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[article]Les BRICS+ et le Sud global - In : ALTERNATIVES SUD, 1er trimestre 2024 (01/03/2024), VOL. 31-2024/1, P. 35-102
Loin de l'esprit de Bandung porté jadis par le mouvement anticolonial des peuples du Sud, les BRICS+ s'imposent aujourd'hui comme une coalition lâche d’États sous l'égide de la Chine, en dispute pour l'hégémonie. Ni la redistribution des richesses ni la démocratisation ne sont au cœur de leurs ambitions. La Chine occupe désormais une position hégémonique en Amérique latine, surtout en Argentine. Cette prépondérance se manifeste en matière d'investissements dans l'extractivisme traditionnel et le nouvel extractivisme "vert"(sources d'énergie renouvelables, mais en même temps, la Chine finance les énergies fossiles). La Chine est le deuxième partenaire commercial de l'Argentine en important les matières premières extraites du sol argentin et en exportant ses produits industriels. L'exemple de la coopération Sud-Sud entre le Brésil et le Mozambique suggère les mêmes conclusions : le Brésil qui a historiquement défendu sa souveraineté sur ses ressources naturelles s'est désormais lancé dans l'exploitation des territoires et des ressources d'autres populations et d'autres régions. Dans ce contexte, les luttes et les alliances transnationales entre ONG et mouvements sociaux ont acquis une nouvelle importance.
[article]
Titre : Les BRICS+ et le Sud global Type de document : texte imprimé Auteurs : Ana GARCIA Année de publication : 2024 Article en page(s) : P. 35-102 Note générale : Première partie du dossier sur les BRICS+, bibliographies, résumés. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
RELATIONS INTERNATIONALES ; Coopération économique ; Relation Sud-Sud ; Extractivisme ; Échange inégal
Thésaurus Géographique
Chine ; Brésil ; Afrique ; Mozambique ; Amérique latine ; ArgentineRésumé : Loin de l'esprit de Bandung porté jadis par le mouvement anticolonial des peuples du Sud, les BRICS+ s'imposent aujourd'hui comme une coalition lâche d’États sous l'égide de la Chine, en dispute pour l'hégémonie. Ni la redistribution des richesses ni la démocratisation ne sont au cœur de leurs ambitions. La Chine occupe désormais une position hégémonique en Amérique latine, surtout en Argentine. Cette prépondérance se manifeste en matière d'investissements dans l'extractivisme traditionnel et le nouvel extractivisme "vert"(sources d'énergie renouvelables, mais en même temps, la Chine finance les énergies fossiles). La Chine est le deuxième partenaire commercial de l'Argentine en important les matières premières extraites du sol argentin et en exportant ses produits industriels. L'exemple de la coopération Sud-Sud entre le Brésil et le Mozambique suggère les mêmes conclusions : le Brésil qui a historiquement défendu sa souveraineté sur ses ressources naturelles s'est désormais lancé dans l'exploitation des territoires et des ressources d'autres populations et d'autres régions. Dans ce contexte, les luttes et les alliances transnationales entre ONG et mouvements sociaux ont acquis une nouvelle importance. Type de contenu : essai, réflexion, analyse Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=85157
in ALTERNATIVES SUD > VOL. 31-2024/1 (1er trimestre 2024) . - P. 35-102[article]Exemplaires (5)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 20940 ALT-S 24-1 affiche, photo 31 - CIDES (Toulouse) Disponible 11785 CM G1932 autres textes imprimés 34 - CDTM (Montpellier) Disponible 11778 81 autres textes imprimés 54 - CLID (Nancy) Disponible 060/311 POL/MON/664 autres textes imprimés 72 - MONDE SOLIDAIRE (La Flèche) Disponible 35576 REL GEO autres textes imprimés 72 - TERRE HUMAINE (Le Mans) Disponible [article]L’Alliance des États du Sahel : un projet confédéraliste en questions - In : THE CONVERSATION, 29 février 2024 (29/02/2024), 29/02/2024,
En septembre 2023, dans un contexte régional ouest-africain chaotique, trois pays dirigés par des juntes militaires ont décidé de créer une Alliance des États du Sahel (AES), devant aboutir à la mise en place d’une confédération, afin de répondre à l’hostilité des États voisins et à l'instabilité régionale. Ainsi pourrait se dessiner une nouvelle entité territoriale regroupant à l’intérieur d’une seule frontière le Mali, le Burkina Faso et le Niger. L'article revient sur des tentatives de redécoupage territorial plus anciennes, qui montrent que la cartographie a évolué tout au long des siècles et que la représentation graphique de 2023 remet en lumière des questions de géographie politique jamais tranchées. Les membres de cette nouvelle AES parviendront-ils à assurer l’ordre et la stabilité sur les 3 millions de km2 de leur territoire unifié, notamment face à la progression des groupes terroristes armés ? https://theconversation.com/lalliance-des-etats-du-sahel-un-projet-confederaliste-en-questions-223507
[article]
Titre : L’Alliance des États du Sahel : un projet confédéraliste en questions Type de document : document électronique Auteurs : Christian BOUQUET Année de publication : 2024 Note générale : Cartes des pays du Sahel, liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
