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[texte imprimé]Worker Participation in Company Management in Chile : A Historical Experience BARRERA, Manuel, - GENEVE (SUISSE) : INSTITUT DE RECHERCHE DES NATIONS UNIES POUR LE DEVELOPPEMENT SOCIAL (UNRISD), 1981, 25 P.
Enquête sur la participation des travailleurs à la gestion des entreprises nationales, ou de celles en cours de nationalisation durant les années du gouvernement Allende (1970-1973).
Après un rappel de la situation éonomique du Chili en 1970 et une analyse du mouvement de l'Unité populaire, l'auteur examine ce que le programme tendant à la constitution d'une "Zone de propriété sociale" (Area de propiedad social, APS) a représenté comme changement dans la situation économique.
Il relate la politique suivie pour associer les travailleurs à la gestion et qui a donné lieu à une enquête empirique menée début 1973 et portant sur 35 firmes de la région centrale. L'enquête montre que le niveau de participation était d'autant plus grand que la "sensibilisation ouvrière" l'était aussi.
Un chapitre particulier est consacré à l'étude de la participation dans une usine métallurgique employant près de 600 travailleurs. L'enquête a porté sur les activités participatives, le comportement des travailleurs et de leurs représentants, les relations entre ceux-ci, la direction et les syndicats, l'attitude face à la production et à la règlementation du travail, etc.
WORKPLACE MAGAZINE
Résumé des indicateurs du développemnt mondial, sous forme de cartes récapitulatives, diagrammes et tableaux. Quatre champs principaux : Population, Environnement, Economie, Etats et marchés.
Analyse et commentaires des récents développements du prêt international aux pays en développement suivis de tableaux résumés des données de la dette pour tous les pays, pour des régions choisies et pour d'autres groupes de pays. Les données couvrent les années 1970, 1975 et toutes les années de 1980 à 1987.
Pour chacun des 107 pays en développement répertoriés sont fournies des données couvrant les années 1970, 1980 et chaque année de 1982 à 1989, concernant :
- volume total de dette et flux total de dette
- agrégats des flux de ressources nettes et des transferts nets (long terme)
- principaux agrégats économiques
- indicateurs de la dette
- volume et flux de la dette à long terme et ses diverses composantes
- nouveaux engagements
- restructuration des dettes à long terme (à partir de 1985)
- projections 1990 à 1999 pour le service et les déboursements de dettes à long terme
- quatre graphiques établis à partir des indicateurs de la dette totale.
Le rapport annuel de la Banque Mondiale se présente, sous la plume de son président James Wolffensohn, comme la réponse à la contestation grandissante à l'égard de la stratégie de développement poursuivie par l'institution fondée dans ses grandes lignes sur le rétablissement des équilibres macro-économiques. La nouvelle orientation auto-proclamée est la réduction de la pauvreté et recommande pour cela d'agir dans trois domaines : stimuler la croissance, en particulier développer les projets d'infrastructure ; améliorer la transparence et renforcer la démocratie ; diminuer les risques sociaux en mettant l'accent sur l'éducation et la santé. Cette déclaration d'intentions est suivie du traditionnel tour d'horizon de la situation économique et sociale de la planète sous forme de tableaux statistiques et d'indicateurs très variés.
Wwoofing est un concept de voyage solidaire, écologique et économique qui consiste à échanger quelques heures de travail journalier dans une ferme biologique contre le gîte et le couvert. Wwoofer, c’est passer des vacances différentes. A l’heure de la prise de conscience écologique et de la problématique liée au tourisme de masse, le Wwoofing est une alternative éco-touristique respectueuse de l’environnement mais aussi des habitants et des lieux d’accueil.
