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[article]« Les extrêmes prolifèrent sur les difficultés des partis issus d’une société industrielle qui disparaît » - In : THE CONVERSATION, 1er avril 2024 (01/04/2024), 01/04/2024,
L’année 2024 sera marquée par un nombre inédit de scrutins dans le monde, dont les élections en juin des députés du Parlement européen. Or les dernières échéances électorales dans différents États-membres de l'Union européenne (UE) ont traduit une certaine vigueur des partis populistes qui, de gauche comme de droite, s’opposent aux élites en place (aux Pays-Bas, en Suède, en Italie) ou dans des pays hors UE, comme la réélection de Vladimir Poutine en Russie ou le retour de Donald Trump aux États-Unis dans la course à la Maison Blanche. Ces élections sont à démocratie variable (illibérale, populiste, extrémiste, nationaliste, etc.) tendant parfois vers la "démocrature". Face aux populismes de tous ordres, on assiste à l'effondrement des partis classiques qui sont impuissants à assurer le traitement non violent des demandes sociales, mais aussi politiques, par un renouvellement de la représentation, plus citoyenne (participative, délibérative) ou directe (referendum notamment). Par ailleurs, les évolutions technologiques façonnent un univers numérique favorable aux dérives (complotisme et "fake news") qui alimentent cette poussée des extrêmes. https://theconversation.com/les-extremes-proliferent-sur-les-difficultes-des-partis-issus-dune-societe-industrielle-qui-disparait-221768
[article]
Titre : « Les extrêmes prolifèrent sur les difficultés des partis issus d’une société industrielle qui disparaît » Type de document : document électronique Auteurs : Michel WIEVIORKA Année de publication : 2024 Note générale : Liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
POLITIQUE ; Démocratie ; Désinformation ; Extrémisme ; Mouvement populaire ; Numérique ; Parti politique ; Régime politique ; Union européenne (UE)
Thésaurus Géographique
États-Unis ; Europe ; RussieRésumé : L’année 2024 sera marquée par un nombre inédit de scrutins dans le monde, dont les élections en juin des députés du Parlement européen. Or les dernières échéances électorales dans différents États-membres de l'Union européenne (UE) ont traduit une certaine vigueur des partis populistes qui, de gauche comme de droite, s’opposent aux élites en place (aux Pays-Bas, en Suède, en Italie) ou dans des pays hors UE, comme la réélection de Vladimir Poutine en Russie ou le retour de Donald Trump aux États-Unis dans la course à la Maison Blanche. Ces élections sont à démocratie variable (illibérale, populiste, extrémiste, nationaliste, etc.) tendant parfois vers la "démocrature". Face aux populismes de tous ordres, on assiste à l'effondrement des partis classiques qui sont impuissants à assurer le traitement non violent des demandes sociales, mais aussi politiques, par un renouvellement de la représentation, plus citoyenne (participative, délibérative) ou directe (referendum notamment). Par ailleurs, les évolutions technologiques façonnent un univers numérique favorable aux dérives (complotisme et "fake news") qui alimentent cette poussée des extrêmes. En ligne : https://theconversation.com/les-extremes-proliferent-sur-les-difficultes-des-par [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=85016
in THE CONVERSATION > 01/04/2024 (1er avril 2024)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 22745 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 26990 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Pourquoi y a-t-il encore des élections présidentielles en Azerbaïdjan ? - In : THE CONVERSATION, 18 mars 2024 (18/03/2024), 18/03/2024,