POLITIQUE ; Accord international ; État ; Fédéralisme ; Géopolitique ; Projet ; Sécurité ; Terrorisme
Thésaurus Géographique
Sahel ; Burkina Faso ; Mali ; NigerRésumé : En septembre 2023, dans un contexte régional ouest-africain chaotique, trois pays dirigés par des juntes militaires ont décidé de créer une Alliance des États du Sahel (AES), devant aboutir à la mise en place d’une confédération, afin de répondre à l’hostilité des États voisins et à l'instabilité régionale. Ainsi pourrait se dessiner une nouvelle entité territoriale regroupant à l’intérieur d’une seule frontière le Mali, le Burkina Faso et le Niger. L'article revient sur des tentatives de redécoupage territorial plus anciennes, qui montrent que la cartographie a évolué tout au long des siècles et que la représentation graphique de 2023 remet en lumière des questions de géographie politique jamais tranchées. Les membres de cette nouvelle AES parviendront-ils à assurer l’ordre et la stabilité sur les 3 millions de km2 de leur territoire unifié, notamment face à la progression des groupes terroristes armés ? En ligne : https://theconversation.com/lalliance-des-etats-du-sahel-un-projet-confederalist [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84823
in THE CONVERSATION > 29/02/2024 (29 février 2024)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 18808 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 13673 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Sauvetage des migrants-naufragés en Méditerranée : comment la politique de l’UE doit évoluer - In : THE CONVERSATION, 8 février 2024 (08/02/2024), 08/02/2024,
Les fonds gouvernementaux, qui représentent 80 % des ressources de l'aide humanitaire internationale aux migrant·es, traduisent les priorités politiques des pays donateurs. La situation des secours à l’égard des migrant·es naufragé·es en Méditerranée illustre tristement les logiques d’une "compassion à géométrie variable", alors que la Méditerranée compte désormais le plus de décès de migrant·es (environ 29 000 personnes, dont 2 300 enfants), de 2014 à janvier 2024). Or le devoir de recherche et d’assistance aux personnes naufragées relève du droit de la mer ou du droit international humanitaire. Comme ne cesse de l'affirmer la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), l’inertie des gouvernements des États membres de l’Union européenne (UE) – sous couvert de lutte anti-migration – devant les drames récurrents en Méditerranée est intolérable sur les plans moral, légal et politique. Malgré la mise en place des zones SAR (Search and Rescue) dans les eaux territoriales méditerranéennes, l'UE se refuse à toute implication financière pour soutenir les ONG de sauvetage, se défausse de toute responsabilité sur les autorités libyennes et tunisiennes, et cautionne les incessants et longs déplacements des bateaux de rescapé·es jusqu'aux ports du sud de l'Europe. Ainsi se déploient en toute impunité des situations de "non-assistance à personnes en danger". https://theconversation.com/sauvetage-des-migrants-naufrages-en-mediterranee-comment-la-politique-de-lue-doit-evoluer-222453
[article]
Titre : Sauvetage des migrants-naufragés en Méditerranée : comment la politique de l’UE doit évoluer Type de document : document électronique Auteurs : Pierre MICHELETTI Année de publication : 2024 Note générale : Pierre Micheletti est membre de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) et administrateur de l'ONG SOS Méditerranée. Cartes, photographies, liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
POLITIQUE ; Aide humanitaire ; Droit international humanitaire ; Droit de la mer ; Financement ; Migration ; Mortalité ; ONG ; Politique migratoire ; Union européenne (UE)
Thésaurus Géographique
Bassin méditerranéen ; Mer Méditerranée ; Europe ; Libye ; TunisieRésumé : Les fonds gouvernementaux, qui représentent 80 % des ressources de l'aide humanitaire internationale aux migrant·es, traduisent les priorités politiques des pays donateurs. La situation des secours à l’égard des migrant·es naufragé·es en Méditerranée illustre tristement les logiques d’une "compassion à géométrie variable", alors que la Méditerranée compte désormais le plus de décès de migrant·es (environ 29 000 personnes, dont 2 300 enfants), de 2014 à janvier 2024). Or le devoir de recherche et d’assistance aux personnes naufragées relève du droit de la mer ou du droit international humanitaire. Comme ne cesse de l'affirmer la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), l’inertie des gouvernements des États membres de l’Union européenne (UE) – sous couvert de lutte anti-migration – devant les drames récurrents en Méditerranée est intolérable sur les plans moral, légal et politique. Malgré la mise en place des zones SAR (Search and Rescue) dans les eaux territoriales méditerranéennes, l'UE se refuse à toute implication financière pour soutenir les ONG de sauvetage, se défausse de toute responsabilité sur les autorités libyennes et tunisiennes, et cautionne les incessants et longs déplacements des bateaux de rescapé·es jusqu'aux ports du sud de l'Europe. Ainsi se déploient en toute impunité des situations de "non-assistance à personnes en danger". En ligne : https://theconversation.com/sauvetage-des-migrants-naufrages-en-mediterranee-com [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84684
