Catégories
Documents disponibles dans cette catégorie (3680)


Etendre la recherche sur niveau(x) vers le haut et vers le bas
[article]De quelques mémoires coloniales africaines toujours incontestées : territoires, lieux, figures - In : SOCIO, 2024/1 (01/11/2024), N°19,
En dépit du courant décolonial à l'œuvre et après le tournant des indépendances il y a plus de soixante-dix ans, l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique subsaharienne continuent de pâtir des relations de dépendance vis-à-vis de leurs ex-colonisateurs. À partir de l’exposé de plusieurs situations exemplaires, au Sénégal, en Côte d’Ivoire et en République du Congo (Brazzaville), mais aussi à partir du constat plus général que la plupart des frontières des actuels États africains émanent des découpages opérés par les conquérants européens, l’article vise à montrer que des lieux, des dénominations et des figures emblématiques de l’époque coloniale résistent toujours aux entreprises de décolonisation. https://journals.openedition.org/socio/16183
[article]
Titre : De quelques mémoires coloniales africaines toujours incontestées : territoires, lieux, figures Titre original : About some still undisputed African colonial memories: Territories, places, figures Type de document : document électronique Auteurs : Jean-Pierre DOZON Année de publication : 2024 Note générale : Résumé disponible en anglais. Notes, bibliographie. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
RELATIONS INTERNATIONALES ; Colonisation ; Décolonisation ; Dépendance ; Frontière ; Géographie ; Histoire ; Impérialisme culturel ; Indépendance nationale ; Néocolonialisme
Thésaurus Géographique
Afrique de l'ouest ; Afrique subsaharienne ; Côte d'Ivoire ; République du Congo ; Sénégal ; EuropeRésumé : En dépit du courant décolonial à l'œuvre et après le tournant des indépendances il y a plus de soixante-dix ans, l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique subsaharienne continuent de pâtir des relations de dépendance vis-à-vis de leurs ex-colonisateurs. À partir de l’exposé de plusieurs situations exemplaires, au Sénégal, en Côte d’Ivoire et en République du Congo (Brazzaville), mais aussi à partir du constat plus général que la plupart des frontières des actuels États africains émanent des découpages opérés par les conquérants européens, l’article vise à montrer que des lieux, des dénominations et des figures emblématiques de l’époque coloniale résistent toujours aux entreprises de décolonisation. Type de contenu : essai, réflexion, analyse En ligne : https://journals.openedition.org/socio/16183 Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=86232
in SOCIO > N°19 (2024/1)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 32522 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 34089 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible N°272 - octobre 2024 - Compensations et plantations en monoculture : des menaces croissantes pour les territoires (Bulletin de MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES) / Joanna CABELLO
[n° ou bulletin]
Titre : N°272 - octobre 2024 - Compensations et plantations en monoculture : des menaces croissantes pour les territoires Type de document : document électronique Auteurs : Joanna CABELLO, Coordinateur Année de publication : 2024 Importance : 31 P. Présentation : ill. Format : fichier pdf Note générale : Dossier comprenant :
* Conférence des parties à la Convention sur la diversité biologique (COP16) : des solutions pour les entreprises, des pertes pour les communautés et la biodiversité
* Indonésie : les femmes Dayak défendent la forêt de Tambun Bungai
* Gabon : Controverse sur le projet de monoculture d’eucalyptus dans les Plateaux Bateke
* La République du Congo sous l’effet de l’expansion des plantations d’arbres destinés au marché carbone : les dessous d’un marché opaque et greenwashing
* La « politique climatique » thaïlandaise de compensation carbone : toujours plus d’injustice et de chaos climatique
* Portucel/Navigator et eucalyptus au Mozambique : « Ce que cette entreprise laisse à la population, c'est 0% »
* Tiré des archives du bulletin du WRM : Détruire ici et détruire là-bas : la compensation pour perte de biodiversité en tant qu’exploitation double
* Recommandations.