Après une campagne électorale qualifiée de campagne "la plus ennuyeuse de tous les temps", le scrutin s’est soldé par la cinquième victoire à l'élection présidentielle, avec 92 % des suffrages dès le premier tour, d’Ilham Aliev (au pouvoir depuis 2003, après dix années de présidence de son père Heydar Aliev). Bien que les libertés fondamentales soient régulièrement bafouées et toutes les manifestations d’opposition muselées, l'Azerbaïdjan reste un partenaire de choix pour de nombreux acteurs internationaux, en raison de ses immenses réserves de pétrole et de gaz, qui lui ont conféré une position inespérée depuis les sanctions imposées à la Russie avec l'invasion de l’Ukraine. Après un rappel historique des crises politiques qui ont émaillé l'Azerbaïdjan depuis les années 1990, l'article revient sur le simulacre de scrutin qui permet d’afficher le mirage d'une opposition à Ilham Aliev, afin de servir un récit acceptable sur la scène internationale. https://theconversation.com/pourquoi-y-a-t-il-encore-des-elections-presidentielles-en-azerba-djan-224679
[article]
Titre : Pourquoi y a-t-il encore des élections présidentielles en Azerbaïdjan ? Type de document : document électronique Auteurs : Elodie GAVRILOF Année de publication : 2024 Note générale : Liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
POLITIQUE ; Démocratie ; Élection ; Homme d’État ; Liberté politique ; Opposition ; Régime politique ; Répression
Thésaurus Géographique
AzerbaïdjanRésumé : Après une campagne électorale qualifiée de campagne "la plus ennuyeuse de tous les temps", le scrutin s’est soldé par la cinquième victoire à l'élection présidentielle, avec 92 % des suffrages dès le premier tour, d’Ilham Aliev (au pouvoir depuis 2003, après dix années de présidence de son père Heydar Aliev). Bien que les libertés fondamentales soient régulièrement bafouées et toutes les manifestations d’opposition muselées, l'Azerbaïdjan reste un partenaire de choix pour de nombreux acteurs internationaux, en raison de ses immenses réserves de pétrole et de gaz, qui lui ont conféré une position inespérée depuis les sanctions imposées à la Russie avec l'invasion de l’Ukraine. Après un rappel historique des crises politiques qui ont émaillé l'Azerbaïdjan depuis les années 1990, l'article revient sur le simulacre de scrutin qui permet d’afficher le mirage d'une opposition à Ilham Aliev, afin de servir un récit acceptable sur la scène internationale. En ligne : https://theconversation.com/pourquoi-y-a-t-il-encore-des-elections-presidentiell [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=85006
in THE CONVERSATION > 18/03/2024 (18 mars 2024)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 19125 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 26402 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Pakistan : la résistance imprévue d’Imran Khan - In : THE CONVERSATION, 19 février 2024 (19/02/2024), 19/02/2024,
Les élections pakistanaises de février 2024 ne devaient être qu’une formalité, l’ex-Premier ministre Nawaz Sharif, leader du parti de la Ligue musulmane pakistanaise–Nawaz (PML–N), bénéficiant du soutien de l’armée. Par ailleurs, le principal parti d’opposition, le Pakistan Tehrik-e-Insaf (PTI), apparaissait affaibli par l’incarcération de ses principaux leaders, à commencer par le plus populaire d’entre eux, Imran Khan, condamné à plus de trente ans de prison. Or, contre toute attente, les premières estimations ont laissé entrevoir une nette victoire du PTI. À l’inverse, la PML-N payait le prix de son alliance avec l’armée. Mais, quand les résultats définitifs sont tombés, le PTI s’est vu privé de victoire dans plusieurs circonscriptions, notamment par la manipulation de l'attribution des sièges réservés aux femmes et aux minorités. C’est donc la PML-N qui devrait diriger à nouveau le Pakistan, en coalition avec le Parti du peuple pakistanais (PPP) et le Mouvement Muttahida Qaumi (MQM, parti représentant la population ourdophone de Karachi). L’armée et le PML-N sortent tous deux affaiblis du scrutin, privés de l’onction de légitimité du fait de ces résultats douteux. Les pays occidentaux ont demandé une enquête sur les accusations de fraude électorale. https://theconversation.com/pakistan-la-resistance-imprevue-dimran-khan-223668
[article]
Titre : Pakistan : la résistance imprévue d’Imran Khan Type de document : document électronique Auteurs : Laurent GAYER Année de publication : 2024 Note générale : Liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
POLITIQUE ; Armée ; Démocratie ; Élection ; Enquête ; Fraude ; Homme d’État ; Opposition ; Parti politique
Thésaurus Géographique
