or. Mais l'Afrique doit maintenant développer des politiques économiques plus ambitieuses pour inciter à la transformation de ces minerais sur le continent africain, afin d'accroître ses revenus intérieurs, tout en ménageant les impacts socio-environnementaux et en limitant le pillage de ses ressources naturelles par les multinationales étrangères. https://theconversation.com/les-nouveaux-enjeux-de-lexpansion-miniere-en-afrique-220605
Permalink[article]L’inquiétante progression d’Israël dans le classement des pays par nombre de journalistes emprisonnés - In : THE CONVERSATION, 28 janvier 2024 (28/01/2024), 28/01/2024,
Selon une étude récente du Comité pour la protection des journalistes (CPJ), Israël est désormais l’un des pays qui comptent le plus grand nombre de journalistes emprisonnés, ce qui est incompatible avec une démocratie. Après un rappel du sombre classement 2023 des six premiers pays les plus répressifs (Chine, Myanmar, Biélorussie, Russie, Vietnam, Iran), le CPJ examine les accusations dont les journalistes font l’objet dans ces démocratures. En 2023, les journalistes de ces pays sont emprisonnés pour des faits qualifiés "d'atteinte aux intérêts de l’État", une notion qui recouvre des inculpations pour espionnage, terrorisme, diffusion de fausses nouvelles, etc. Concernant Israël, qui ne cesse de répéter qu’il est l’unique démocratie du Moyen-Orient et le seul pays de la région qui respecte la liberté des médias, les journalistes emprisonnés sont en "détention administrative", sont tous palestiniens originaires de Cisjordanie occupée, et tous ont été arrêtés après les attaques terroristes du Hamas le 7 octobre 2023. L’euphémisme "détention administrative" signifie en réalité que les journalistes ont été incarcérés pour une durée indéterminée, sans procès ni inculpation. https://theconversation.com/linquietante-progression-disrael-dans-le-classement-des-pays-par-nombre-de-journalistes-emprisonnes-221627
PermalinkN°45 - janvier 2024 - Madagascar : Une malédiction nommée saphir (Bulletin de PUBLIC EYE - LE MAGAZINE) / Ariane BAHRI
Permalink[article]Silence des enseignes de la mode face à l’officialisation des salaires de misère au Bangladesh - In : PUBLIC EYE - LE MAGAZINE, janvier 2024 (19/01/2024), N°45, P. 22-23
Au lieu de garantir enfin un salaire vital aux plus de 4 millions de travailleur·ses du textile, le gouvernement bangladais impose un salaire de misère comme minimum légal. Les enseignes internationales de la mode, qui ont refusé de soutenir les syndicats dans leurs luttes salariales, portent également une part de responsabilité. Public Eye a appelé à plusieurs reprises les enseignes de la mode à s’engager en faveur de salaires décents auprès des autorités du Bangladesh mais celles-ci n’ont pas réagi et le salaire minimum récemment officialisé maintient les travailleur·ses du textile dans une grande pauvreté. https://www.publiceye.ch/fileadmin/doc/Magazin/2311_PublicEye_Magazin_45_FR_96.pdf
PermalinkN°151 - janvier-février-mars 2024 - Pakistan : Un an après la montée des eaux (Bulletin de ACTION) / Emeraude GODIN
Permalink[article]Scaling up just energy transitions through country sector platforms GILMOUR, Archie ; JACOBS, Michael - In : DISASTERS, December 5, 2023 (05/12/2023), 05/12/2023,
Alors que les discussions à la COP28 de Dubaï se perdent dans des considérations entre élimination ou diminution des énergies fossiles, un certain nombre de pays du Sud ont déjà lancé des projets ambitieux de transition énergétique, dont les plus significatifs sous le label Just Energy Transition Partnerships (partenariats équitables de transition énergétique) ou JET-P. Ces accords consistent en un engagement d'un gouvernement national à accélérer la transition du charbon vers les énergies renouvelables, en contrepartie d'un investissement financier de contributeurs internationaux. Actuellement quatre pays ont signé des accords JET-P : l'Afrique du Sud, l'Indonésie, le Vietnam et le Sénégal. https://odi.org/en/insights/scaling-up-just-energy-transitions-through-country-sector-platforms/
Permalink[article]De Rio à Dubaï : les rivalités entre les États-Unis et la Chine dans les négociations climatiques ROUSSET, Nathalie - In : THE CONVERSATION, 3 décembre 2023 (03/12/2023), 03/12/2023,