Sous couvert de mondialisation et d’accroissement de la mobilité internationale, les frontières s’estompent mais paradoxalement, les contrôles migratoires n’ont cessé de se développer. La surveillance des frontières s'est muée en un business hautement profitable… alors même que la maîtrise du déplacement des personnes migrantes s’apparente à une course sans fin vers un but inatteignable. D’où cette interrogation sur les fonctions réelles des contrôles migratoires. Cet ouvrage propose des pistes de réponses, puisée dans l’actualité de ces dernières années principalement mais pas seulement en Europe : rôle croissant de l’"économie sécuritaire" (celle qui tire profit des dispositifs servant à verrouiller les frontières), fonction idéologique des contrôles migratoires (la logique du bouc émissaire), dimension géopolitique des contrôles avec les négociations stratégiques entre les pays d’immigration et les pays d’émigration ou de transit… Du Sénégal à la frontière mexicaine, de Kiev à Paris ou Tel-Aviv, les rouages invisibles de cette nouvelle ruée vers l'or sont ici mis en lumière et analysés.
[document multimédia]XXèmes journées : 25/26/27 mai 2004 ATM (Association tiers-monde), - NANCY : ASSOCIATION TIERS MONDE/CENTRE DE RECHERCHE ET DE DOCUMENTATION ECONOMIQUES (ATM/CREDES), S.D., N.P.
Ce cd-rom contient principalement les 39 contributions des participants à ces journées. Le droit, ensemble des règles contraignantes législatives et jurisprudentielles, est une notion en recomposition. Il diffère selon les pays et a des implications dans des domaines variés... De même, le développement, notion multidimensionnelle, fait couramment l'objet de recherches pluridisciplinaires. La relation "Droits-Développement" peut recourir tant à des approches globales que locales, sectorielles que transversales, macro que microéconomiques. Ce sont quelques uns des thèmes qui ont été abordés au cours de ces Journées.
Public :
[article]Il y a un demi-siècle, aurions-nous pu changer de voie ? VRIGNON, Alexis - In : LA DECROISSANCE, octobre 2017 (01/10/2017), N°143, P. 14-15
Interrogé sur la possibilité que la prise de conscience des années 70 ait pu déboucher sur un changement d'orientation, A. Fressoz souligne l'ancienneté des remises en question de la croissance économique, (dès le dix-huitième siècle), et leur manque d'effets. Les obstacles à un tel changement sont liés au fait qu'une source énergétique ne se substitue pas à une autre mais s'ajoute, sans changement radical, impossible dans nos modes de vie. On trouve toujours une solution technique pour pallier le manque. A. Vrignon indique que, même si l'opposition à la décroissance à cette époque était ultra minoritaire, la légitimité de la question a été reconnue, d'autant qu'il y a eu des concessions faites par les écologistes. A. Sinaï souligne enfin qu'on n'accepte de changer que lorsque l'expérience du problème devient physique, directe, émotionnelle.
Les villes occupent quelques pour cent des terres émergées et concentrent plus de la moitié de la population mondiale. Cette croissance est surtout le fait des pays pauvres ou émergents. À la 3e conférence mondiale des Nations unies (Habitat III, octobre 2016), à Quito, le cœur des débats se résume à : comment réduire l'empreinte écologique des villes ? Trouver des alternatives à la voiture est une des réponses qui s'impose. Encore faut-il un urbanisme et une organisation des transports en commun qui ne rendent pas un usage de l'automobile individuelle pratiquement indispensable ! Une autre réponse est la construction de logements basse consommation et la rénovation thermique des logements existants. D'où la nécessité de renforcer le pouvoir des villes.
Après un rappel du rôle historique du commerce dans l'économie du Sénégal, cet article s'intéresse à l'activité des commerçantes de Dakar. Depuis les années 1970, le rôle de la femme dans le commerce en Afrique de l'Ouest est devenu un objet d'étude sociologique. On connaît bien le cas des "nanas Benz" de Lomé, ici il s'agit des "driankés" de Dakar. Au Sénégal, les "driankés" ont acquis leur renommée en s'approvisionnant en marchandises dans les comptoirs d'Asie du Sud-Est et de Dubaï. Avec les réformes économiques chinoises, suivies par la crise en Asie du Sud-Est, Guangzhou et plus récemment Yiwu, sont devenues les destinations favorites des commerçantes sénégalaise. Bien que leurs déplacements n'excèdent pas un mois, on peut les classer dans la catégorie des travailleuses migrantes.
