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[article]Du bon usage du "judéo-christianisme" - In : CONFLUENCES MEDITERRANEE, automne 2018 (01/10/2018), N°106, P. 211-217
L'expression "civilisation judéo-chrétienne", de plus en plus utilisée, demande à être discutée quant à son contenu comme à ses dérives possibles, propices à un repli identitaire. Cette vision ethno-religieuse de l'Europe est réductrice. Elle peut recouvrir des non-dits comme l'occultation de l'apport de la civilisation arabe et relever d'un réflexe de défense devant l'affaiblissement de l'influence politique de l'Europe.
[article]
Titre : Du bon usage du "judéo-christianisme" Type de document : texte imprimé Auteurs : Mohammed BETTAHAR Année de publication : 2018 Article en page(s) : P. 211-217 Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
SYSTÈMES DE VALEURS ; Religion ; Christianisme ; Judaïsme ; Islam ; Identité culturelle ; Civilisation
Thésaurus Géographique
EuropeRésumé : L'expression "civilisation judéo-chrétienne", de plus en plus utilisée, demande à être discutée quant à son contenu comme à ses dérives possibles, propices à un repli identitaire. Cette vision ethno-religieuse de l'Europe est réductrice. Elle peut recouvrir des non-dits comme l'occultation de l'apport de la civilisation arabe et relever d'un réflexe de défense devant l'affaiblissement de l'influence politique de l'Europe. Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=75833
in CONFLUENCES MEDITERRANEE > N°106 (automne 2018) . - P. 211-217[article]Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 9030 CM CONF/MED N°106 autres textes imprimés 34 - CDTM (Montpellier) Disponible [article]Les chivas des routes andines - In : BOUTS DU MONDE, automne 2018 (01/10/2018), N°36, P. 130-137
"Elles sont où alors, ces fameuses chivas ?" demande l'auteur à un Colombien rencontré dès son arrivée à Bogota. Ces camions-bus peints sont de véritables monuments nationaux en Colombie et sont menacés de disparaître, peu à peu transformés en attractions touristiques et remplacés par des moyens de transport plus modernes. Mais Anthony Bourasseau les a finalement trouvées ces fameuses chivas perdues au milieu des montagnes andines, au creux des bourgades escarpées de Manizales, Villamaria ou Andes, où ces camions bariolés sont devenus patrimoine culturel et où les habitants leur vouent un culte légendaire.
[article]
Titre : Les chivas des routes andines Type de document : texte imprimé Auteurs : Anthony BOURASSEAU Année de publication : 2018 Article en page(s) : P. 130-137 Note générale : Photographies de l'auteur. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
CULTURE ; Transport routier ; Patrimoine culturel ; Identité culturelle ; Société
Thésaurus Géographique
ColombieRésumé : "Elles sont où alors, ces fameuses chivas ?" demande l'auteur à un Colombien rencontré dès son arrivée à Bogota. Ces camions-bus peints sont de véritables monuments nationaux en Colombie et sont menacés de disparaître, peu à peu transformés en attractions touristiques et remplacés par des moyens de transport plus modernes. Mais Anthony Bourasseau les a finalement trouvées ces fameuses chivas perdues au milieu des montagnes andines, au creux des bourgades escarpées de Manizales, Villamaria ou Andes, où ces camions bariolés sont devenus patrimoine culturel et où les habitants leur vouent un culte légendaire. Type de contenu : témoignage ; expérience, entretien Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=75191
in BOUTS DU MONDE > N°36 (automne 2018) . - P. 130-137[article]Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité MCM01937 MCM P EXP BOU autres textes imprimés 44 - MCM (Nantes) Disponible [article]Au cœur de la jungle - In : BOUTS DU MONDE, automne 2018 (01/10/2018), N°36, P. 118-129
Peureuse, pas très sportive mais aventureuse, l'auteure s'est enfoncée dans la jungle amazonienne, au nord de la Bolivie, sans préparation particulière et en choisissant les villages les plus isolés, pour dessiner les habitants et leur habitat au cœur de la forêt amazonienne. Elle revient de son expédition avec des portraits d'une grande humanité et des souvenirs de rencontres avec les villageois de San Luis Chico, étonnés de voir une femme s'aventurer seule dans la jungle.
