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[article]Etat de droit : une fragilisation inquiétante - In : DROITS ET LIBERTES, octobre 2024 (01/10/2024), N°207, P. 38-55
Ce dossier nous éclaire sur la remise en cause de l'État de droit, totalement assumée par des représentants de différents pays de l'Union Européenne, ainsi que dans le monde.
Cette fragilisation est mise en avant par une porosité certaine entre certains hommes d'affaires et des dirigeants politiques.
Ceci se traduit, entre autres, par une offensive contre la presse, par une menace sur diverses actions militantes.
Les différents articles de ce dossier nous font assister à une dérive autoritaire bien réelle.
VOL. 36, N°198 - octobre-décembre 2024 - Migrations diasporiques vers les Suds (Bulletin de MIGRATIONS SOCIETE)
[article]Niger-France, une relation radioactive - In : AFRIQUE XXI, 23 septembre 2024 (23/09/2024), 23/09/2024,
Alors que les relations entre Paris et Niamey sont quasiment rompues, l’avenir des mines exploitées par la multinationale française Orano est en suspens. Ce dossier s'intéresse à l'accaparement français qui s'exerce depuis plus de 50 ans sur les mines d'uranium dont les origines remontent à la période coloniale, et qui suscite autant de colère que de fantasmes. https://afriquexxi.info/Niger-France-une-relation-radioactive
[document électronique]"Rentrez chez vous ça va passer" : porter plainte pour violences sexuelles : l'épreuve des femmes migrantes, transgenre et travailleuses du sexe en France Amnesty International, - PARIS : AMNESTY INTERNATIONAL FRANCE, 2024/09/18, 21 P.
Dans ce rapport, Amnesty International met en lumière les difficultés et les risques auxquels sont confrontées les femmes migrantes, transgenres et/ou travailleuses du sexe lorsqu’elles souhaitent déposer une plainte pour violences sexuelles en France. L’organisation a recueilli les témoignages de dix-neuf organisations féministes et/ou communautaires, qui accompagnent ces femmes dans leurs démarches pour accéder à la justice.
Public :
https://amnestyfr.cdn.prismic.io/amnestyfr/Zulj47VsGrYSvbNJ_EtudeAIF_Rentrezchezvous%2C%C3%A7avapasser_versionlecture.pdf
Les évolutions du marché du travail et des rythmes de vie ont conduit à une plus grande flexibilité du temps de travail, ce qui impose aux travailleur·ses français·es les plus précaires une désynchronisation croissante de leurs rythmes de vie. Pour lutter contre ce décalage entre vie personnelle et vie professionnelle, mais aussi décourager le recours aux horaires atypiques, cette proposition n°4 évoque l'instauration d'une majoration des horaires de travail décalés, en journée ou le samedi, pour en compenser le coût social. https://laviedesidees.fr/Decourager-le-recours-aux-horaires-atypiques
Dans de nombreux secteurs d'activité (nettoyage, service à la personne, commerce, restauration, logistique), le temps partiel associé à un travail peu qualifié engendre une double peine pour les travailleur·ses français·es : un salaire horaire faible qui s'accompagne d'une emprise importante du travail sur la vie personnelle (horaires flexibles et décalés, journées fragmentées, amplitudes longues, imprévisibilité des emplois du temps). Pour encadrer le recours au temps partiel et protéger les salarié·es les plus vulnérables, cette proposition n°3 évoque la fixation d'une durée minimale pour toute plage de travail et l'ajout du temps rémunéré à toute prise de poste. https://laviedesidees.fr/Encadrer-les-temps-partiels-et-fragmentes
Selon le rapport 2023 des garant·es des Assises du travail, la participation des salarié·es aux décisions qui concernent leurs conditions de travail et la prévention des atteintes à leur santé est un facteur majeur d’efficacité et de bien-être au travail. Pourtant le management en France est particulièrement vertical et les salarié·es français·es sont peu consulté·es sur ces décisions. Cette proposition n°2 évoque la possibilité de faire bénéficier les équipes de travail d’une demi-journée par mois sur le temps de travail, pour se réunir et discuter entre collègues et avec le "délégué au travail réel" de l'amélioration de leurs conditions de travail. https://laviedesidees.fr/Instaurer-un-droit-des-salaries-d-avoir-leur-mot-a-dire-sur-leur-travail
Selon le rapport du Comité français d’évaluation des ordonnances Travail de 2017, la suppression des délégué·es du personnel et des CHSCT (Comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) a coupé les racines de la représentation collective du personnel en l’éloignant du travail réel et a affaibli la protection de la santé au travail. Cette proposition n°1 voudrait instaurer l’élection de "délégué·es au travail réel", ce qui permettrait d’organiser la prise de parole des salarié·es sur leurs conditions de travail, ainsi que la remontée d’informations et de propositions d’amélioration concernant l'organisation du travail au plus près du terrain. https://laviedesidees.fr/Organiser-l-election-directe-de-delegues-au-travail-reel
[article]Pois chiches, millet ou courge : la restauration collective peut-elle populariser les cultures « mineures » ? - In : THE CONVERSATION, 12 septembre 2024 (12/09/2024), 12/09/2024,
Moins cultivées et moins consommées en France, les cultures dites "mineures", telles que les pois chiches, le millet ou la courge sont pourtant moins demandeuses en engrais et en pesticides et présentent des apports nutritionnels intéressants. Or elles peinent à se faire une place dans le système agricole français, organisé autour des cultures céréalières majeures. Hormis quelques agriculteur·rices paysan·nes, les sélectionneur·ses de semences ont abandonné les cultures mineures faute d’un marché suffisant, empêchant tout progrès génétique à large échelle. Toutefois, il est possible d’engager un mouvement vers la durabilité grâce à la restauration collective, qui pourrait jouer un rôle de levier, notamment dans les cantines scolaires. https://theconversation.com/pois-chiches-millet-ou-courge-la-restauration-collective-peut-elle-populariser-les-cultures-mineures-238463
Depuis le 7 octobre 2023, le monde a les yeux rivés sur le génocide en cours à Gaza et les images quotidiennes de destruction des infrastructures, des écoles et des hôpitaux palestiniens par les forces spéciales israéliennes. Or les armes de destruction israéliennes sont alimentées par des chaînes globales d'approvisionnement en énergie, depuis les points d'extraction jusqu'aux véhicules de transport militaire. Un certain nombre d'entreprises occidentales, telles que British Petroleum (BP), bénéficient de licences d'exploration et d'exploitation du pétrole accordées par le ministère israélien de l'Énergie, dans les eaux territoriales de la Palestine occupée. Il est essentiel d'appréhender ces connexions pour comprendre comment les multinationales pétrolières alimentent la machine de guerre du gouvernement israélien, tout en servant les agendas impérialistes occidentaux. Le génocide en cours à Gaza doit être envisagé comme un élément de la stratégie impérialiste états-unienne dans la région : le projet de colonisation sioniste qui cherche à supprimer le peuple palestinien, à détruire la Palestine historique, à s'accaparer ses ressources pétrolières, afin de renforcer son pouvoir économique et militaire au Proche-Orient.