in THE CONVERSATION > 08/02/2024 (8 février 2024)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 42195 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 45063 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible N°269 - février 2024 - En Amazonie, des luttes communautaires contre des menaces anciennes et nouvelles (Bulletin de MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES)
[n° ou bulletin]
Titre : N°269 - février 2024 - En Amazonie, des luttes communautaires contre des menaces anciennes et nouvelles Type de document : document électronique Année de publication : 2024 Importance : 49 P. Format : fichier pdf Note générale : Dossier comprenant 8 articles :
* Notre opinion : Sommet de l'Amazonie : Extractivisme et violence au nom de la « bioéconomie » et de la « durabilité », p. 3
* Comment différentes formes d'extractivisme « vert » provoquent la destruction de la forêt amazonienne, p. 6
* La lutte pour la terre en Amazonie brésilienne contre les sociétés de palmiers à huile et les sociétés minières, p. 14
* Les incendies et les commerces agricoles, moteurs de la déforestation dans l’Amazonie bolivienne, p. 22
* Pérou : Résistance et organisation communautaire pour la défense de la « selva », p. 28
* Le Yasuní : Les enjeux d'une victoire, p. 34
* Colombie : la « transition énergétique » menace le bassin nord-occidental d’Amazonie, p. 37
* Les contradictions de la conservation : le territoire du peuple Ka’apor dans l’Amazonie brésilienne, p. 43.
Notes, liens sitographiques, recommandations.Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ENVIRONNEMENT ; Déforestation ; Développement durable ; Extractivisme ; Économie verte ; Industrie extractive ; Lutte populaire ; Protection de l'environnement ; Transition énergétique ; Conférence
Thésaurus Géographique
Amazonie ; Bolivie ; Brésil ; Colombie ; Equateur ; Guyane ; Suriname ; VenezuelaRésumé : En août 2023, la ville brésilienne de Belém a accueilli le Sommet de l'Amazonie, qui a réuni les présidents du Brésil, de la Colombie, du Pérou, de la Bolivie, de l'Équateur, du Venezuela, de la Guyane et du Suriname, pour discuter, entre autres sujets, de la lutte contre la déforestation. Le Sommet a abouti à la Déclaration de Belém, qui spécifie deux lignes d'action : le développement durable et la protection complète (ou la préservation) de l'Amazonie. Or la réalité de la région montre que l'extraction minière, pétrolière, forestière et agro-industrielle, ainsi que les grandes centrales hydroélectriques et les infrastructures de transport, liées au modèle d'extractivisme industriel, sont les causes notoires de la déforestation. La Déclaration de Belém ne mentionne pas ces causes ni les impacts sur l'environnement et les territoires des peuples autochtones. Au prétexte fallacieux du développement durable ou de la conservation de la nature, les gouvernements de la région amazonienne continuent d'encourager l'extractivisme. Type de contenu : témoignage ; expérience, entretien En ligne : https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/B269_FR.pdf Format de la ressource électronique : Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=bulletin_display&id=29433 [n° ou bulletin]Contient
- [article]Comment différentes formes d'extractivisme « vert » provoquent la destruction de la forêt amazonienne - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, février 2024 (01/02/2024), N°269, P. 6-13
L'Amazonie est l'une des dernières frontières de la résistance à l'expansion capitaliste, à travers ses mouvements de lutte populaire et par la présence des derniers peuples autochtones de la planète vivant en isolement volontaire. En Amazonie, la moitié de la déforestation à grande échelle est due à quatre activités : l'exploitation minière, l'exploitation forestière, le pâturage du bétail et l'agrobusiness des monocultures (soja, maïs, riz, palmier à huile et canne à sucre). Mais aujourd'hui différentes formes d'extractivisme "vert" envahissent de plus en plus ces territoires, notamment avec plusieurs projets d'extraction pétrolière, au prétexte de financer la transition énergétique, mais aussi avec la construction de grands barrages hydroélectriques, censés produire une énergie verte et renouvelable sans émissions de CO2. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/B269_FR.pdf- [article]La lutte pour la terre en Amazonie brésilienne contre les sociétés de palmiers à huile et les sociétés minières - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, février 2024 (01/02/2024), N°269, P. 14-21