[article]
Titre : Au cœur de la jungle Type de document : texte imprimé Auteurs : Slovia ROGINSKI Année de publication : 2018 Article en page(s) : P. 118-129 Note générale : Carte de l'Amazonie au nord de la Bolivie, à la frontière avec le Brésil et le Pérou. Dessins à l'encre de l'auteure. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
CULTURE ; Amérindien Amérindienne ; Identité culturelle ; Village ; Habitat ; Interculturalité ; Biodiversité ; Écosystème
Thésaurus Géographique
Amazonie ; BolivieRésumé : Peureuse, pas très sportive mais aventureuse, l'auteure s'est enfoncée dans la jungle amazonienne, au nord de la Bolivie, sans préparation particulière et en choisissant les villages les plus isolés, pour dessiner les habitants et leur habitat au cœur de la forêt amazonienne. Elle revient de son expédition avec des portraits d'une grande humanité et des souvenirs de rencontres avec les villageois de San Luis Chico, étonnés de voir une femme s'aventurer seule dans la jungle. Type de contenu : témoignage ; expérience, entretien Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=75190
in BOUTS DU MONDE > N°36 (automne 2018) . - P. 118-129[article]Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité MCM01937 MCM P EXP BOU autres textes imprimés 44 - MCM (Nantes) Disponible [article]Au cœur du territoire des terrifiants réducteurs de têtes OMIDVAR, Abdullah - In : BOUTS DU MONDE, automne 2018 (01/10/2018), N°36, P. 76-91
En 1954, deux frères iraniens préparent un périple de dix ans à la rencontre des peuples premiers. Après avoir vécu auprès des aborigènes d'Australie et des Inuits d'Alaska, ils décident d'organiser une expédition au cœur de l'Amazonie. En mars 1959, ils séjournent dans les tribus Tucano et Yagua, avant de se diriger en canoë vers le territoire des Jivaros, connus pour réduire les têtes de leurs ennemis. Après des jours de navigation pénible sur le fleuve Amazone infesté de piranhas puis sur les rivières Marañon et Makumo, à la frontière entre le Pérou et l'Equateur, la perspective de rencontrer les Jivaros terrifie les aventuriers, qui atteignent leur sanctuaire marqué par deux flèches plantées en croix sur la rive. A l'issue d'un temps d'observation mutuelle interminable mais nécessaire, pour éviter à l'expédition un destin funeste, les auteurs commencent par offrir des cadeaux à leurs hôtes et montrer leur matériel photographique. Peu à peu, ils gagnent la confiance du chaman de la tribu qui consent à expliquer le rite des têtes réduites, les tsantzas, sans dévoiler la composition de la mixture brunâtre dans laquelle les têtes évidées sont plongées pendant trois jours.
[article]
Titre : Au cœur du territoire des terrifiants réducteurs de têtes Type de document : texte imprimé Auteurs : Issa OMIDVAR ; Abdullah OMIDVAR Année de publication : 2018 Article en page(s) : P. 76-91 Note générale : Photographies des auteurs. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
CULTURE ; Ethnie ; Identité culturelle ; Culture traditionnelle ; Structure sociale ; Communauté villageoise ; Animisme ; Interculturalité
Thésaurus Géographique
Amazonie ; Pérou ; EquateurRésumé : En 1954, deux frères iraniens préparent un périple de dix ans à la rencontre des peuples premiers. Après avoir vécu auprès des aborigènes d'Australie et des Inuits d'Alaska, ils décident d'organiser une expédition au cœur de l'Amazonie. En mars 1959, ils séjournent dans les tribus Tucano et Yagua, avant de se diriger en canoë vers le territoire des Jivaros, connus pour réduire les têtes de leurs ennemis. Après des jours de navigation pénible sur le fleuve Amazone infesté de piranhas puis sur les rivières Marañon et Makumo, à la frontière entre le Pérou et l'Equateur, la perspective de rencontrer les Jivaros terrifie les aventuriers, qui atteignent leur sanctuaire marqué par deux flèches plantées en croix sur la rive. A l'issue d'un temps d'observation mutuelle interminable mais nécessaire, pour éviter à l'expédition un destin funeste, les auteurs commencent par offrir des cadeaux à leurs hôtes et montrer leur matériel photographique. Peu à peu, ils gagnent la confiance du chaman de la tribu qui consent à expliquer le rite des têtes réduites, les tsantzas, sans dévoiler la composition de la mixture brunâtre dans laquelle les têtes évidées sont plongées pendant trois jours. Type de contenu : témoignage ; expérience, entretien Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=75187
in BOUTS DU MONDE > N°36 (automne 2018) . - P. 76-91[article]Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité MCM01937 MCM P EXP BOU autres textes imprimés 44 - MCM (Nantes) Disponible [article]Les disparus du Guatemala - In : XXI, automne 2018 (01/10/2018), N°44, P. 74-93
Trente ans après la guerre civile (1960-1996) et le génocide qui a fait 7000 victimes, les Indiens mayas ixil cherchent leurs morts dans les centaines de charniers éparpillés au cœur des montagnes guatémaltèques, pour enfin faire leur deuil. Dans les années 1980, l'armée et les milices ont affamé, violé et massacré les Indiens mayas ixil, au prétexte qu'ils étaient pro-guérilla. 70 à 90 % des villages ont été détruits, soit un sixième du peuple ixil : un génocide dénoncé par les Nations Unies.
[article]
Titre : Les disparus du Guatemala Type de document : texte imprimé Auteurs : Daniele VOLPE Année de publication : 2018 Article en page(s) : P. 74-93 Note générale : Récit photo de Daniele Volpe. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
POLITIQUE ; Génocide ; Guerre civile ; Exaction militaire ; Ethnie ; Minorité ; Amérindianité
Thésaurus Géographique
GuatemalaRésumé : Trente ans après la guerre civile (1960-1996) et le génocide qui a fait 7000 victimes, les Indiens mayas ixil cherchent leurs morts dans les centaines de charniers éparpillés au cœur des montagnes guatémaltèques, pour enfin faire leur deuil. Dans les années 1980, l'armée et les milices ont affamé, violé et massacré les Indiens mayas ixil, au prétexte qu'ils étaient pro-guérilla. 70 à 90 % des villages ont été détruits, soit un sixième du peuple ixil : un génocide dénoncé par les Nations Unies. Type de contenu : témoignage ; expérience, entretien Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=75174
in XXI > N°44 (automne 2018) . - P. 74-93[article]Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 7004 MCM REV XXI autres textes imprimés 44 - MCM (Nantes) Disponible [article]Droit à la ville, multiculturalisme et minorités ethniques dans les villes latino-américaines : Le cas de Mexico - In : PROBLEMES D'AMERIQUE LATINE, 2018/3 (01/10/2018), N°110, P. 61-80
Mexico a signé en 2010 la Charte de Mexico pour le droit à la ville. Cet article analyse les traductions locales du multiculturalisme et du droit à la ville, et leurs points de dialogue. Il montre comment le droit à la ville à Mexico est réinterprété à la faveur des minorités ethniques, du fait de l'émergence dans les années 2000 d'un important réseau d'acteurs et d'institutions engagés sur la question indienne et les discriminations issues du multiculturalisme. Il constate également les obstacles similaires auxquels sont confrontés ces deux paradigmes politiques, en particulier pour passer des déclarations de principe à la réduction effective des inégalités sociales.