Public :
https://www.tni.org/en/article/pipeline-to-genocide
La période actuelle est décisive : des millions d'hectares vont changer de main dans la prochaine décennie. Comment éviter que les fermes ne partent à l'agrandissement d'exploitations agro-industrielles ? C'est le collectif qui peut rendre possible la reprise de ces terres par des paysan.nes sans endettement avec la possibilité de prendre des vacances et des week-end. Si les luttes et l'éducation populaire sont indispensables pour transformer le modèle agricole, les fermes collectives apportent aussi un espoir de changement.
L'article distingue nettement les fascismes des années 30 et l'extrême droite actuelle, issue de la mondialisation de l'après-guerre, en dépit d'un appel semblable au protectionnisme. Tandis que les fascismes reposaient sur une petite bourgeoisie, souvent rentière et urbaine, le socle social de l'extrême droite, aujourd'hui, est le monde du travail, plutôt rural et périphérique, livré aux aléas de la mondialisation. La gauche, pour sa part, s'appuie sur des classes moyennes urbaines, employés de bureau ou créatifs, et s'oppose à la démondialisation, qui rendrait ces milieux vulnérables et dépendants du travail directement productif.
Au Sparkoh!, ancien charbonnage belge reconverti en complexe de découverte des sciences et de l'histoire de l'industrie extractive, les élèves des écoles primaires peuvent se plonger dans le passé minier du Borinage, au fil d’animations et de balades organisées par des éducateur·rices à l'environnement sur le terril. https://www.reseau-idee.be/fr/symbioses/un-caillou-noir-charge-dhistoires
Depuis une trentaine d'années, le traitement et l’assainissement de l'eau intéressent la société française, autour de la réutilisation des eaux usées traitées (Reut) pour agir face au manque d’eau, ce qui pose toutefois la question de la gestion sanitaire de ces eaux chargées en éléments pathogènes. Elles sont de plus en plus envisagées comme une ressource à valoriser et à réintroduire dans les pratiques sanitaires et sociales. À partir d’une étude empirique sur le territoire du Pic Saint-Loup (Hérault), cet article dresse le bilan positif de la Reut par les habitant·es d’un territoire confronté au manque d’eau, qui comprennent l'intérêt de ce recyclage vertueux pour leur collectivité. https://journals.openedition.org/developpementdurable/23709
Pour répondre à la demande croissante de logements, de nombreuses friches bruxelloises sont englouties par des projets immobiliers. Toutefois, quelques-unes résistent encore à l'urbanisation grâce à des collectifs d'habitant·es et de bénévoles, qui se mobilisent pour sauvegarder ces territoires rares, leur nature sauvage et la qualité de vie en ville, en particulier dans le Marais Wiels, sur la friche Josaphat, le Donderberg ou le marais Biestebroek. https://www.reseau-idee.be/fr/symbioses/friches-defendre
En Belgique, la Wallonie compte 5 000 friches industrielles, des espaces de nature oubliés. Associant universitaires et naturalistes bénévoles, le projet FrichNat vise à fournir une image de la biodiversité présente sur ces friches. Les premières constatations sur les 31 friches étudiées font état de quelque 2 300 espèces animales et 1 000 espèces végétales, dont au moins une espèce animale et une espèce végétale sont protégées. Ces espaces enfrichés constituent des sanctuaires de redéploiement de la nature, ce qui permet de nourrir le débat sur le devenir de ces sites, avant de les considérer comme des espaces à réaffecter à l'aménagement du territoire pour l'activité économique ou la construction de logements. https://www.reseau-idee.be/fr/symbioses/les-friches-industrielles-terrain-de-jeu-des-sciences-participatives
Sept ans après la dénonciation pénale déposée par Public Eye, le Ministère public de la Confédération helvétique condamne enfin l'industrie extractive Glencore. En raison d’un "manque d’organisation" ayant entraîné le versement de pots-de-vin autour de l’acquisition de droits miniers en République démocratique du Congo, le géant des matières premières doit payer 152 millions de dollars US. La justice suisse ne prévoit toutefois pas d’indemniser la population congolaise pour les coûts et dommages engendrés par une décennie d’activités de Glencore dans le pays.