Dans la région de Vale do Acará, dans l'État du Pará au Brésil, les communautés autochtones de Tembé, Turiwara, Quilombola et paysannes luttent pour récupérer une partie de leurs terres ancestrales. Si, dans le passé, les colonisateurs ont envahi leurs terres avec des plantations de canne à sucre et de tabac, ce sont aujourd'hui des monocultures de palmiers à huile et d'extraction de minerais qui ont conquis les territoires et sont responsables de la déforestation, avec l'autorisation du gouvernement brésilien. En 2021, les communautés de Tembé et de Quilombola ont engagé la lutte pour reprendre leurs terres, en créant le Mouvement de résistance IRQ (Indigène, Riverain et Quilombola). Mais ces communautés sont confrontées à la violence de divers groupes armés, y compris la police d'État, les gardes de sécurité et les milices privées, qui les accusent d'entraver le développement économique de la région. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/B269_FR.pdf- [article]Les incendies et les commerces agricoles, moteurs de la déforestation dans l’Amazonie bolivienne - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, février 2024 (01/02/2024), N°269, P. 22-27
La déforestation du territoire amazonien bolivien et les incendies augmentent significativement depuis plusieurs années, à cause de l’expansion des plantations de soja ou d’huile de palme, de l’industrie minière et de la construction de grands barrages, qui accaparent les espaces vitaux des communautés autochtones et paysannes. Fin 2018, les populations se sont organisées au sein d’une coordination, la CONTIOCAP, afin de défendre leurs territoires et le droit à une vie digne, dans un contexte toujours plus hostile en raison des politiques extractivistes promues par le gouvernement bolivien et des travaux d’infrastructures nécessaires pour transformer et déplacer les marchandises produites et les matériaux de construction. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/B269_FR.pdf- [article]Colombie : la « transition énergétique » menace le bassin nord-occidental d’Amazonie - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, février 2024 (01/02/2024), N°269, P. 37-42
Mocoa se situe entre les montagnes andines et l’Amazonie colombienne, au milieu d’un des bassins hydriques les plus importants au nord-ouest de l'Amazonie, territoire où cohabitent des communautés autochtones afro-descendantes et des familles paysannes. Mais la ville se situe également à 10 km d'un site potentiel d'exploitation minière de cuivre, dont la demande mondiale est exponentielle pour les projets de "décarbonation" et de transition énergétique. La projection du rapport de l'organisme de surveillance INGEOMINAS sur le potentiel minéral de Mocoa s’inquiète de la haute fragilité environnementale du site qui implique de nombreux risques : l’éventail hydrique et la géo-morphologie jeune du sol traversé par des failles géologiques en fait une zone particulièrement encline aux impacts du changement climatique, sans oublier la menace de déplacement des populations vivant en périphérie de la ville. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/B269_FR.pdf- [article]Les contradictions de la conservation : le territoire du peuple Ka’apor dans l’Amazonie brésilienne - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, février 2024 (01/02/2024), N°269, P. 43-47
Les Ka’apor sont un peuple autochtone qui vit dans l’Alto Turiacu, au nord-est de Maranhão, au Brésil. Il s’agit du territoire autochtone le plus grand de l’Amazonie orientale et de la portion de forêt préservée la plus importante de la région. C’est justement dans ces localités de choix que les sociétés de conservation étrangères, des ONG du Nord, se sont installées pour proposer des projets REDD. Or ces projets engendrent des conflits de territoire et suscitent le rejet d’une partie de la communauté locale qui s’organise pour leur résister. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/B269_FR.pdfExemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 11241 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 20459 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Colombie : la « transition énergétique » menace le bassin nord-occidental d’Amazonie - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, février 2024 (01/02/2024), N°269, P. 37-42
Mocoa se situe entre les montagnes andines et l’Amazonie colombienne, au milieu d’un des bassins hydriques les plus importants au nord-ouest de l'Amazonie, territoire où cohabitent des communautés autochtones afro-descendantes et des familles paysannes. Mais la ville se situe également à 10 km d'un site potentiel d'exploitation minière de cuivre, dont la demande mondiale est exponentielle pour les projets de "décarbonation" et de transition énergétique. La projection du rapport de l'organisme de surveillance INGEOMINAS sur le potentiel minéral de Mocoa s’inquiète de la haute fragilité environnementale du site qui implique de nombreux risques : l’éventail hydrique et la géo-morphologie jeune du sol traversé par des failles géologiques en fait une zone particulièrement encline aux impacts du changement climatique, sans oublier la menace de déplacement des populations vivant en périphérie de la ville. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/B269_FR.pdf
[article]
Titre : Colombie : la « transition énergétique » menace le bassin nord-occidental d’Amazonie Type de document : document électronique Auteurs : Constanza del Pilar CARVAJAL VARGAS Année de publication : 2024 Article en page(s) : P. 37-42 Note générale : Un tableau, notes avec liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ÉCONOMIE ; Changement climatique ; Cuivre ; Déséquilibre écologique ; Environnement ; Géographie ; Droit des peuples ; Industrie extractive ; Peuple autochtone ; Projet ; Transition énergétique