PermalinkVOL. 30, N°174 - octobre-décembre 2018 - Exils syriens en Europe (Bulletin de MIGRATIONS SOCIETE) / Léo FOURN
Permalink[article]La haine des cieux GUILLAUME, Benoît - In : XXI, automne 2018 (01/10/2018), N°44, P. 168-199
En Birmanie, les moines bouddhistes attisent le racisme envers les Rohingyas, minorité musulmane quasiment apatride persécutée par l'armée et la population birmane majoritairement islamophobe. Ashin Wirathu, bonze surnommé le "Hitler birman", est à la tête de Ma Ba Tha, mouvement nationaliste extrémiste, qui incite au meurtre de musulmans dans ses prêches virulents. Pour les Bamar, ethnie majoritaire en Birmanie, le bouddhisme est indissociable de l'identité birmane. D'ailleurs, on ne parle pas des Rohingyas, on dit Bengali pour souligner que ces gens-là sont originaires du Bangladesh.
Permalink[article]Immense DERDOS, Claude - In : BOUTS DU MONDE, automne 2018 (01/10/2018), N°36, P. 48-55
A bord de la goélette Vaihéré, les auteurs accompagnent les voyageurs au bout de leurs rêves d'aventure, s'enfonçant dans les méandres des canaux de la Terre de Feu, au cœur de la Patagonie et au milieu de l'immensité des éléments. Les îles patagones sont très accidentées et recouvertes d'une végétation rase à cause des vents incessants. Quelques arbustes poussent à l'horizontale, épousant la roche. Ces paysages uniques et beaucoup plus lumineux qu'on ne l'imagine fascinent les voyageurs en quête de terres inconnues. Mais l'objectif absolu reste le cap Horn qui marque la frontière entre deux titans, l'océan Pacifique et l'Atlantique.
Permalink[article]Mers du Sud - In : BOUTS DU MONDE, automne 2018 (01/10/2018), N°36, P. 56-63
En quarante-cinq ans de vie, le porte-hélicoptères Jeanne-d'Arc de la Marine nationale, affectueusement appelée la Jeanne par les marins, a parcouru toutes les mers du monde. L'auteur a embarqué pour la dernière campagne vers le cap Horn, Ushuaia et les chenaux de Patagonie. Une fois passés les Quarantièmes rugissants au large de la côte Est argentine, la zone maritime devient déserte et les marins de la Jeanne ont l'impression d'être seuls à descendre si loin vers les terres australes. L'approche du cap Horn est laborieuse, dans un horizon bouché par la brume, et la navigation est ralentie par un vent qui forcit et une mer qui se creuse de plusieurs mètres. Le commandant fait ensuite route vers le canal de Beagle, qui sépare le Chili de l'Argentine, pour atteindre la mythique Ushuaia, ville encaissée au pied des montagnes enneigées, aux maisons en bois peintes de couleurs vives.
Permalink[article]Le paradis morcelé DRUON, Emilie - In : BOUTS DU MONDE, automne 2018 (01/10/2018), N°36, P. 92-105
Durant vingt ans, les auteurs sont retournés régulièrement au milieu de la jungle guyanaise pour redécouvrir sans cesse la forêt amazonienne, ses habitants, sa faune et sa flore. Les dessins d'Etienne Druon racontent l'urgence de montrer la beauté mais aussi la fragilité de ce paradis morcelé par les activités humaines. Dans la moiteur du climat et de la terre boueuse, l'homme est face à la nature et à la destruction de l'environnement par sa propre main : orpaillage, déforestation, armes à feu. Dans ce chaos, les visages des Amérindiens émergent, incarnant la face cachée d'une Amazonie en guerre contre la course au profit et en quête d'une autre humanité.
Permalink[article]Paysages d'éternité - In : BOUTS DU MONDE, automne 2018 (01/10/2018), N°36, P. 22-33
Gildas Chasseboeuf est un véritable aventurier breton, qui a commencé à naviguer à l'âge de 6 ans et dont les voyages parlent d'océan et de bateaux. Après une traversée en cargo d'Anvers à Rio de Janeiro, son objectif est la Terre de Feu en Patagonie et ses "paysages d'éternité". A Ushuaia, il traîne sur les pontons dans l'espoir d'embarquer vers le cap Horn, comme tous les navigateurs qui l'ont précédé dans l'aventure, au milieu des montagnes confrontées à la furie de l'océan, avec une merveilleuse sensation de fragilité. "Quand on a navigué sur la côte nord de la Bretagne, il paraît qu'on peut naviguer sur toutes les mers du monde"...