PakistanRésumé : Les élections pakistanaises de février 2024 ne devaient être qu’une formalité, l’ex-Premier ministre Nawaz Sharif, leader du parti de la Ligue musulmane pakistanaise–Nawaz (PML–N), bénéficiant du soutien de l’armée. Par ailleurs, le principal parti d’opposition, le Pakistan Tehrik-e-Insaf (PTI), apparaissait affaibli par l’incarcération de ses principaux leaders, à commencer par le plus populaire d’entre eux, Imran Khan, condamné à plus de trente ans de prison. Or, contre toute attente, les premières estimations ont laissé entrevoir une nette victoire du PTI. À l’inverse, la PML-N payait le prix de son alliance avec l’armée. Mais, quand les résultats définitifs sont tombés, le PTI s’est vu privé de victoire dans plusieurs circonscriptions, notamment par la manipulation de l'attribution des sièges réservés aux femmes et aux minorités. C’est donc la PML-N qui devrait diriger à nouveau le Pakistan, en coalition avec le Parti du peuple pakistanais (PPP) et le Mouvement Muttahida Qaumi (MQM, parti représentant la population ourdophone de Karachi). L’armée et le PML-N sortent tous deux affaiblis du scrutin, privés de l’onction de légitimité du fait de ces résultats douteux. Les pays occidentaux ont demandé une enquête sur les accusations de fraude électorale. En ligne : https://theconversation.com/pakistan-la-resistance-imprevue-dimran-khan-223668 Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84776
in THE CONVERSATION > 19/02/2024 (19 février 2024)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 45443 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 12344 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]L’inquiétante progression d’Israël dans le classement des pays par nombre de journalistes emprisonnés - In : THE CONVERSATION, 28 janvier 2024 (28/01/2024), 28/01/2024,
Selon une étude récente du Comité pour la protection des journalistes (CPJ), Israël est désormais l’un des pays qui comptent le plus grand nombre de journalistes emprisonnés, ce qui est incompatible avec une démocratie. Après un rappel du sombre classement 2023 des six premiers pays les plus répressifs (Chine, Myanmar, Biélorussie, Russie, Vietnam, Iran), le CPJ examine les accusations dont les journalistes font l’objet dans ces démocratures. En 2023, les journalistes de ces pays sont emprisonnés pour des faits qualifiés "d'atteinte aux intérêts de l’État", une notion qui recouvre des inculpations pour espionnage, terrorisme, diffusion de fausses nouvelles, etc. Concernant Israël, qui ne cesse de répéter qu’il est l’unique démocratie du Moyen-Orient et le seul pays de la région qui respecte la liberté des médias, les journalistes emprisonnés sont en "détention administrative", sont tous palestiniens originaires de Cisjordanie occupée, et tous ont été arrêtés après les attaques terroristes du Hamas le 7 octobre 2023. L’euphémisme "détention administrative" signifie en réalité que les journalistes ont été incarcérés pour une durée indéterminée, sans procès ni inculpation. https://theconversation.com/linquietante-progression-disrael-dans-le-classement-des-pays-par-nombre-de-journalistes-emprisonnes-221627
[article]
Titre : L’inquiétante progression d’Israël dans le classement des pays par nombre de journalistes emprisonnés Type de document : document électronique Auteurs : Peter GRESTE Année de publication : 2024 Note générale : Liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
POLITIQUE ; Démocratie ; Information ; Liberté d'expression ; Palestinien Palestinienne ; Média ; Prison ; Répression ; Sécurité ; Terrorisme
Thésaurus Géographique
Biélorussie ; Birmanie ; Chine ; Iran ; Israël ; Palestine ; Russie ; VietnamRésumé : Selon une étude récente du Comité pour la protection des journalistes (CPJ), Israël est désormais l’un des pays qui comptent le plus grand nombre de journalistes emprisonnés, ce qui est incompatible avec une démocratie. Après un rappel du sombre classement 2023 des six premiers pays les plus répressifs (Chine, Myanmar, Biélorussie, Russie, Vietnam, Iran), le CPJ examine les accusations dont les journalistes font l’objet dans ces démocratures. En 2023, les journalistes de ces pays sont emprisonnés pour des faits qualifiés "d'atteinte aux intérêts de l’État", une notion qui