Photographies, notes avec liens sitographiques.Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ENVIRONNEMENT ; Accaparement de terres ; Agriculture intensive ; Biodiversité ; Conférence ; Droit des peuples ; Extractivisme ; Greenwashing ; Multinationale ; Peuple autochtone
Thésaurus Géographique
Colombie ; Gabon ; Indonésie ; Mozambique ; République du Congo ; ThaïlandeRésumé : Ce bulletin commence par dresser le bilan plutôt désastreux de la COP16 sur la biodiversité, qui s'est tenue en octobre 2024 à Cali (Colombie) et a échoué dans son objectif d'enrayer la perte alarmante de biodiversité. Les articles suivants traitent de l'expansion des plantations d'arbres et des projets de compensation carbone, ainsi que des accaparements de terre qu'ils entraînent au Mozambique, en République du Congo et en Thaïlande. Puis un hommage est rendu à la résistance des communautés locales pour préserver leur souveraineté sur les territoires qu'elles habitent ancestralement, en citant les exemples de lutte communautaire contre les plantations d'eucalyptus au Gabon et des luttes des femmes pour la terre en Indonésie. Type de contenu : essai, réflexion, analyse En ligne : https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/B272_FR.pdf Format de la ressource électronique : Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=bulletin_display&id=29904 [n° ou bulletin]Contient
- [article]Conférence des parties à la Convention sur la diversité biologique (COP16) : des solutions pour les entreprises, des pertes pour les communautés et la biodiversité - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, octobre 2024 (24/10/2024), N°272,
La COP16 à la Convention sur la diversité biologique (CDB), qui s'est tenue en octobre 2024 à Cali (Colombie), a échoué dans son objectif d'enrayer la perte de biodiversité. Les États parties devaient évaluer les progrès de leur pays dans la réalisation des nouveaux objectifs à atteindre d'ici à 2030, inclus dans le Cadre mondial pour la biodiversité. Or plus de 85 % des pays n'ont pas respecté la date limite pour soumettre leurs nouveaux engagements avant le début de la COP16. Par ailleurs, au lieu de mettre un terme aux destructions occasionnées par les sociétés extractivistes, les propositions de la CDB ont aggravé la situation, par exemple l'instauration de crédits de biodiversité (à l'image des crédits carbone), qui menacent la souveraineté des peuples autochtones sur leurs territoires ancestraux. https://www.wrm.org.uy/fr/articles-du-bulletin/conference-des-parties-a-la-convention-sur-la-diversite-biologique-cop16-des-solutions-pour-les-entreprises-des-pertes-pour-les-communautes-et-la-biodiversite- [article]Indonésie : les femmes Dayak défendent la forêt de Tambun Bungai - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, octobre 2024 (24/10/2024), N°272,
"Haga Lewun keton, petak danom, ela sampai tempun petak nana sare" (Prenez soin de votre foyer. Ne laissez personne vous forcer à cultiver à la lisière de la forêt, car c'est vous qui êtes propriétaires de la terre, en langue dayak). Tambun Bungai est le nom d'un guerrier de l'ancien royaume de la tribu dayak, donné à la forêt du Kalimantan central par les Dayak. Les difficultés de vie des communautés dayak ont commencé en 1995 suite à deux décisions du gouvernement indonésien : la réglementation relative à la sécurité alimentaire en Indonésie et un décret sur le développement des tourbières pour l'agriculture vivrière dans le Kalimantan central, auxquelles se sont ajoutées les activités extractivistes des sociétés minières, qui ont privé les Dayak de leurs terres ancestrales donc de leur autosuffisance alimentaire. Face à cet accaparement de terres, les femmes dayak ont créé un mouvement de résistance collective visant à récupérer et défendre leurs forêts, qui a abouti à l'abolition de trois projets extractivistes. https://www.wrm.org.uy/fr/articles-du-bulletin/podcast-indonesie-les-femmes-dayak-defendent-la-foret-de-tambun-bungai- [article]Gabon : Controverse sur le projet de monoculture d’eucalyptus dans les Plateaux Bateke KOMLAN, Remi Messessi - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, octobre 2024 (24/10/2024), N°272,