PermalinkN°106 - automne 2018 - République et islam : défis croisés (Bulletin de CONFLUENCES MEDITERRANEE) / Haoues SENIGUER
Permalink[article]La survivante de l'Himalaya CHASSAGNE, Léa - In : XXI, automne 2018 (01/10/2018), N°44, P. 30-45
Du haut de ses 8125 mètres d'altitude, le Nanga Parbat dans l'Himalaya fait rêver Elisabeth Revol et Tomasz Mackiewicz, qui réussissent le pari fou d'en faire l'ascension à l'hiver 2017, en "style alpin" sans assistance. Ensemble ils atteignent le sommet mais, au moment de célébrer leur victoire, Tomasz devient presque aveugle et perd ses forces. Est-ce dû à l'épuisement ? Est-ce le dernier stade du mal des montagnes ? La haute altitude mine les organismes et se joue de la vie, même des plus aguerris. Devant cette précarité absolue, Elisabeth prend le bras de Tomasz et le guide vers la descente. Mais très vite il ne peut plus avancer. Ses pieds, ses mains et son nez sont gelés. Rester auprès d'un compagnon que plus rien ne semble pouvoir sauver, les secours étant impuissants, c'est prendre le risque de l'accompagner dans la mort. Le laisser, c'est la certitude de vivre avec la culpabilité. Après une dernière nuit de lutte dans l'attente vaine des secours, Elisabeth doit abandonner Tomasz et rentrer seule.
Permalink[article]Terre de Feu & fin du monde - In : BOUTS DU MONDE, automne 2018 (01/10/2018), N°36, P. 64-75
En plein hiver, Gisèle Lesplingard a embarqué sur la Croix Saint-Paul, vieux voilier habitué des expéditions maritimes, pour se rendre en Terre de Feu et naviguer dans le mythique canal de Beagle et le long de la cordillère de Darwin. La voyageuse a suivi les pas des explorateurs jusqu'à Ushuaia et a même franchi le cap Horn. En cette saison, la région est battue par des dépressions qui se déplacent d'ouest en est, accompagnées de violentes rafales de vent qui laissent parfois échapper quelques rayons de soleil, histoire de dire que ce n'est pas encore la fin du monde.
Permalink[article]Terres fantômes patagones - In : BOUTS DU MONDE, automne 2018 (01/10/2018), N°36, P. 16-21
Les photographies en noir et blanc de Catherine Gaulmier traduisent l'immensité des paysages, la force des éléments et les ombres fantomatiques des glaciers de Patagonie. Depuis la mort tragique de son frère, l'auteure cherche des réponses existentielles et se sent enfin revivre au bout du bout de la Terre, inhabité, sauvage mais relié au monde comme un cordon ombilical. Les terres déchirées des îles patagones, le glacier Perito Moreno et le détroit de Magellan offrent l'écrin d'une solitude salvatrice, propice à la renaissance.
Permalink[article]A travers la cordillère de Darwin - In : BOUTS DU MONDE, automne 2018 (01/10/2018), N°36, P. 34-47
En 2011, six hommes du Groupe militaire de haute montagne de Chamonix (GMHM) ont réalisé la première traversée -et la seule à ce jour- de la cordillère de Darwin, chaîne de montagnes de 150 kilomètres de long, située à l'extrémité sud de la cordillère des Andes. La région, souvent décrite comme la plus inhospitalière du monde, n'est toujours pas cartographiée avec précision. Malgré une préparation minutieuse de l'expédition pendant un an, le lieutenant Didier Jourdain et ses coéquipiers ont affronté avec angoisse la neige, les glaciers, les séracs et les vents violents. Partis du fjord Martinez au bord du canal de Cockburn, à l'ouest de la cordillère de Darwin, ils ont parcouru 250 kilomètres (en comptant les repérages et les dénivelés) jusqu'à la Bahia Yendegaya, au bord du canal de Beagle.
Permalink[article]L'usine à rêves DUBRAY, Anne-Hélène - In : XXI, automne 2018 (01/10/2018), N°44, P. 122-131
Ils sont ouvriers, syndicalistes ou anciens détenus. Le réalisateur Stéphane Brizé les a choisis pour jouer dans son film "En guerre", l'histoire d'une révolte de salariés contre la fermeture de leur usine, parce qu'il souhaitait de vrais ouvriers dans leur propre rôle. Pour Mélanie, soudeuse au chômage, tout commence par le malentendu d'une offre de Pôle Emploi. Lorsque la jeune femme se présente à l'entretien d'embauche, elle se retrouve dans une salle du cinéma indépendant Les Montreurs d'images et doit répondre à des questions devant une caméra. Tous les acteurs en herbe ont suivi le même parcours et se sont rendus au casting, de peur d'être radiés des listes du chômage. Aucun n'a lu le scénario mais tous se laissent porter par cette épopée collective.
Permalink[article]Les voix de la forêt - In : BOUTS DU MONDE, automne 2018 (01/10/2018), N°36, P. 106-117
En février 2018, la reporter et anthropologue Lila Akal s'est enfoncée dans la jungle primaire de Colombie, pour partir à la rencontre des populations amazoniennes et recueillir leurs témoignages. Son voyage commence à Puerto Nariño, village situé au cœur du resguardo Ticoya bénéficiant depuis 2012 de la certification "tourisme durable", ce qui a entraîné un afflux de visiteurs mettant en péril l'écosystème local. Pourtant, le resguardo est protégé par l'Igapo Project (en langue tupi, un igapo désigne une partie de la forêt qui reste marécageuse après le retrait des eaux de crue), initié pour faire entendre les voix des populations amazoniennes et sensibiliser l'opinion publique aux menaces qui pèsent sur cette région à la biodiversité foisonnante, en articulant problématiques environnementales et droits de l'homme.