Les négociations des COP sur le climat présentent une constante : la prévalence des enjeux géopolitiques et géoéconomiques entre puissances. Après un retour historique sur les années 1990 avec la partition du monde entre, d'un côté, les pays industrialisés, tenus pour responsables du changement climatique et, de l'autre, les pays en développement, Chine comprise, le principe des responsabilités communes mais différenciées s'inscrit durablement dans les négociations climat, résultat du jeu d'influence de la Chine. Dès le rapport de Rio en 1992, les États-Unis se sont désolidarisés de la reconnaissance d’obligations internationales qui impliquerait une quelconque "diminution des responsabilités des pays en développement". Depuis, la politique climat mondiale est mise en péril par la conflictualité des relations entre les deux grandes puissances que sont les États-Unis et la Chine et leur incapacité à s’accorder sur des cibles ambitieuses, ce que risque d'entériner la COP28 de Dubaï. https://theconversation.com/de-rio-a-duba-les-rivalites-entre-les-etats-unis-et-la-chine-dans-les-negociations-climatiques-218411
PermalinkN°268 - décembre 2023 - L’arnaque verte : oppression, conflits et résistance (Bulletin de MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES) / Joanna CABELLO
Permalink[article]Le parc industriel KIPI révèle le vrai visage sale et destructeur de la transition « verte » de l'Indonésie - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, décembre 2023 (01/12/2023), N°268, P. 5-12
Cet article met en évidence les contradictions de la supposée transition énergétique, en expliquant comment le parc industriel Kipi, "la plus grande zone industrielle verte du monde", située dans le Kalimantan en Indonésie, conduira en fait à une intensification de l'extraction du charbon dans la région. Dans le même temps, ce projet de plusieurs milliards de dollars menace de s'approprier et de détruire les moyens de subsistance et les espaces de vie dont dépendent les communautés locales, aussi bien sur terre qu'en mer. Ces communautés autochtones sont en première ligne pour résister à l'installation du parc industriel et défendre leurs terres et leurs conditions de vie. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/B268_FR.pdf
Permalink[article]Piéger le carbone dans le sol : ce que peut l’agriculture SHUMBA, Armwell ; LENG, Vira - In : THE CONVERSATION, 2 novembre 2023 (02/11/2023), 02/11/2023,
2400 milliards de tonnes de carbone se trouvent dans les deux premiers mètres de profondeur sous la terre, soit trois fois plus que dans l’atmosphère. À l’heure du dérèglement climatique et de la nécessité absolue de réduire les émissions de gaz à effet de serre, ces stocks de carbone souterrain peuvent jouer un rôle substantiel, en restaurant des terres dégradées grâce à la protection des écosystèmes naturellement riches en carbone (permafrost, forêts, zones humides, mangroves) et grâce à des pratiques agricoles vertueuses (agroforesterie, couverts végétaux et paillis, amendements organiques, non-labour et réduction du travail du sol, diversification des cultures). Toutes ces pratiques contribuent à réduire l’érosion du sol, à ralentir la décomposition des matières organiques par une moindre oxygénation du sol et donc à piéger le carbone dans le sol. https://theconversation.com/pieger-le-carbone-dans-le-sol-ce-que-peut-lagriculture-216768
Permalink[article]How Palestine became Israel’s spyware test-bed - In : NEW INTERNATIONALIST, November-December 2023 (01/11/2023), N°546,
Après s'être servie de la Palestine comme zone-test d'espionnage dans les années 2010, la société israélienne Pegasus a vendu ses dispositifs d'espionnage aux autorités mexicaines en 2011 à l'époque de la guerre contre la drogue. Alors que ce matériel était utilisé contre le crime organisé (Pegasus s'enorgueillit d'avoir contribué à l'arrestation du chef du cartel de la drogue El Chapo en 2019), des journalistes, des dissidents, des ennemis politiques et des activistes des droits sont désormais visés, ce qui place l'Amérique centrale au premier rang mondial des utilisateurs de matériel d'espionnage israélien. Aujourd'hui, Israël est à la tête de la très florissante industrie mondiale de l'espionnage qui menace les droits humains, la liberté de la presse et la démocratie, à travers le monde. Ces technologies de la surveillance, développées dans une opacité totale par des entreprises privées sans aucun respect du droit, permettent à n'importe quel hacker d'infiltrer les données personnelles des smartphones des personnes surveillées. L'auteur a rencontré des victimes de Pegasus en Palestine, au Togo, en Arabie saoudite, au Mexique et en Inde et témoigne de leurs craintes d'être épié·es au quotidien par la police, les gangs ou les militaires. https://newint.org/features/2023/10/02/spy-games
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