Sur autorisation gouvernementale, la multinationale Sequoia prétend avoir obtenu 60 000 hectares pour un projet de monoculture d’eucalyptus sur les plateaux Batéké dans la province du Haut-Ogooué, au Gabon, au titre des crédits carbone. Or les communautés locales ont clairement exprimé leur rejet total de ce projet et quelques membres du gouvernement gabonais ont également exprimé leur nette opposition. L'article décrit la résistance communautaire aidée par des associations, qui mènent un front commun pour effectuer les démarches administratives d'interpellation du gouvernement, réaliser une étude d’impact environnemental du projet Sequoia et produire des observations circonstanciées auprès de la Direction gabonaise de l’Environnement et du développement durable. https://www.wrm.org.uy/fr/articles-du-bulletin/gabon-controverse-sur-le-projet-de-monoculture-deucalyptus-dans-les-plateaux-bateke- [article]La République du Congo sous l’effet de l’expansion des plantations d’arbres destinés au marché carbone : les dessous d’un marché opaque et greenwashing - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, octobre 2024 (24/10/2024), N°272,
Ces dernières années, les projets de plantations d’arbres destinés aux marchés du carbone prolifèrent en République du Congo (Brazzaville). Ces développements à grande échelle de monocultures initiés par des multinationales au titre des crédits carbone sont présentés comme une solution de compensation de leurs émissions de gaz à effet de serre et de création d'emplois pour les populations autochtones, alors qu’ils ne sont ni une solution à la crise environnementale ni un bénéfice pour les communautés locales. Ces projets de greenwashing se développent dans une logique d’accaparement de terres dont le gouvernement congolais facilite la location dite de "domaines publics de l’État", au mépris du droit des populations autochtones à disposer de leurs terres ancestrales. https://www.wrm.org.uy/fr/articles-du-bulletin/la-republique-du-congo-sous-leffet-de-lexpansion-des-plantations-darbres-destines-au-marche-carbone-les-dessous-dun-marche-opaque-et-greenwashing- [article]La « politique climatique » thaïlandaise de compensation carbone : toujours plus d’injustice et de chaos climatique YANGDEE, Bandita ; ONPROM, Surin - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, octobre 2024 (24/10/2024), N°272,
Après plus de dix-huit ans de projets et de programmes REDD (Réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts) permettant l'achat de crédits carbone issus de forêts ou de projets de plantation d'arbres dans le monde entier, la crise environnementale n'a fait que s'aggraver. Pourtant, avec le soutien de la Banque mondiale, le gouvernement thaïlandais a mis en œuvre sa politique climat fondée sur la compensation carbone en monnayant des "zones vertes", qui devraient couvrir la moitié de la superficie du pays. Derrière cette vente de crédits carbone se cache une politique économique qui permet aux multinationales des combustibles fossiles de s'acheter le droit de continuer leurs activités polluantes, sous couvert de décarbonation. https://www.wrm.org.uy/fr/articles-du-bulletin/la-politique-climatique-thailandaise-de-compensation-carbone-toujours-plus-dinjustice-et-de-chaos-climatique- [article]Portucel/Navigator et eucalyptus au Mozambique : « Ce que cette entreprise laisse à la population, c'est 0 % » - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, octobre 2024 (24/10/2024), N°272,
En plus des impacts directs sur la vie des communautés locales, les monocultures d'eucalyptus représentent une inégalité socioéconomique scandaleuse. Les témoignages des habitant·es révèlent les impacts subis par les activités de Portucel Moçambique, une société de production d'eucalyptus pour la pâte à papier créée en 2009 par le géant portugais The Navigator Company. Parmi ses promesses non tenues de création de richesse pour la population locale, Portucel s'était engagée à conclure des accords de cession de terres à un prix juste, procurer des emplois dans une usine de copeaux locale, construire une école et un puits, réparer la route, etc. En octobre 2024, plus de dix ans après les premières plantations, la multinationale a accaparé les terres des populations locales sans dédommagement équitable, les monocultures d'eucalyptus couvrent moins de 10 % des terres déforestées, l'usine de copeaux promise pour 2023 n'a pas décollé et aucune richesse ni infrastructure n'ont été créées pour améliorer les conditions de vie de la communauté locale. https://www.wrm.org.uy/fr/articles-du-bulletin/portucelnavigator-et-eucalyptus-au-mozambique-ce-que-cette-entreprise-laisse-a-la-population-cest-0Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 29842 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 31034 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Conférence des parties à la Convention sur la diversité biologique (COP16) : des solutions pour les entreprises, des pertes pour les communautés et la biodiversité - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, octobre 2024 (24/10/2024), N°272,