Permalink[article]Le centre du monde - In : BOUTS DU MONDE, été 2018 (01/07/2018), N°35, P. 96-105
Il n'est pas besoin de connaître la signification des sculptures et bas-reliefs pour être touché par la féérie des temples d'Angkor. Toutefois, l'auteur a tenu à en savoir le plus possible avant d'oser pénétrer ces ruines jadis "le centre du monde". Après plusieurs années d'étude des textes historiques, il se rend enfin dans la forêt de Kampong Thom, à la découverte des premiers temples construits un demi-millénaire avant les temples centraux d'Angkor. Après s'être imprégné de la géographie et de la symbolique sacrée hindouistes, après avoir pris d'innombrables clichés des sculptures aux infinis détails, il se dirige vers Siem Reap, ville-champignon qui accueille chaque année deux millions de touristes. Quelle n'est pas sa déception en découvrant le temple d'Angkor en piteux état, aux tours effondrées, où grouillent des touristes bruyants et ravageurs ?
Permalink[article]Au comptoir de Beyrouth - In : BOUTS DU MONDE, été 2018 (01/07/2018), N°35, P. 46-53
Avant de partir au Liban, Bertrand Ollivier n'avait qu'une vision confuse de cette ville et de ses habitants, où s'entrechoquaient francophonie, photos de guerre et richesse exubérante, sur fond de soirées insouciantes dans les beaux quartiers. Au comptoir de Kayan, à une centaine de kilomètres du chaos syrien, le voyageur découvre la culture profonde qui se cache derrière les apparences et mesure la toute puissance communautaire où le religieux et le politique sont omniprésents. Parallèlement, pour la jeune génération de Libanais multilingues, l'interculturalité n'est pas seulement un vernis politique posé après la guerre civile pour guérir les plaies du communautarisme, il est le reflet des capacités d'adaptation de cette jeunesse éduquée et ambitieuse, qui rêve d'autres horizons.
PermalinkN°35 - été 2018 - Folles métropoles (Bulletin de BOUTS DU MONDE) / William MAUXION
Permalink[article]Folles métropoles - In : BOUTS DU MONDE, été 2018 (01/07/2018), N°35, P. 24-29
Hélène Chochois n'a jamais visité les villes qu'elle dessine. Mais l'imaginaire et la représentation mentale qu'elle se fait des métropoles ainsi que quelques livres imagés lui suffisent pour dessiner des cartes colorées, complexes, voire fantasmagoriques des villes les plus célèbres au monde, telles que Venise, Le Caire, Tombouctou ou Valparaiso. Il n'est pas question de représenter la ville comme un plan-guide touristique mais de produire un carnet de voyage en 3D, qui recrée l'ambiance, les couleurs et la richesse des cultures des habitants.
Permalink[article]Au futur - In : BOUTS DU MONDE, été 2018 (01/07/2018), N°35, P. 70-77
Pourquoi visiter Songdo, ville futuriste située sur la côte ouest de la Corée du Sud ? Sécurité, hyperconnexion et équipements urbains ont tracé le plan de la ville qui donne à l'auteure le sentiment de voyager en utopie. Une atmosphère de film d'anticipation plane sur les avenues désertes bâties sur les polders de la mer Jaune. A soixante kilomètres de Séoul, la ville-laboratoire ultraconnectée de Songdo est le terrain d'expérimentation du groupe Cisco qui en supervise la construction de 2003 à 2022. Inspirée de Sydney ou New York, Songdo doit être un "aérotropolis" (contraction d'aéroport et de métropolis) relié à l'aéroport international d'Incheon par un spectaculaire viaduc. Cette "smart city", dont le cerveau central contrôle le trafic et la criminalité avec ses caméras de surveillance omniprésentes, symbolise aussi la dictature invisible du numérique, la tyrannie du bien-être et l'obsession de la sécurité.
Permalink[article]Misère du football africain - In : LE MONDE DIPLOMATIQUE, juillet 2018 (01/07/2018), N°772, P. 4-5
Lors de la coupe du monde de football en 2018, seuls deux États représentaient l'Afrique subsaharienne. Les pays riches accaparent les joueurs exceptionnels et les clubs locaux végètent.
Permalink[article]New York en roue libre - In : BOUTS DU MONDE, été 2018 (01/07/2018), N°35, P. 112-121
A New York, l'auteur n'a même pas pris le mythique métro. Glissant ses carnets à dessin dans son sac à dos et enfourchant sa bicyclette, Hugo Barros Costa a quadrillé à son rythme les quartiers de Brooklyn, du Bronx, du Queens et de Manhattan, pour ne pas perdre une miette de bâtiment ou d'infrastructure à dessiner. Fasciné par les volumineuses structures métalliques du métro ou des routes suspendues, il se sent enveloppé par l'atmosphère et le mobilier urbains : panneaux, feux de signalisation, néons publicitaires, câbles, escaliers, piliers lui fournissent l'adrénaline visuelle nécessaire à ses dessins.
Permalink[article]Pousser les portes - In : BOUTS DU MONDE, été 2018 (01/07/2018), N°35, P. 122-131
A La Havane, où les trottoirs sont une extension des habitations, Michel Durigneux a regardé par les fenêtres restées ouvertes, a poussé les portes et a pénétré dans les arrière-cours, avec l'aimable autorisation des habitants, pour prendre des photos insolites des chambres, des cuisines, des salles d'eau décrépies mais pleines de vie et de couleurs. Ces clichés donnent l'impression étrange de partager l'intimité des Cubains et d'être projeté dans leur quotidien.