Après un rappel des principaux indices économiques de la République Arabe du Yémen, ce rapport étudie les structures et les performances du secteur manufacturé, les stratégies, les politiques et les institutions pour le développement industriel et les ressources qui peuvent lui être apportées : ressources humaines, agricoles, énergétiques, minérales et techniques.
Ce livret met en avant les forces du Zaïre du point de vue économique et les avantages pour les entreprises à s'installer dans ce pays. L'analyse qui est faite du Zaïre montre que c'est un marché économique à conquérir.
Parmi les projets industriels pharaoniques menés en Afrique, on trouve le barrage hydroélectrique d'Inga au Zaïre. Le Zaïre n'est pas un cas "pathologique" de mauvaise conduite de projets industriels mais il faudrait plutôt se demander si ces grands investissements sont nécessaires et ne conduisent pas ces pays à leur perte. En effet les choix initiés dans les années 1950, n'autorisent plus d'autres choix possibles et conduisent à des orientations contraignantes qui obèrent toute politique industrielle ultérieure.
Les amis de la terre et la coalition Counter Balance ont organisé une "mission terrain" en mars 2009 en Zambie, pour constater les impacts environnementaux des mines extractives de cuivre financées par la Banque européenne d'investissement (BEI). Leurs conclusions sont accablantes.
[vidéo]Zambie : à qui profite le cuivre ? ODIOT, Alice - PARIS : YAMI 2 PRODUCTIONS, 2011, 1 DVD, 53 mn.
Le film nous présente le site de Mopani sur la commune de Mufulira, exploité par Glencore, leader mondial des matières premières. Sur les lieux, nous découvrons l'impact catastrophique de cette opération sur l'économie, l'emploi, la population, le cadre de vie et l'environnement à Mufulira ainsi que sur le pays tout entier. Bien loin de là, nous constatons les profits qu'en tire Glencore au travers de l'évasion fiscale et de la complicité de la BEI, la banque publique de l'Europe. On notera que le PDG de Glencore, Marc Rich, a été condamné aux USA pour corruption et évasion fiscale. Il vit en Suisse. Face à la noirceur de ce tableau, on trouve Christopher, licencié de la mine, et Savior Mwambwa, économiste. Avec l'appui de cinq associations, dont Les Amis de la Terre et Sherpa, ils créent une association à Mufulira, Green and justice, qui récolte 71 témoignages sur la pollution et les maladies. Grâce à ces témoignages, l'association Sherpa a déposé une plainte contre Glencore et des députés européens demandent un moratoire sur les aides à l'extraction minière. Par ailleurs, la BEI a lancé une enquête pour fraude fiscale à l'encontre de la Zambie.
Public :
Le Zimbabwe, jadis Rhodésie, a beaucoup de mal de se sortir du modèle forgé par les colons. Leurs descendants détiennent toujours les clefs de l'économie, même s'ils ont dû en 1980 reconnaître l'indépendance des noirs et leur laisser le pouvoir. Enfermé dans les structures du passé, le pays n'a pas saisi l'occasion de l'ouverture et subit l'économie des déséquilibres, ainsi que les sanctions décrétées par la communauté internationale.
Le Zimbabwe (ex Rhodésie), avec d'abondantes ressources naturelles, une économie diversifiée se distingue par sa relative prospérité et par sa stabilité politique. Sa population est composée d'africains de descendants européens, d'asiatiques, de métis. Globalement, elle est en croissance rapide, avec des inégalités sociales. La politique économique porte sur tous les domaines agricoles, industriels, miniers, financiers. Le pays souffre de son enclavement. Cependant, grâce au développement de son économie, le Zimbabwe peut revendiquer un rôle de premier plan dans la sous-région (SADCC et zone d'échanges préférentiels de l'Afrique Australe et de l'Est).