La COP16 à la Convention sur la diversité biologique (CDB), qui s'est tenue en octobre 2024 à Cali (Colombie), a échoué dans son objectif d'enrayer la perte de biodiversité. Les États parties devaient évaluer les progrès de leur pays dans la réalisation des nouveaux objectifs à atteindre d'ici à 2030, inclus dans le Cadre mondial pour la biodiversité. Or plus de 85 % des pays n'ont pas respecté la date limite pour soumettre leurs nouveaux engagements avant le début de la COP16. Par ailleurs, au lieu de mettre un terme aux destructions occasionnées par les sociétés extractivistes, les propositions de la CDB ont aggravé la situation, par exemple l'instauration de crédits de biodiversité (à l'image des crédits carbone), qui menacent la souveraineté des peuples autochtones sur leurs territoires ancestraux. https://www.wrm.org.uy/fr/articles-du-bulletin/conference-des-parties-a-la-convention-sur-la-diversite-biologique-cop16-des-solutions-pour-les-entreprises-des-pertes-pour-les-communautes-et-la-biodiversite
[article]
Titre : Conférence des parties à la Convention sur la diversité biologique (COP16) : des solutions pour les entreprises, des pertes pour les communautés et la biodiversité Type de document : document électronique Auteurs : WRM (Mouvement mondial pour les forêts tropicales) Année de publication : 2024 Note générale : Article disponible en anglais, espagnol et portugais. Lien sitographique vers la Déclaration de la COP16. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ENVIRONNEMENT ; Accord international ; Biodiversité ; Conférence ; Droit des peuples ; Extractivisme ; Multinationale ; Peuple autochtone ; Relation Nord-Sud
Thésaurus Géographique
ColombieRésumé : La COP16 à la Convention sur la diversité biologique (CDB), qui s'est tenue en octobre 2024 à Cali (Colombie), a échoué dans son objectif d'enrayer la perte de biodiversité. Les États parties devaient évaluer les progrès de leur pays dans la réalisation des nouveaux objectifs à atteindre d'ici à 2030, inclus dans le Cadre mondial pour la biodiversité. Or plus de 85 % des pays n'ont pas respecté la date limite pour soumettre leurs nouveaux engagements avant le début de la COP16. Par ailleurs, au lieu de mettre un terme aux destructions occasionnées par les sociétés extractivistes, les propositions de la CDB ont aggravé la situation, par exemple l'instauration de crédits de biodiversité (à l'image des crédits carbone), qui menacent la souveraineté des peuples autochtones sur leurs territoires ancestraux. En ligne : https://www.wrm.org.uy/fr/articles-du-bulletin/conference-des-parties-a-la-conve [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=86073
in MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES > N°272 (octobre 2024)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 29842 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 31034 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Gabon : Controverse sur le projet de monoculture d’eucalyptus dans les Plateaux Bateke KOMLAN, Remi Messessi - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, octobre 2024 (24/10/2024), N°272,
Sur autorisation gouvernementale, la multinationale Sequoia prétend avoir obtenu 60 000 hectares pour un projet de monoculture d’eucalyptus sur les plateaux Batéké dans la province du Haut-Ogooué, au Gabon, au titre des crédits carbone. Or les communautés locales ont clairement exprimé leur rejet total de ce projet et quelques membres du gouvernement gabonais ont également exprimé leur nette opposition. L'article décrit la résistance communautaire aidée par des associations, qui mènent un front commun pour effectuer les démarches administratives d'interpellation du gouvernement, réaliser une étude d’impact environnemental du projet Sequoia et produire des observations circonstanciées auprès de la Direction gabonaise de l’Environnement et du développement durable. https://www.wrm.org.uy/fr/articles-du-bulletin/gabon-controverse-sur-le-projet-de-monoculture-deucalyptus-dans-les-plateaux-bateke
[article]