Permalink[article]Schizo Tokyo - In : BOUTS DU MONDE, été 2018 (01/07/2018), N°35, P. 88-95
Les villes japonaises cachent leur complexité derrière une apparente simplicité des architectures et une quiétude policée des habitants. Tokyo ne fait pas exception et plonge le voyageur dans la perplexité. La capitale abrite toute la culture japonaise : mélange de modernité avant-gardiste et de traditions ancestrales, de politesse excessive et d'impudence surprenante. Marcher dans Tokyo c'est traverser une mosaïque de quartiers avec chacun une architecture, une ambiance, un mode de vie. Au détour des nombreux parcs et jardins, le voyageur découvre des petites maisons aux airs de campagne, des rues fleuries et silencieuses, coincées sous des autoroutes aériennes et quadrillées par une multitude de voies ferrées. Il faut accepter de ne rien comprendre et de se laisser surprendre par les contrastes qu'offre la ville à chaque coin de rue.
Permalink[article]Source d'énergie - In : BOUTS DU MONDE, été 2018 (01/07/2018), N°35, P. 54-63
L'enthousiasme qui émane des photographies de Pascal Mannaerts rivalise avec l'énergie de Hongkong, ville démesurée, inspirante et inépuisable où tous les univers se bousculent : immeubles de quarante étages aux couleurs saturées, temples minuscules cachés au fond des ruelles, marchés bourdonnants de jour comme de nuit, échoppes de "street food" installées dans des parkings souterrains. Chaque espace est optimisé et chaque Hongkongais y trouve sa place, de l'homme d'affaires en costume cravate au senior participant à une séance de taï chi dans un jardin public.
Permalink[article]Tsahal sur les écrans : "Les héros sont fatigués" - In : MAGHREB-MACHREK, 3e-4e trimestres 2018 (01/07/2018), N°237-238, P. 147-167
Étude de l'évolution de la représentation cinématographique de Tsahal, l'armée israélienne.
Permalink[article]Le village DAVINROY, Michel - In : BOUTS DU MONDE, été 2018 (01/07/2018), N°35, P. 78-87
Quelle étrange ville-État que Singapour, îlot de quarante kilomètres sur vingt niché au bout de la Malaisie ? Tout a commencé en janvier 2017 pour les auteurs qui pensent découvrir une destination exotique comme tant d'autres. Un an plus tard, ils se sont installés à Singa Pura (la ville du lion) et se sont fondus dans les trois principales communautés (Malais, Chinois et Indiens tamouls) qui font de leur mieux pour vivre ensemble et faire prospérer cette ville-État qui s'est enrichie avec le contrôle du commerce maritime dans le détroit de Malacca. La première impression dégagée par Singapour est puissante : exotisme asiatique des vieilles pierres côtoyant les bâtiments high-tech ultralumineux et les imposants gratte-ciel. Puis le voyageur est assailli de sentiments mitigés où se mêlent la sensation d'étouffer sous les interdictions (Singapour est la championne du monde des panneaux d'interdiction : interdiction de mâcher du chewing-gum, de manger dans le métro, etc.) et le plaisir d'un art de vivre cosmopolite.
Permalink[article]Voies d'émancipation des femmes musulmanes européennes - In : ALTERNATIVES SUD, 2e trimestre 2018 (18/06/2018), VOL. 25-2018/2, P. 143-156
La réhabilitation culturelle et intellectuelle des femmes musulmanes européennes passe aujourd'hui par la lutte contre les discriminations à l'école et au travail et par la création "d'espaces bienveillants". Cette démarche implique la connaissance de l'histoire des féminismes islamiques et la compréhension des concepts fondamentaux de la sociologie.
Permalink[article]Les alaouites au Liban : entre appartenance nationale et allégeance au régime syrien - In : CONFLUENCES MEDITERRANEE, été 2018 (01/06/2018), N°105, P. 79-96
Au Liban, les alaouites s'insèrent dans un régime pluri-confessionnel mais la situation est rendue plus complexe du fait des relations avec la Syrie. Une nouvelle loi électorale en 2017 tente de mieux gérer le multi-communautarisme avec une représentation parlementaire non confessionnelle, encore à titre temporaire.
Permalink[article]Le djihadisme européen, les acteurs, les actrices et la structure urbaine - In : CONFLUENCES MEDITERRANEE, été 2018 (01/06/2018), N°105, P. 183-198
Étude sociologique du djihadisme européen, à partir de la création de l’État islamique (2013-2016), qui provoque un changement radical par rapport à la période précédente (2000-2013). On voit apparaître de nouveaux acteurs : femmes, convertis, jeunes, en grande partie d'origine immigrée, parfois mentalement fragiles. Ils proviennent souvent de banlieues défavorisées, de "quartiers" spécifiques, se sentant exclus, passant par la délinquance et la prison. Les nouveaux radicalisés trouvent une nouvelle identité dans la socialisation djihadiste, leur sentiment d'infériorité laissant place à celui de supériorité.
Permalink[article]Le djihadisme français, avatar sinistre du voyage en Orient et produit monstrueux de la modernité - In : CONFLUENCES MEDITERRANEE, été 2018 (01/06/2018), N°105, P. 199-210
La radicalisation djihadiste repose sur une conception manichéenne de la dichotomie entre Orient et Occident, tous deux constructions imaginaires. Le djihadisme français a une dimension initiatique, passage d'une situation dévalorisante à une nouvelle identité sacralisée dans le cadre d'un islam instrumentalisé. Mais s'y ajoute la dimension terroriste, revers de l'attrait de l'Orient. L'aspiration à l’État islamique traduit les carences de l’État-nation qui a échoué à donner aux jeunes radicalisés leur place dans la société et un sens à leur existence.