recouvre des inculpations pour espionnage, terrorisme, diffusion de fausses nouvelles, etc. Concernant Israël, qui ne cesse de répéter qu’il est l’unique démocratie du Moyen-Orient et le seul pays de la région qui respecte la liberté des médias, les journalistes emprisonnés sont en "détention administrative", sont tous palestiniens originaires de Cisjordanie occupée, et tous ont été arrêtés après les attaques terroristes du Hamas le 7 octobre 2023. L’euphémisme "détention administrative" signifie en réalité que les journalistes ont été incarcérés pour une durée indéterminée, sans procès ni inculpation. En ligne : https://theconversation.com/linquietante-progression-disrael-dans-le-classement- [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84659
in THE CONVERSATION > 28/01/2024 (28 janvier 2024)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 41275 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 41778 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Évolution du Commissaire à l’éthique et à la déontologie - In : ETHIQUE PUBLIQUE, 2e semestre 2023 (20/01/2024), VOL. 25, N°2,
Créé en 2010 lors de l’adoption au Canada du Code d’éthique et de déontologie des membres de l’Assemblée nationale, le Commissariat à l’éthique et à la déontologie est une institution indépendante qui conseille, accompagne et encadre les député·es et le personnel politique, en s’assurant que les règles déontologiques et les principes éthiques guident leur conduite. Cet article présente le parcours de l’institution au cours des treize dernières années avec un regard sur l’évolution de ses pratiques ainsi que sur les défis auxquels elle est confrontée aujourd'hui. https://journals.openedition.org/ethiquepublique/8276
[article]
Titre : Évolution du Commissaire à l’éthique et à la déontologie Type de document : document électronique Auteurs : Ariane MIGNOLET Année de publication : 2024 Note générale : Bibliographie. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
POLITIQUE ; Démocratie ; Éthique ; Évaluation ; Législation ; Histoire
Thésaurus Géographique
CanadaRésumé : Créé en 2010 lors de l’adoption au Canada du Code d’éthique et de déontologie des membres de l’Assemblée nationale, le Commissariat à l’éthique et à la déontologie est une institution indépendante qui conseille, accompagne et encadre les député·es et le personnel politique, en s’assurant que les règles déontologiques et les principes éthiques guident leur conduite. Cet article présente le parcours de l’institution au cours des treize dernières années avec un regard sur l’évolution de ses pratiques ainsi que sur les défis auxquels elle est confrontée aujourd'hui. En ligne : https://journals.openedition.org/ethiquepublique/8276 Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84735
in ETHIQUE PUBLIQUE > VOL. 25, N°2 (2e semestre 2023)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 43852 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 46499 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Vérités alternatives et construction de la figure du leader providentiel dans le système politique camerounais - In : ETHIQUE PUBLIQUE, 2e semestre 2023 (20/01/2024), VOL. 25, N°2,
Cet article s’intéresse aux ressorts de la stratégie de conservation du pouvoir politique au Cameroun. Depuis l’accession au pouvoir de Paul Biya en 1982, force est de constater que gouverner c’est confisquer le pouvoir plutôt que l’exercer. Au-delà du contrôle dont dispose le régime de Yaoundé sur les individus, la conservation du pouvoir emprunte à la ruse et à la désinformation. L'article émet l’hypothèse que la construction et la dissémination de vérités alternatives participent des routines d’un pouvoir obnubilé par les moyens de sa conservation. Ainsi, l’émergence d’une pseudo démocratie tient de l’instillation régulière de vérités arrangées qui traversent les époques pour s’appliquer aussi bien aux périodes électorales qu’à la gouvernance des crises sécuritaires. https://journals.openedition.org/ethiquepublique/8250
Permalink[article]À quoi sert la violence des mouvements écologistes ? Le rituel de l’écodésordre, entre spectacle et espoir d'un nouveau monde - In : THE CONVERSATION, 16 novembre 2023 (16/11/2023), 16/11/2023,