Thésaurus Géographique
Amazonie ; ColombieRésumé : Mocoa se situe entre les montagnes andines et l’Amazonie colombienne, au milieu d’un des bassins hydriques les plus importants au nord-ouest de l'Amazonie, territoire où cohabitent des communautés autochtones afro-descendantes et des familles paysannes. Mais la ville se situe également à 10 km d'un site potentiel d'exploitation minière de cuivre, dont la demande mondiale est exponentielle pour les projets de "décarbonation" et de transition énergétique. La projection du rapport de l'organisme de surveillance INGEOMINAS sur le potentiel minéral de Mocoa s’inquiète de la haute fragilité environnementale du site qui implique de nombreux risques : l’éventail hydrique et la géo-morphologie jeune du sol traversé par des failles géologiques en fait une zone particulièrement encline aux impacts du changement climatique, sans oublier la menace de déplacement des populations vivant en périphérie de la ville. En ligne : https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/B269_FR.pdf Format de la ressource électronique : Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84814
in MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES > N°269 (février 2024) . - P. 37-42[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 11241 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 20459 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Comment différentes formes d'extractivisme « vert » provoquent la destruction de la forêt amazonienne - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, février 2024 (01/02/2024), N°269, P. 6-13
L'Amazonie est l'une des dernières frontières de la résistance à l'expansion capitaliste, à travers ses mouvements de lutte populaire et par la présence des derniers peuples autochtones de la planète vivant en isolement volontaire. En Amazonie, la moitié de la déforestation à grande échelle est due à quatre activités : l'exploitation minière, l'exploitation forestière, le pâturage du bétail et l'agrobusiness des monocultures (soja, maïs, riz, palmier à huile et canne à sucre). Mais aujourd'hui différentes formes d'extractivisme "vert" envahissent de plus en plus ces territoires, notamment avec plusieurs projets d'extraction pétrolière, au prétexte de financer la transition énergétique, mais aussi avec la construction de grands barrages hydroélectriques, censés produire une énergie verte et renouvelable sans émissions de CO2. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/B269_FR.pdf
Permalink[article]Les contradictions de la conservation : le territoire du peuple Ka’apor dans l’Amazonie brésilienne - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, février 2024 (01/02/2024), N°269, P. 43-47
Les Ka’apor sont un peuple autochtone qui vit dans l’Alto Turiacu, au nord-est de Maranhão, au Brésil. Il s’agit du territoire autochtone le plus grand de l’Amazonie orientale et de la portion de forêt préservée la plus importante de la région. C’est justement dans ces localités de choix que les sociétés de conservation étrangères, des ONG du Nord, se sont installées pour proposer des projets REDD. Or ces projets engendrent des conflits de territoire et suscitent le rejet d’une partie de la communauté locale qui s’organise pour leur résister. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/B269_FR.pdf
Permalink[article]Les incendies et les commerces agricoles, moteurs de la déforestation dans l’Amazonie bolivienne - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, février 2024 (01/02/2024), N°269, P. 22-27
La déforestation du territoire amazonien bolivien et les incendies augmentent significativement depuis plusieurs années, à cause de l’expansion des plantations de soja ou d’huile de palme, de l’industrie minière et de la construction de grands barrages, qui accaparent les espaces vitaux des communautés autochtones et paysannes. Fin 2018, les populations se sont organisées au sein d’une coordination, la CONTIOCAP, afin de défendre leurs territoires et le droit à une vie digne, dans un contexte toujours plus hostile en raison des politiques extractivistes promues par le gouvernement bolivien et des travaux d’infrastructures nécessaires pour transformer et déplacer les marchandises produites et les matériaux de construction. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/B269_FR.pdf
Permalink[article]La lutte pour la terre en Amazonie brésilienne contre les sociétés de palmiers à huile et les sociétés minières - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, février 2024 (01/02/2024), N°269, P. 14-21
Dans la région de Vale do Acará, dans l'État du Pará au Brésil, les communautés autochtones de Tembé, Turiwara, Quilombola et paysannes luttent pour récupérer une partie de leurs terres ancestrales. Si, dans le passé, les colonisateurs ont envahi leurs terres avec des plantations de canne à sucre et de tabac, ce sont aujourd'hui des monocultures de palmiers à huile et d'extraction de minerais qui ont conquis les territoires et sont responsables de la déforestation, avec l'autorisation du gouvernement brésilien. En 2021, les communautés de Tembé et de Quilombola ont engagé la lutte pour reprendre leurs terres, en créant le Mouvement de résistance IRQ (Indigène, Riverain et Quilombola). Mais ces communautés sont confrontées à la violence de divers groupes armés, y compris la police d'État, les gardes de sécurité et les milices privées, qui les accusent d'entraver le développement économique de la région. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/B269_FR.pdf