Permalink[article]États et communautés en Iran aujourd'hui - In : CONFLUENCES MEDITERRANEE, été 2018 (01/06/2018), N°105, P. 23-35
En Iran, avec l'islam au VIIe siècle, les minorités sont protégées, comme auparavant sous le régime impérial, mais avec un statut inférieur à celui des musulmans. L'islam sunnite est dominant jusqu'au XVIe siècle, le chiisme sera imposé ensuite par les Safavides, comme ciment communautaire et culturel. L'identité nationale s'affirme au début du XXe siècle et se veut "unanimisme" révolutionnaire avec la République islamique.
PermalinkN°105 - été 2018 - Etats, nations, communautés (Bulletin de CONFLUENCES MEDITERRANEE) / Jacques HUNTZINGER
Permalink[article]Irak, épicentre de l'affrontement entre sunnites et chiites - In : CONFLUENCES MEDITERRANEE, été 2018 (01/06/2018), N°105, P. 97-111
En Irak, les interventions occidentales ont échoué à créer un État démocratique, enfermant la société dans un système ethno-confessionnel, à dominante arabe sunnite d'abord puis chiito-kurde.
Permalink[article]Les vieux-croyants - In : XXI, été 2018 (01/06/2018), N°43, P. 68-95
Persécutés pour avoir refusé une réforme de l'église orthodoxe russe au XVIIe siècle, des croyants mystiques se sont réfugiés aux confins de la Sibérie, au cœur de la taïga. Ils n'en ont pas bougé depuis et vivent en communion avec Dieu et la nature. Des communautés se sont installées autour du lac Baïkal, subsistant de la chasse, de la pêche et de la cueillette. Beaucoup ne sont pas inscrits à l'état-civil et la Russie n'effectue aucun recensement de cette minorité oubliée de l'État.
Permalink[article]Rencontre avec Chmamanda Ngoziadichie ESSIYE, Fanny - In : FEMMES ICI ET AILLEURS, mai-juin 2018 (01/05/2018), N°25, P. 43-49
Le dernier ouvrage de la romancière et écrivaine nigériane Chimamanda Ngozi Adichie, "Chère Ijeawele : un manifeste pour une éducation féministe" est un remarquable guide pratique pour une éducation égalitaire des enfants. Rencontre avec cette femme engagée lors de sa venue à Paris en janvier 2018.
Permalink[article]Autour du tchoum des Nenets - In : BOUTS DU MONDE, printemps 2018 (01/04/2018), N°34, P. 136-143
A l'hiver 2017, l'auteur a vécu au sein d'une communauté nomade de Nenets, au Yamal, péninsule située à l'extrémité nord-est de la Sibérie. Accueilli par Youri et sa femme Léna, Jacques Ducoin accompagne ses hôtes dans leur vie quotidienne au cœur de la toundra : il sait monter le tchoum (tente en peaux de renne), rassembler les rennes, préparer le thé au beurre, aller chercher du bois et de l'eau sans se perdre au milieu de l'immensité glacée. Par moins 50°C, toute activité extérieure est épuisante et le corps se refroidit rapidement. Malgré la grande promiscuité, le tchoum, où l'on satisfait tous les besoins naturels, devient alors le seul réconfort.
Permalink[article]Aventure polaire au royaume de l'ours - In : BOUTS DU MONDE, printemps 2018 (01/04/2018), N°34, P. 10-19
"L'Islande, ça a déjà l'air d'être le bout du monde, c'est loin et froid. Le Svalbard c'est encore plus loin et plus froid. En fait, c'est même la terre habitée la plus au Nord. Au-dessus y a rien. En tous cas, rien où des gens aient eu l'idée de s'installer", ainsi commence la bande dessinée. Aurélie Mangin voulait du dépaysement, l'archipel du Svalbard l'a servie : ours polaires et morses, journées interminables sans nuit, cabanes sur la banquise, froid glacial malgré la combinaison de cosmonaute, plutôt mourir ! Sur un ton humoristique et décalé, l'auteure relate son voyage dans le Svalbard, dont la réputation de bagne n'a pas changé depuis le XVIIIe siècle.
Permalink[article]Culture et loisirs dans l’agriculture familiale : pratiques de jeunes ruraux sud-brésiliens - In : MONDES EN DEVELOPPEMENT, 2018/2 (01/04/2018), N°182, P. 69-86
Le rôle des pratiques culturelles et de loisirs dans les dynamiques de migration des jeunes ruraux est négligé. Or il compte, autant pour ceux qui partent à cause des carences et de la permanence d’une certaine culture rurale, que pour ceux qui choisissent de rester ou de revenir. Ceux-là sont parfois motivés par un renouvellement des pratiques qui renforcent leur engagement local. Dans les territoires étudiés, les pratiques culturelles participent aux recompositions en influençant les modes d’habiter. L’analyse des pratiques de ces jeunes permet de comprendre comment chacun se représente et se donne les moyens de se réaliser en tant qu’habitant d’un espace rural. Les individus rencontrés mettent en œuvre un développement qui prend en compte la dimension culturelle de l’être au monde proposé par l’agriculture familiale dans les Suds.