La question de la violence contre les biens et les personnes, en particulier au printemps 2023, lors du rassemblement contre les mégabassines à Sainte-Soline (France), rejoint celle de l’écologie politique, à travers la dissolution – finalement annulée par le Conseil d’État – du collectif écologiste Les Soulèvements de la Terre. Désobéissance civile pacifiste nécessaire pour les un·es, illégalisme violent à réprimer pour les autres ? L'article fait le point sur ces mouvements activistes écologistes qui utilisent la violence "comme rituel et comme spectacle" en franchissant la frontière de la légalité, lorsqu’ils estiment que toutes les tentatives de contestations démocratiques ont été épuisées. Les mobilisations écologistes semblent faire office de catalyseurs des luttes, avec une diversité de tactiques militantes, dont la violence reste codée et limitée. L'analyse des faits semble indiquer que, dans les pratiques de dégradations, d’occupations illégales ou de manifestations de masse menant à la confrontation avec la police, la violence est avant tout une tentative politique de reprendre le pouvoir pour instaurer un rituel de "l'écodésordre pour un nouvel ordre mondial". https://theconversation.com/a-quoi-sert-la-violence-des-mouvements-ecologistes-le-rituel-de-lecodesordre-entre-spectacle-et-espoir-dun-nouveau-monde-217934
Permalink[article]La démocratie, un long combat guinéen - In : AFRIQUE XXI, 3 novembre 2023 (03/11/2023), 03/11/2023,
En septembre 2023, le colonel Mamadi Doumbouya, chef de la junte au pouvoir en Guinée, a dénoncé à la tribune des Nations unies "le modèle démocratique imposé par l’Occident en Afrique", suscitant l'indignation de l’opposition guinéenne, mais montrant aussi son ignorance de l’histoire de son pays, puisque des milliers de Guinéen·nes se sont battu·es pour la démocratie, notamment sous le régime de Lansana Conté. L'article revient sur des décennies de dictature militaire depuis Ahmed Sékou Touré (1958-1984), jusqu'à l'accession au pouvoir d'un civil, Alpha Condé, en 2010, à l’issue d’un processus électoral, en passant par la dictature militaire du capitaine Moussa Dadis Camara, en 2008, et le massacre de ses opposant·es en 2009. La violence politique, exercée principalement par l’État contre les mouvements sociaux et d'opposition politique, façonne l’histoire du pays, ainsi que les répressions contre les manifestant·es prodémocratie, à commencer par Lansana Conté, dont le portrait ornait les murs de la capitale Conakry dans les années 1980, avec ce slogan : "Général Lansana Conté, père de la démocratie multipartite". https://afriquexxi.info/La-democratie-un-long-combat-guineen
Permalink[article]How Palestine became Israel’s spyware test-bed - In : NEW INTERNATIONALIST, November-December 2023 (01/11/2023), N°546,
Après s'être servie de la Palestine comme zone-test d'espionnage dans les années 2010, la société israélienne Pegasus a vendu ses dispositifs d'espionnage aux autorités mexicaines en 2011 à l'époque de la guerre contre la drogue. Alors que ce matériel était utilisé contre le crime organisé (Pegasus s'enorgueillit d'avoir contribué à l'arrestation du chef du cartel de la drogue El Chapo en 2019), des journalistes, des dissidents, des ennemis politiques et des activistes des droits sont désormais visés, ce qui place l'Amérique centrale au premier rang mondial des utilisateurs de matériel d'espionnage israélien. Aujourd'hui, Israël est à la tête de la très florissante industrie mondiale de l'espionnage qui menace les droits humains, la liberté de la presse et la démocratie, à travers le monde. Ces technologies de la surveillance, développées dans une opacité totale par des entreprises privées sans aucun respect du droit, permettent à n'importe quel hacker d'infiltrer les données personnelles des smartphones des personnes surveillées. L'auteur a rencontré des victimes de Pegasus en Palestine, au Togo, en Arabie saoudite, au Mexique et en Inde et témoigne de leurs craintes d'être épié·es au quotidien par la police, les gangs ou les militaires. https://newint.org/features/2023/10/02/spy-games
Permalink[article]L’Afrique et le désenchantement démocratique - In : THE CONVERSATION, 23 octobre 2023 (23/10/2023), 23/10/2023,