Permalink[article]Comment financer les politiques climatiques en Amérique latine et dans les Caraïbes ? PEREGO, Erica ; SCHAEFFER, Fanny - In : THE CONVERSATION, 14 janvier 2024 (14/01/2024), 14/01/2024,
Le nombre de catastrophes naturelles en Amérique latine et dans les Caraïbes a presque doublé entre les décennies 1980 et 2010, faisant de cette région la zone géographique la plus touchée. Face aux dégâts économiques et sociaux engendrés par les catastrophes naturelles en chaîne (destruction des infrastructures (routes, ponts et réseaux d’électricité), destruction du capital physique et dégradation du capital humain), il est nécessaire d’améliorer la résilience de la zone par la mise en place de politiques d’atténuation et d’adaptation au changement climatique qui se révèlent très coûteuses. Or le constat dressé lors de la COP28 à Dubaï est sans appel : l’Amérique latine et les Caraïbes font face à un important défaut de financement international de l’action pour le climat. Pour remédier aux effets du changement climatique, les financements multilatéraux devraient décupler par rapport à leurs niveaux de 2020. https://theconversation.com/comment-financer-les-politiques-climatiques-en-amerique-latine-et-dans-les-cara-bes-220866
Permalink[article]How renewables corporations are exploiting the Global South - In : NEW INTERNATIONALIST, January-February 2024 (01/01/2024), N°547,
La station d'énergie solaire (aka Noor I) de Ouarzazate au Maroc a été reliée au réseau national en 2016. Deux tranches supplémentaires, Noor II et Noor III, ont été respectivement ajoutées en 2018 et 2019. Or cette entreprise dirigée par l'Arabie saoudite n'a pas rempli ses engagements d'amélioration des conditions de vie des communautés locales. Les éleveurs vivant du pastoralisme sur ces terres ancestrales ont été payés une misère pour l'installation de ces stations et n'ont pas été informés des impacts environnementaux sur la raréfaction des ressources en eau. Parallèlement, la dette du Maroc s'est alourdie de 9 milliards de dollars pour ce projet, sous forme de prêts de la Banque mondiale, la Banque européenne d'investissement et de la Banque africaine de développement, ce qui signifie plus de dette publique pour un pays déjà surendetté. Ce tropisme des terres désertiques du Sahara contribue à justifier le néocolonialisme vert, qui n'est que la prolongation des relations coloniales de pillage des ressources des pays du Sud, au prétexte de produire des énergies renouvelables destinées à l'Europe. https://newint.org/story/climate/2024/01/02/how-renewables-corporations-are-exploiting-global-south
Permalink[article]L’aide atténue-t-elle l’effet de la vulnérabilité sur la croissance économique dans les petits États insulaires en développement ? NDAMSA, Dickson Thomas - In : MONDES EN DEVELOPPEMENT, 2023/4 (01/12/2023), N°204, P. 59-78
Cet article a pour objectif d’examiner l’efficacité de l’aide publique au développement dans les petits États insulaires en développement (PEID). Il s'interroge sur la contribution de l'aide étrangère visant à l’amélioration de la croissance et si son efficacité est assurée par son rôle stabilisateur sur la vulnérabilité.
Permalink[article]Amérique latine : les nouveaux conflits NATANSON, José ; CORTES, Alexis - In : ALTERNATIVES SUD, 4e trimestre 2023 (01/12/2023), VOL. 30-2023/4, 172 P.
Malgré la diversité des États d'Amérique latine, en superficie, en poids démographique et en évolution politique, ce dossier sur les nouveaux conflits cernent plusieurs grandes tendances communes à l’œuvre depuis le début de ce siècle : du boom des matières premières et des euphories extractivistes au crises économiques et politiques actuelles, de la vague des pouvoirs de gauche aux alternances populistes ou plus classiques en cours. Ces fluctuations n'empêchent pas des mouvements revendicatifs de se manifester : luttes sociales, mouvements des peuples autochtones s'essayant aux autonomies de droit ou de fait, mobilisations féministes en reconnaissance d'égalité, organisations écologistes et paysannes défendant leurs territoires ; tandis que de puissantes dynamiques réactionnaires s'opposent au changement et prônent l'ordre et la sécurité.
Permalink[article]Amérique latine : poussées progressistes, réactions conservatrices - In : ALTERNATIVES SUD, 4e trimestre 2023 (01/12/2023), VOL. 30-2023/4, P. 7-22
Plusieurs lames de fonds économiques, sociopolitiques et culturelles traversent l'Amérique latine de part en part. Entre euphorie extractiviste et périodes de crise, virages à gauche ou à droite, velléités intégrationnistes et rivalités hégémoniques, le climat est à l'instabilité démocratique, à la violence, aux émigrations et même à la remilitarisation. Rébellions émancipatrices et mobilisations réactionnaires ajoutent aux tensions en cours. (résumé auteur).
