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[article]Géographies de la pensée : la philosophie à l'épreuve KISUKIDI, Nadia Yala - In : AFRIQUE CONTEMPORAINE, 2020/1-2 (01/01/2020), N°271-272, P. 33-40
Cet entretien entre deux philosophes porte sur la nécessaire déconstruction de la philosophie occidentale qui, sous couleur d'universalisme, rejette en réalité les valeurs nées hors de sa sphère d'influence, par exemple en Afrique. Il faut sortir de la dichotomie épistémique centre/périphérie. Il s'agit de décoloniser la pensée.
HABBANAE
[texte imprimé]Histoire de l'Afrique Noire : éléments pour la Classe de Seconde ROCHE, Christian, - LYON : CENTRE REGIONAL DE DOCUMENTATION PEDAGOGIQUE (CRDP) LYON, S.D., 43 P.
Ce document se présente comme un exposé détaillé de l'histoire des royaumes de l'Afrique occidentale depuis le XIème siècle jusqu'au début du XXème siècle (vers 1920) où l'Afrique est totalement conquise par les Européens.
Cet ouvrage aborde toutes les généralités sur l'hydrologie et le cycle de l'eau, les précipitations, le bassin versant, l'évaporation, les cours d'eau, l'étude des crues et l'analyse des hydrogrammes.
Au cours des vingt dernières années, le numérique a connu une percée fulgurante en Afrique. Cette contribution tente de montrer la manière dont les technologies numériques, les médias numériques et les technologies mobiles façonnent la vie urbaine et surtout les modalités africaines et urbaines d'appropriation du numérique. Elle se veut une étude de la sociologie du digital convoquée par la rapidité et la variété des formes d'usages du numérique, parfois sous des aspects novateurs les moins attendus : le mobile banking (service bancaire par smartphone), le numérique adopté par le secteur informel, la modernisation des transports urbains, le recours aux réseaux sociaux y compris pour les funérailles en temps de pandémie. L'approfondissement des usages du numérique constitue une nouvelle porte d'entrée pour étudier les pratiques des classes sociales dans les villes en Afrique.
Les auteur.es de ces deux articles s'interrogent sur le rôle que jouent les plateformes numériques de l'e-commerce dans le développement des pays pauvres de l'Afrique et de l'Asie. Ces entreprises ne sont pas seulement des marchés numériques, mais dans les faits, des écosystèmes sophistiqués qui sous-tendent la nouvelle architecture de l'économie mondiale. Si certains voient dans la connectivité la panacée pour booster le développement, d'autres craignent qu'elle ne soit qu'une nouvelle forme de domination néocoloniale. Heureusement, plusieurs voix s'élèvent pour dénoncer ce danger.
Les plateformes numériques du microtravail à la tâche sont présentées par les agences de développement comme une opportunité pour les populations pauvres d'Afrique. Elles proposent du travail en ligne qu'elles divisent en fragmentant les tâches, ce qui permet à des employeurs de les sous-traiter à des travailleurs indépendants dans le monde entier. En Afrique, les conditions en matière d'infrastructure et de formation ne sont pas réunies pour un décollage de ces activités. Au-delà, l'enjeu pour les gouvernements africains est d'éviter qu'elles entraînent une dégradation du travail et un renforcement des inégalités. En Inde, l'industrie des technologies de l'information (TIC) et les services les utilisant sont confrontés à des coûts salariaux élevés, à la concurrence mondiale et à la rapide adoption des innovations, les rendant vulnérables à la perte d'emplois et au remplacement. Les générations actuelles et futures connaissent déjà les risques de précarité élevée du travail.
La revue Afrique Contemporaine cesse de paraître. Dans ce dernier numéro, le dossier intitulé (In)dépendances a une forte connotation philosophique et historique, comme un retour testamentaire sur ces soixante années de l'accession à la souveraineté de la plupart des États africains, et avec toutes les interrogations actuelles sur la réalité de leur décolonisation.
[vidéo]L'initiation - , S.D., 69 mn.
Les courts-métrages contenus dans cette cassette reflètent la situation culturelle et sociale de l'Afrique des années 1980-1990 tiraillée entre tradition et modernité. Les quatre cinéastes à travers la thématique de l'initiation disent leur admiration pour les coutumes et les pensées ancestrales africaines.
Public :
L’économie conçoit l’innovation technologique comme le moteur de la croissance. L’abondante littérature traitant de l’innovation frugale n’aborde que marginalement la question de sa pertinence comme déterminant de la croissance des pays en développement et des économies africaines en particulier.