Les coups d’État militaires intervenus dans la bande sahélienne ces dernières années sont souvent analysés comme le rejet par les populations locales de la présence militaire, diplomatique, économique et néocoloniale française. Toutefois, ces putschs s’inscrivent également dans un processus plus large dans les pays d’Afrique anciennement colonisés : le rejet de plus en plus assumé de la démocratie "à l’européenne", perçue comme une idéologie contraire aux traditions et aux volontés des peuples africains. L'article revient sur l'histoire des rapports ambigus de l'Afrique à la démocratie, depuis la colonisation française et européenne jusqu'aux indépendances, en passant par la mise en place de régimes despotiques qui ont perpétué la violence néocoloniale à l'égard des populations. https://theconversation.com/lafrique-et-le-desenchantement-democratique-214769
Permalink[article]La désobéissance civile climatique : les États face à un nouveau défi démocratique - In : THE CONVERSATION, 5 octobre 2023 (05/10/2023), 05/10/2023,
Alors que les effets du dérèglement climatique sont de plus en plus tangibles et que l’inaction des gouvernements est de plus en plus critiquée, l'article interroge sur la capacité des actions de désobéissance civile à mobiliser la société civile en faveur du climat. Sur fond de crise sociale et démocratique, avec une abstention croissante et des institutions malmenées, les militant·es climatiques interpellent par tous les moyens les pouvoirs étatiques. Mais la désobéissance civile climatique doit en permanence se réinventer, face à un contexte paradoxal mêlant reconnaissance de l’urgence environnementale et accroissement du climatoscepticisme auquel s'ajoute la peur de la répression. L'article revient sur cinquante ans d'histoire mondiale des liens entre désobéissance civile et écologie, de la "paix verte" à la "Génération climat" en colère, entre exigence écologiste et impatience démocratique. https://theconversation.com/la-desobeissance-civile-climatique-les-etats-face-a-un-nouveau-defi-democratique-214988
Permalink[article]Théories du complot : comment les réseaux sociaux les propagent et permettent une escalade vers la violence - In : THE CONVERSATION, 4 septembre 2023 (04/09/2023), 04/09/2023,
Bien que les théories du complot, et plus largement la désinformation, reposent sur des bases infondées, elles ont des conséquences préjudiciables dans la réalité : propagation de fausses informations, ébranlement de la confiance dans les médias et les institutions gouvernementales, incitation à des comportements violents, voire extrémistes. Ces théories peuvent éroder la crédibilité et l’autorité des institutions scientifiques et politiques et favoriser la méfiance puis la polarisation des opinions. Poussées à l’extrême, elles peuvent également inciter certains individus ou groupes à recourir à la violence. Les théories du complot et la désinformation sur les réseaux sociaux ne sont pas des conversations anodines, elles peuvent constituer une menace pour la sécurité individuelle et collective, pour la cohésion sociale, voire pour la stabilité démocratique. https://theconversation.com/theories-du-complot-comment-les-reseaux-sociaux-les-propagent-et-permettent-une-escalade-vers-la-violence-210838
Permalink[article]Corruption et bonheur dans les pays de l’Afrique subsaharienne : le rôle de la démocratie OKEY, Mawussé Komlagan Nézan - In : MONDES EN DEVELOPPEMENT, 2023/2 (01/08/2023), N°202, P. 25-42
Cet article analyse l’effet de la corruption sur le bonheur dans les pays de l’Afrique subsaharienne (ASS) en prenant en compte le rôle de la démocratie. Les résultats obtenus à partir de la méthode des moments généralisés sur un panel de 36 pays d’ASS, montrent que la corruption a un effet négatif et significatif sur le degré de bonheur des individus. Les résultats montrent, également, que la démocratie atténue l’effet négatif de la corruption sur le bonheur. En somme, des politiques de lutte contre la corruption dans le secteur public et la promotion de la démocratie en ASS sont de nature à renforcer le bien-être des populations. (D’après le résumé d’éditeur).