PermalinkN°268 - décembre 2023 - L’arnaque verte : oppression, conflits et résistance (Bulletin de MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES) / Joanna CABELLO
Permalink[article]Dossier : Planification, urbanisation et politiques publiques dans la région de Carajás - In : CONFINS, 2023/4 (01/12/2023), N°61,
Ce dossier rassemble différents articles ayant trait aux politiques publiques d'aménagement du territoire et d'urbanisation dans la région de Carajas, située dans l'État du Pará, en Amazonie brésilienne. L'objectif du premier article est de comprendre l'urbanisation et l'aménagement de l'Amazonie à partir des apports de Bertha Becker. Il analyse ce qui a soutenu, au cours des deux premières décennies du XXIe siècle, la croissance économique de la région amazonienne de Carajás, bien supérieure à celle des autres régions brésiliennes. Les autres articles présentent les potentialités de la géodiversité, en particulier sa consolidation par les politiques publiques prenant en compte l’importance du géotourisme et le développement territorial et socio-environnemental de la région de Carajás. Le sud-est du Pará fait partie d’un territoire ethnique et environnemental complexe en Amazonie orientale, avec un long processus d’occupation par les peuples autochtones et des populations migrantes. la socio-biodiversité (reflet de l'interaction des populations avec l'environnement) constitue une alternative pour le développement durable de la région, conciliant conservation de l'environnement, génération de revenus et respect de la culture traditionnelle, qui doit être soutenue par une législation appropriée. https://journals.openedition.org/confins/55368
Permalink[article]Quant aux projets carbone en Amazonie : comment justifier des contrats qui durent une génération ? - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, décembre 2023 (01/12/2023), N°268, P. 17-20
Les projets de compensation de carbone mettent en péril l'agriculture itinérante, la coupe d'arbres pour les besoins essentiels et d'autres pratiques millénaires des peuples autochtones et des communautés traditionnelles de l'Amazonie. Les contrats de projets carbone sapent les stratégies locales de développement durable sans aucune considération pour les besoins des populations. L'article se penche sur les contrats abusifs pour la mise en place de projets REDD dans la région amazonienne du Brésil, en particulier sur la manière dont ils portent atteinte aux pratiques autochtones millénaires et à l'avenir des générations futures de ces communautés. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/B268_FR.pdf
PermalinkN°61 - 2023/4 - La santé au Brésil (Bulletin de CONFINS) / Sébastien VELUT
Permalink[article]Le recul de la France en Afrique : une perte de crédibilité mondiale - In : THE CONVERSATION, 15 novembre 2023 (15/11/2023), 15/11/2023,
Depuis les putschs qui se sont succédé en Afrique francophone depuis 2020, La France subit la généralisation de l’hostilité populaire contre sa politique extérieure en Afrique, notamment au Sahel. La première conséquence est la remise en cause de son travail sécuritaire sur le sol africain, la France étant considérée comme le "gendarme de l’Afrique", de sorte qu'elle perd son rôle de meilleur allié des États-Unis dans la lutte contre le djihadisme en Afrique. La seconde incidence concerne le rang de la France aux Nations unies. Membre du Conseil de sécurité, la France y rédige les projets de résolution pour les affaires africaines, grâce au poste de Secrétaire général adjoint aux opérations du maintien de la paix. Avec le retrait de la France, le rôle de porte-parole des pays africains que l'État français s’était auto-attribué dans les instances multilatérales (G7, G20, etc.) n’est plus crédible. Et, au sein de l'Union européenne, certains États-membres qui désapprouvaient silencieusement la politique africaine de la France, la critiquent maintenant ouvertement. https://theconversation.com/le-recul-de-la-france-en-afrique-une-perte-de-credibilite-mondiale-217735
Permalink[article]Les plates-formes de glace du Groenland, des « barrages » naturels protégeant la calotte polaire qui s’affaiblissent CHAPUIS, Anne ; JAGER, Eliot - In : THE CONVERSATION, 7 novembre 2023 (07/11/2023), 07/11/2023,
Contrairement à leurs voisins, qui ont commencé à perdre de la masse dès le début des années 1980-1990, les glaciers du nord du Groenland, qui possèdent assez de glace pour élever le niveau marin de plus de deux mètres, sont restés relativement stables jusqu'à maintenant. Glaciers aux caractéristiques uniques, une fois arrivés au niveau de l’océan, ils se mettent à flotter et forment des plates-formes de glace de plusieurs dizaines, voire centaines de kilomètres de long, qui agissent comme d’immenses "barrages" gelés régulant la quantité de glace déversée dans l’océan. Or ces plates-formes s’amenuisent et trois d’entre elles se sont déjà effondrées depuis le début des années 2000, ce qui menace l'existence-même des glaciers groenlandais et contribue à accélérer l’augmentation du niveau marin. L'article décrypte l’évolution de ces glaciers et le fonctionnement des calottes polaires puis explique les processus complexes de l’interface air, eau et glace, avant d'évoquer les conséquences pour l’élévation du niveau des mers. https://theconversation.com/les-plates-formes-de-glace-du-groenland-des-barrages-naturels-protegeant-la-calotte-polaire-qui-saffaiblissent-217104