Permalink[article]Défaire l'horizon LAURENS, Margot - In : BOUTS DU MONDE, printemps 2018 (01/04/2018), N°34, P. 20-27
La quête de paysages nordiques a conduit les auteurs à prendre la route en autostop depuis Arles, au sud de la France, jusqu'à la mer de Barents, au nord de la Norvège : un voyage de 4000 km, pendant 9 mois, à la suite d'un pari avec des amis. Leur objectif était d'aller aussi loin que possible, en prenant le temps de la découverte et des rencontres, en ressentant la distance et la longueur de la terre, pour voir les paysages se transformer et les jours rallonger à l'infini. Les rennes marchant le long des routes comme des troupeaux de vaches deviennent familiers et la recherche des baleines dans l'océan glacial arctique n'a rien d'exotique tant elle attire les touristes. Pour trouver un peu de tranquillité et de nature intacte, il faut planter sa tente dans la rocaille aride exposée au vent du Nord au bord de l'océan.
Permalink[article]Loin au nord de sa zone de confort BOCEL, Joëlle - In : BOUTS DU MONDE, printemps 2018 (01/04/2018), N°34, P. 28-35
Les auteurs se sont lancés dans un voyage familial à bicyclette, avec leurs deux enfants dans la remorque, en direction des îles Lofoten en Norvège. "Quoi ? Vous emmenez vos jeunes enfants là-bas ? Il y a bien des enfants en Norvège qui jouent au ballon comme en France !". Après un essai entre Bordeaux et Hendaye, la décision est prise de traverser la Norvège du sud au nord, réminiscence d'un voyage en amoureux aux Lofoten. Sur les routes, la petite famille rencontre des cyclotouristes, des camping-caristes et des automobilistes épatés par leur aventure. Des liens se nouent, les invitations se succèdent et les kilomètres s'enchaînent. Au final, les kilos d'appréhension avant le départ, les kilos de bagages dans les sacoches et les kilos de pédalier dans les jambes pèsent moins lourd que les souvenirs inaltérables de ce périple de 900 km, des rencontres improvisées et de la complicité familiale retrouvée.
Permalink[article]Sortir - In : BOUTS DU MONDE, printemps 2018 (01/04/2018), N°34, P. 102-111
Au-dessus du 68e parallèle nord, les hivers sont longs, glaciaux mais inoubliables. En janvier 2016, l'auteur a embarqué sur le Manguier pour rejoindre le Kalaallit Nunaat, la terre des Inuits, au sud du Groenland. Sur l'océan Atlantique se dressent d'innombrables icebergs, monstres fantômatiques et majestueux craints par les navigateurs. A peine accosté dans le petit port d'Akunnaaq, Théo Giacometti fait ses premiers pas sur la banquise en direction des quelques petites maisons constituant le village. Des poissons sèchent sur des clayettes, les canots à moteur ondulent parmi les blocs de glace, tout est désert, blanc et silencieux. Le paysage n'est que neige et glace. "La différence entre les gens du Sud et les Inuits" dit-on au Groenland, "c'est que les gens du Sud pensent que la glace est de l'eau gelée, alors que les Inuits savent bien que l'eau n'est que de la glace fondue".
PermalinkDossier 2018 - mars 2018 - Histoires sans paroles (Bulletin de TAKAM TIKOU)
PermalinkN°42 - printemps 2018 - Héros et criminels (Bulletin de XXI) / Thierry MANDON
Permalink[article]Inuit en colère FRUITOS, Adria - In : XXI, printemps 2018 (01/03/2018), N°42, P. 130-141
Le habitants des régions arctiques tirent leurs revenus de la chasse au phoque depuis toujours. Historiquement, le phoque est au cœur du mode de vie des 150000 Inuits, peuple de chasseurs nomades vivant entre le Groenland, le Canada et les États-Unis. Or, dès les années 1960, la chasse au phoque a été déclarée "mal absolu" par les associations internationales de défense des animaux, conduisant à l'interdiction par l'Union européenne de la vente de fourrure de bébés phoques, type de peau que les Inuits ne vendent pas. Mais la campagne de pression a jeté le discrédit sur toutes les peaux de phoques, ce qui a entraîné l'effondrement du marché et de l'économie inuit, alors que le phoque n'est pas une espèce en danger. Alethea Arnaquq-Baril raconte le combat de son peuple pour continuer à exister et tient à rétablir la vérité sur l'art de vivre des Inuits et leur implication dans la protection de l'environnement.
Permalink[article]Les minorités en Irak : tour d'horizon RUCK, Isabel - In : MAGHREB-MACHREK, 1er trimestre 2018 (01/03/2018), N°235, P. 105-116
Après l'entrée de l'armée américaine en Irak en 2003, les minorités ont été les principales victimes des violences qui ont touché ce pays. La violence a connu un tournant sans précédent avec l'irruption des forces militaires de Daesh. En dehors des Kurdes qui jouissent d'une certaine autonomie politique, les autres minorités n'ont aucune reconnaissance de leurs identités. Leur diversité témoigne des civilisations et des peuples qui se sont succédé dans ce pays mésopotamien. Leurs particularismes sont religieux - chrétiens eux-mêmes divisés selon leurs rites, mandéens, zoroastriens, yézydis, juifs -, ou ethniques - turkmènes, shabaks, caucasiens et africains -. Toutes ces minorités ont été durement éprouvées par la guerre et les intégrismes religieux qui les ont contraintes à l'exil.
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