Permalink[article]Afrique : des transitions démocratiques aux transitions militaires - In : THE CONVERSATION, 30 juillet 2023 (30/07/2023), 30/07/2023,
Depuis 2020, une série de putschs militaires a frappé l'Afrique (Mali, Tchad, Guinée Conakry, puis Soudan et Burkina Faso). Le putsch au Niger en juillet 2023 complète la liste de cette "bande des juntes". Malgré les promesses des putschistes, ces renversements de pouvoir n’annoncent nullement l’avènement –ou la restauration– de la démocratie dans les pays concernés. Bien que tous ces pays aient une longue histoire de pouvoirs militaires, il convient de distinguer les "putschs de guerre" (Mali et Burkina Faso), les "putschs de paix" (Guinée, Soudan) et le "putsch consenti" au Tchad. Les premiers prétendent prendre les rênes de la guerre pour sauver le pays face à ses ennemis, tandis que les seconds ont pris le pouvoir pour préserver les intérêts de l’armée. Quant au Tchad, le demi-putsch visait la conservation du pouvoir par le groupe militaro-clanique qui soutenait Idriss Déby, au profit d’un de ses fils et d’un groupe de généraux. Ces juntes ne sont pas uniformes ni comparables mais elles mettent en œuvre la même stratégie pour résister à un retour à l’ordre constitutionnel démocratique. https://theconversation.com/afrique-des-transitions-democratiques-aux-transitions-militaires-197467
Permalink[article]Artistas Unidos : crise de la démocratie et art contestataire au Pérou - In : THE CONVERSATION, 17 juillet 2023 (17/07/2023), 17/07/2023,
Depuis le 9 décembre 2022, le Pérou est plongé dans une profonde crise politique, sociale et économique. L’événement qui a déclenché les manifestations a été la détention du président Pedro Castillo, du parti de gauche "Perú Libre", après sa tentative de coup d’État. Au début, les revendications se focalisaient sur la libération de Castillo, la destitution de l’actuelle présidente Dina Boluarte, jugée illégitime, et la tenue d’élections anticipées. Puis, les réclamations se sont élargies à des questions d’ordre politique, économique et social, sous diverses formes de mobilisation : marches, sit-in, blocages de routes, prises de contrôle d’endroits stratégiques, attaques de monuments publics. Le rôle joué par les artistes a mis en évidence de nouvelles façons d’investir le champ politique et d’articuler un dialogue intergénérationnel et interculturel à partir des régions de la province. C’est dans ce contexte de mobilisation et de répression qu’est né le collectif "Artistas Unidos contra la Dictadura", avec le double objectif de sensibiliser la société civile et de se positionner en tant que corporation sur la scène nationale. https://theconversation.com/artistas-unidos-crise-de-la-democratie-et-art-contestataire-au-perou-209648
Permalink[article]L’ONU est-elle une organisation démocratique ? - In : THE CONVERSATION, 5 juillet 2023 (05/07/2023), 05/07/2023,
Bien qu'il soit difficile de classer les États du monde selon leur niveau de démocratie, environ la moitié sur les 193 membres de l’ONU sont considérés comme non démocratiques, dont certains jouent pourtant un rôle majeur au sein des Nations unies, tels que la Chine ou la Russie, notamment au Conseil des droits de l’homme de l’ONU. La question se pose donc : l’ONU et ses organes sont-ils démocratiques ? sachant que le système de vote fait l’objet de nombreuses critiques puisque les pays négocient les candidatures à l'avance. En octobre 2020, l’ONU a refusé l’entrée de l’Arabie saoudite au Conseil des droits de l’homme, mais la Chine et la Russie ont été élues. En octobre 2022, le Conseil des droits de l’homme a renoncé à organiser un débat sur la situation des droits de l’homme dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang (Chine), débat qui avait été réclamé par une dizaine d’États démocratiques occidentaux. Et de nombreux États dictatoriaux africains tirent profit de leur appartenance à cette commission pour échapper aux rapports dénonçant leurs manquements. https://theconversation.com/lonu-est-elle-une-organisation-democratique-208336
Permalink[document électronique]Economie turque : la crise comme moyen de gouverner MILIN, Felipe, - LIEGE (BELGIQUE) : COMITE POUR L'ABOLITION DES DETTES ILLEGITIMES (CADTM), 2023/06/12,
La Turquie traverse une crise économique avec l'inflation, une crise du système politique avec la concentration du pouvoir à la présidence et une crise humanitaire suite au tremblement de terre du 6 février 2023. Malgré cela, le président Erdogan a été réélu et semble vouloir poursuivre sa politique néolibérale axée sur les dépenses et développer une politique de guerre civile, en augmentant la répression contre le peuple kurde (à la fois en Turquie et en Syrie), ainsi que les mouvements qui tentent de résister à toute attaque contre leurs droits civiques, politiques ou sociaux. Cet article explique comment Erdogan avec l’évolution du néolibéralisme a fait de la crise et de l’autoritarisme sa forme de gouvernement.