Permalink[article]Les Terres australes et antarctiques françaises, des territoires méconnus face à des défis majeurs CHOQUET, Anne - In : THE CONVERSATION, 6 novembre 2023 (06/11/2023), 06/11/2023,
En novembre 2023, la France accueille le One Planet – Polar Summit, Sommet international lors duquel la proposition de loi de programmation polaire pour les années 2024 à 2030 devrait être votée. Les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) sont au cœur de cette proposition de loi sur le budget pour la recherche polaire. Composés de cinq districts (l’archipel Crozet, les îles Kerguelen, Saint-Paul et Amsterdam, les îles Éparses et la terre Adélie), ces territoires restent méconnus du grand public, alors que ces collectivités ultra-marines sont confrontées à des défis statutaires (gouvernance et souveraineté territoriale contestée par la France), géopolitiques (différends territoriaux avec les autres États "possessionnés") et environnementaux (préservation d'une biodiversité unique et protection des écosystèmes). https://theconversation.com/les-terres-australes-et-antarctiques-francaises-des-territoires-meconnus-face-a-des-defis-majeurs-216997
Permalink[article]L’État en développement et le nouvel “Instrument international juridiquement contraignant sur la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale” - In : MONDES EN DEVELOPPEMENT, 2023/3 (01/11/2023), N°203, P. 11-31
L’article aborde du point de vue de l’État en développement l’"Instrument international juridiquement contraignant sur la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale" et les évolutions du droit international de la mer qu’il comporte. Le maintien de la diversité biologique marine éloignée pour elle-même ou en situation d’être exploitée représente un domaine original du droit international du développement qui implique une coopération forte dédiée aux transferts de connaissances scientifiques et de technologies marines. (Résumé d’éditeur).
Permalink[article]A systematic review of coral reef, mangrove, and seagrass ecosystem services in Pacific Small Island Developing States - In : MONDES EN DEVELOPPEMENT, 2023/3 (01/11/2023), N°203, P. 125-149
"Mettant en évidence les multiples contributions des écosystèmes au bien-être humain, l'évaluation des services écosystémiques (SE) est reconnue comme un outil pertinent pour soutenir la protection et la gestion durable de la nature. Après examen de la littérature sur les SE de coraux, mangroves et herbiers dans les petits États insulaires en développement du Pacifique, pays hautement vulnérables aux changements océaniques, nos résultats mettent en évidence des lacunes géographiques et méthodologiques, et soulignent la nécessité d'utiliser des indicateurs non monétaires dans les évaluations de SE, et de prendre davantage en compte la littérature grise dans l'analyse des SE." (Résumé d'éditeur).
Permalink[article]Est-il encore temps d’empêcher l’exploitation minière des fonds marins ? - In : THE CONVERSATION, 29 octobre 2023 (29/10/2023), 29/10/2023,
Deux logiques opposées s’affrontent concernant les fonds marins, dernière "frontière" de la planète qui ne soit pas encore totalement explorée. D’un côté, la logique commerciale et prédatrice des multinationales minières, de l’autre la logique humaniste qui considère les fonds marins et le sous-sol des océans comme un bien commun. En juillet 2023 s’est tenue à Kingston (Jamaïque) une réunion de l’Agence internationale des fonds marins (AIFM), organisme dépendant de l’ONU, qui s’est achevée par un "sursis" fragile pour les défenseur·es de la protection des océans. En juin 2025, La France organisera avec le Costa Rica la prochaine Conférence des Nations unies sur les océans. L’enjeu du rendez-vous est crucial : il s’agit de faire adopter formellement un moratoire sur l’exploitation minière des grands fonds marins, afin de protéger l’écosystème des océans et de freiner le réchauffement climatique. https://theconversation.com/est-il-encore-temps-dempecher-lexploitation-miniere-des-fonds-marins-215087
Permalink[article]Sommet des Trois Bassins : que peut-on attendre d’une « OPEP des forêts » ? - In : THE CONVERSATION, 25 octobre 2023 (25/10/2023), 25/10/2023,
En octobre 2023 à Brazzaville (République du Congo), les pays des trois principaux bassins de forêts primaires de la planète (forêt Amazonienne, bassin du Congo, forêt de Bornéo et du Mékong) ont tenu une réunion surnommée "OPEP des forêts". Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, le président brésilien Lula, et bon nombre d’élu·es, scientifiques et représentant·es des peuples autochtones des trois continents ont fait le déplacement, dans l'objectif affiché de créer une "Alliance mondiale des Trois Bassins". Ces bassins forestiers regroupent l’essentiel des forêts tropicales du monde, soit 80 % des poumons verts et trois quarts de la biodiversité mondiale, mais sont aussi les plus grands sites de déforestation. Cette alliance semble pertinente pour les pays concernés afin d'éviter une concurrence pour l’obtention des financements du Nord et d'empêcher les effets de fuite, mais aussi pour monétiser les mesures de protection des forêts. https://theconversation.com/sommet-des-trois-bassins-que-peut-on-attendre-dune-opep-des-forets-216396
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