Depuis 2007, Tony Blair a agrandi son réseau politico-financier et fait fortune en monnayant ses conseils auprès des multinationales et des gouvernements. En 2016, il annonce tourner la page et s'engager dans l'action caritative avec la lutte contre le dérèglement climatique ou contre l’extrémisme religieux comme objectifs. Le Tony Blair Institut (TBY) conseille une quinzaine d’États africains souvent riches en matières premières, peu scrupuleux des droits humains, voire peu légitimes (Rwanda, Guinée, Togo, Mali etc.), permettant ainsi l'expansion du néolibéralisme et de influence anglo-saxonne. Les bailleurs de fonds pro OGM ont peu d'égard pour l'environnement ; idem pour les gouvernants et investisseurs gravitant dans la sphère du TBI qui signent de juteux contrats miniers. Les conflits d'intérêts ? Aucun, selon Tony Blair.
La problématique originale qui sous-tend les différentes contributions est présentée dans cette introduction au dossier "Foncier et conflits violents en Afrique. Les processus d'inclusion des enjeux fonciers dans les dynamiques de violences politiques ne répondent pas à des modèles intangibles, qui feraient des violences armées à forte dimension foncière un type spécifique. Il n'existe pas d'exemple où le facteur foncier serait la cause ultime des guerres civiles.
La pandémie du Covid-19 fait ressortir les carences des systèmes de santé en Afrique subsaharienne, ainsi que le sous-financement de la recherche médicale par ces mêmes États africains. Cependant, cette crise sanitaire offre l'opportunité de réfléchir à la relation entre la santé et le développement et à la coopération Nord/Sud dans la perspective des ODD (Objectifs de développement durable).
Ce document propose une histoire des journaux et radios en Afrique.
"Cet ouvrage rassemble des contributions rédigées par des auteurs qui connaissent bien l'Afrique pour y avoir travaillé. [...] On y trouvera une présentation de la situation observée dans cette région, mais également une analyse plus méthodologique des problèmes rencontrés. Son objectif est de fournir un certain nombre de préceptes de nature à fonder une politique énergétique cohérente."
Au Sahel, la désertification est la manifestation de la rupture de l'écosystème traditionnel. Lui-même artificiel et fragile, il était basé sur des pratiques séculaires toujours respectées : un effectif global du cheptel peu élevé, la diversité des animaux et la mobilité des troupeaux, une réglementation stricte des droits sur l'eau et les pâturages, des relations d'échanges avec les communautés agricoles. Aujourd'hui, cet équilibre est rompu et il semble que l'homme soit le principal agent de la désertification, en particulier les pasteurs nomades qui augmentent le volume de leurs troupeaux et utilisent anarchiquement les points d'eau. L'augmentation du volume d'exploitation des terres par les sédentaires est aussi un facteur aggravant. Face à ce tableau peu encourageant, que peuvent faire les ONG du Nord ? Il faut agir à la fois par l'information (éducation au développement) et en apportant une aide matérielle, logistique et technique aux pays concernés.
Les pays du Tiers-Monde sont riches de pratiques médicales traditionnelles où les plantes médicinales tiennent une grande part, ainsi que les rites magiques. Peu coûteuses, elles sont souvent très efficaces dans un contexte donné, respectent l'être humain dans sa globalité et la nature dans son équilibre. Elles permettent également aux pays qui les utilisent d'acheter moins de médicaments occidentaux.
Les articles réunis dans ce dossier traitent de la situation de l'enseignement et de la recherche en Afrique depuis les années 1980. Les conditions varient selon les pays mais partout les politiques néolibérales qui se sont mises en place transforment le champ de production des connaissances. Leurs logiques inégalitaires et de concurrence, provoquent la colère et des mobilisations collectives pour s'y opposer. Il s'agit ici de penser les réformes en cours en France à la lumière de ces trajectoires du Sud. Quoique dans des contextes différents, les logiques sont similaires et leurs effets nous éclairent sur les conséquences de la mise au pas néolibérale de l'enseignement supérieur et de la recherche sur les luttes sociales pour y résister.
Ce dossier a été inspiré par le renouveau des études de classes sociales en sociologie générale et par la place qu'a prise ce paradigme dans les études africaines, notamment autour du débat sur l'émergence des classes moyennes en Afrique. Plusieurs disciplines (l'anthropologie, la sociologie, l'histoire, la philosophie, la science politique et la géographie) proposent une approche ethnographique sur cette question. Les articles portent sur diverses positions sociales relatives à l'espace de départ et concernent plusieurs migrations internationales depuis (et vers) l'Afrique : entre la Mauritanie, le Sénégal et les États-Unis, le Nigeria et l'Europe, le Sénégal et la France, les Comores et la France, le Mali et les États-Unis, le Yémen et Djibouti.