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http://www.cadtm.org/Economie-turque-la-crise-comme-moyen-de-gouverner
Permalink[article]Miné par les inégalités et la corruption, le Pérou enlisé dans une crise profonde - In : THE CONVERSATION, 30 mai 2023 (30/05/2023), 30/05/2023,
Le Pérou compte désormais trois anciens présidents incarcérés : Alejandro Toledo (2001-2006), qui vient d’être extradé depuis les États-Unis vers Lima où il sera jugé pour corruption, Alberto Fujimori (1990-2000), condamné en 2009 à 25 ans de prison pour crimes contre l’humanité, et le dernier président en date à avoir été élu, Pedro Castillo (2021-2022). Après la répression violente des manifestations des partisan·es issus des communautés autochtones, un calme relatif semble revenu mais le Pérou demeure plongé dans une crise politique et sociale profonde, en raison d'un contexte de détérioration des institutions démocratiques, de corruption, d’impunité pour les abus passés et de marginalisation persistante de la population rurale et autochtone du Pérou. https://theconversation.com/mine-par-les-inegalites-et-la-corruption-le-perou-enlise-dans-une-crise-profonde-204986
Permalink[article]Ce que la réélection d’Erdogan signifie pour l’avenir de la Turquie - In : THE CONVERSATION, 29 mai 2023 (29/05/2023), 29/05/2023,
Vainqueur au second tour de l’élection présidentielle de mai 2023 face à son rival Kemal Kiliçdaroglu, Recep Tayyip Erdogan reste président de la Turquie pour cinq années supplémentaires. Malgré une économie qui se dégrade, une hyperinflation chronique et des inégalités sociales croissantes, la majorité des Turc·ques (avec le soutien des électeurs religieux) ont réélu Erdogan. Cependant, cette élection est loin d’être transparente (mise à l'écart d'un rival potentiel, le maire d’Istanbul Ekrem Imamoglu, par une condamnation inique en décembre, emprise d'Erdogan sur les médias turcs lui assurant un temps d'antenne préélectoral sans commune mesure, risque de fraude avéré dû à l’opacité du traitement des résultats des élections). L’asphyxie sociale, politique et économique du pays risque de s’aggraver, ce qui pourrait se traduire par un chômage massif et une hausse du coût de la vie pour la population turque. https://theconversation.com/ce-que-la-reelection-derdogan-signifie-pour-lavenir-de-la-turquie-206631
Permalink[article]En Tunisie, des médias muselés par un pouvoir toujours plus autoritaire SELVIK, Kjetil - In : THE CONVERSATION, 11 mai 2023 (11/05/2023), 11/05/2023,
En Tunisie, le printemps arabe de 2011 a entraîné l’effondrement du régime autoritaire, alors qualifié d'État policier, suivi par la mise en place de nouvelles institutions démocratiques. La révolution a également favorisé le développement de médias indépendants et le syndicat des journalistes s’est révélé un défenseur efficace des droits de la profession. Aujourd’hui, tous ces acquis en faveur de la liberté d'expression sont menacés. L’élection présidentielle de septembre 2019 a mis aux prises deux populistes convaincus : Nabil Karoui, magnat des médias et manipulateur politique, face à Kaïs Saïed, conservateur autoritaire, qui a finalement été élu. Saïed traite les médias avec le même mépris que les partis politiques d'opposition, allant jusqu'à l'emprisonnement de plusieurs dirigeants, accusés de "conspiration contre la sécurité de l’État". https://theconversation.com/en-tunisie-des-medias-museles-par-un-pouvoir-toujours-plus-autoritaire-205501
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