Titre : Gabon : Controverse sur le projet de monoculture d’eucalyptus dans les Plateaux Bateke Type de document : document électronique Auteurs : René Noël POLIGUI ; Remi Messessi KOMLAN Année de publication : 2024 Note générale : Notes avec liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ENVIRONNEMENT ; Accaparement de terres ; Agriculture intensive ; Association ; Droit des peuples ; Greenwashing ; Multinationale ; Mouvement populaire ; Peuple autochtone ; Projet
Thésaurus Géographique
GabonRésumé : Sur autorisation gouvernementale, la multinationale Sequoia prétend avoir obtenu 60 000 hectares pour un projet de monoculture d’eucalyptus sur les plateaux Batéké dans la province du Haut-Ogooué, au Gabon, au titre des crédits carbone. Or les communautés locales ont clairement exprimé leur rejet total de ce projet et quelques membres du gouvernement gabonais ont également exprimé leur nette opposition. L'article décrit la résistance communautaire aidée par des associations, qui mènent un front commun pour effectuer les démarches administratives d'interpellation du gouvernement, réaliser une étude d’impact environnemental du projet Sequoia et produire des observations circonstanciées auprès de la Direction gabonaise de l’Environnement et du développement durable. En ligne : https://www.wrm.org.uy/fr/articles-du-bulletin/gabon-controverse-sur-le-projet-d [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=86075
in MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES > N°272 (octobre 2024)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 29842 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 31034 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Indonésie : les femmes Dayak défendent la forêt de Tambun Bungai - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, octobre 2024 (24/10/2024), N°272,
"Haga Lewun keton, petak danom, ela sampai tempun petak nana sare" (Prenez soin de votre foyer. Ne laissez personne vous forcer à cultiver à la lisière de la forêt, car c'est vous qui êtes propriétaires de la terre, en langue dayak). Tambun Bungai est le nom d'un guerrier de l'ancien royaume de la tribu dayak, donné à la forêt du Kalimantan central par les Dayak. Les difficultés de vie des communautés dayak ont commencé en 1995 suite à deux décisions du gouvernement indonésien : la réglementation relative à la sécurité alimentaire en Indonésie et un décret sur le développement des tourbières pour l'agriculture vivrière dans le Kalimantan central, auxquelles se sont ajoutées les activités extractivistes des sociétés minières, qui ont privé les Dayak de leurs terres ancestrales donc de leur autosuffisance alimentaire. Face à cet accaparement de terres, les femmes dayak ont créé un mouvement de résistance collective visant à récupérer et défendre leurs forêts, qui a abouti à l'abolition de trois projets extractivistes. https://www.wrm.org.uy/fr/articles-du-bulletin/podcast-indonesie-les-femmes-dayak-defendent-la-foret-de-tambun-bungai
[article]
Titre : Indonésie : les femmes Dayak défendent la forêt de Tambun Bungai Type de document : document électronique Auteurs : WRM (Mouvement mondial pour les forêts tropicales) Année de publication : 2024 Note générale : Lien vers le podcast intitulé "Des luttes des femmes pour la terre", réalisé conjointement avec Solidaritas Perumpuan, une organisation féministe indonésienne. Article disponible en anglais, espagnol, indonésien et portugais. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ENVIRONNEMENT ; Accaparement de terres ; Agriculture vivrière ; Droit des peuples ; Extractivisme ; Femme ; Forêt ; Lutte populaire ; Peuple autochtone
Thésaurus Géographique
IndonésieRésumé : "Haga Lewun keton, petak danom, ela sampai tempun petak nana sare" (Prenez soin de votre foyer. Ne laissez personne vous forcer à cultiver à la lisière de la forêt, car c'est vous qui êtes propriétaires de la terre, en langue dayak). Tambun Bungai est le nom d'un guerrier de l'ancien royaume de la tribu dayak, donné à la forêt du Kalimantan central par les Dayak. Les difficultés de vie des communautés dayak ont commencé en 1995 suite à deux décisions du gouvernement indonésien : la réglementation relative à la sécurité alimentaire en Indonésie et un décret sur le développement des tourbières pour l'agriculture vivrière dans le Kalimantan central, auxquelles se sont ajoutées les activités extractivistes des sociétés minières, qui ont privé les Dayak de leurs terres ancestrales donc de leur autosuffisance alimentaire. Face à cet accaparement de terres, les femmes dayak ont créé un mouvement de résistance collective visant à récupérer et défendre leurs forêts, qui a abouti à l'abolition de trois projets extractivistes. En ligne : https://www.wrm.org.uy/fr/articles-du-bulletin/podcast-indonesie-les-femmes-daya [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=86074
in MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES > N°272 (octobre 2024)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 29842 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 31034 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]La « politique climatique » thaïlandaise de compensation carbone : toujours plus d’injustice et de chaos climatique YANGDEE, Bandita ; ONPROM, Surin - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, octobre 2024 (24/10/2024), N°272,
Après plus de dix-huit ans de projets et de programmes REDD (Réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts) permettant l'achat de crédits carbone issus de forêts ou de projets de plantation d'arbres dans le monde entier, la crise environnementale n'a fait que s'aggraver. Pourtant, avec le soutien de la Banque mondiale, le gouvernement thaïlandais a mis en œuvre sa politique climat fondée sur la compensation carbone en monnayant des "zones vertes", qui devraient couvrir la moitié de la superficie du pays. Derrière cette vente de crédits carbone se cache une politique économique qui permet aux multinationales des combustibles fossiles de s'acheter le droit de continuer leurs activités polluantes, sous couvert de décarbonation. https://www.wrm.org.uy/fr/articles-du-bulletin/la-politique-climatique-thailandaise-de-compensation-carbone-toujours-plus-dinjustice-et-de-chaos-climatique
Permalink[article]La République du Congo sous l’effet de l’expansion des plantations d’arbres destinés au marché carbone : les dessous d’un marché opaque et greenwashing - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, octobre 2024 (24/10/2024), N°272,
Ces dernières années, les projets de plantations d’arbres destinés aux marchés du carbone prolifèrent en République du Congo (Brazzaville). Ces développements à grande échelle de monocultures initiés par des multinationales au titre des crédits carbone sont présentés comme une solution de compensation de leurs émissions de gaz à effet de serre et de création d'emplois pour les populations autochtones, alors qu’ils ne sont ni une solution à la crise environnementale ni un bénéfice pour les communautés locales. Ces projets de greenwashing se développent dans une logique d’accaparement de terres dont le gouvernement congolais facilite la location dite de "domaines publics de l’État", au mépris du droit des populations autochtones à disposer de leurs terres ancestrales. https://www.wrm.org.uy/fr/articles-du-bulletin/la-republique-du-congo-sous-leffet-de-lexpansion-des-plantations-darbres-destines-au-marche-carbone-les-dessous-dun-marche-opaque-et-greenwashing
Permalink![]()
[article]La COP16 de Cali peut-elle enrayer l’effondrement de la biodiversité ? - In : THE CONVERSATION, 23 octobre 2024 (23/10/2024), 23/10/2024,
En 2022, la COP15 de Montréal a vu émerger le Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal, qui ambitionne, à travers 23 objectifs chiffrés, d’être l’équivalent de l’accord de Paris pour la biodiversité. En 2024, la COP16 qui se déroule à Cali, en Colombie, s'est donné pour mission de décider des moyens d'inverser, d'ici à 2030, l'effondrement de la biodiversité qui menace les services écosystémiques. La principale préoccupation des participants à la conférence de Cali porte donc sur la transcription de ces 23 objectifs internationaux dans les droits nationaux de chaque État, une étape d’autant plus importante que le Cadre mondial de la biodiversité n’est pas juridiquement contraignant pour les États parties. https://theconversation.com/la-cop16-de-cali-peut-elle-enrayer-leffondrement-de-la-biodiversite-241933
Permalink[article]Dommages environnementaux et affaissements miniers : enseignements tirés d’une revue systématique de la littérature SANTANA DA SILVA, Michêlda - In : CONFINS, 2024/3 (01/10/2024), N°64,
Ce travail de recherche a pour objectif de synthétiser les preuves concernant les impacts environnementaux liés à l'extraction minière dans différentes régions du monde, en mettant en évidence les principaux types d'extraction minérale et les mesures prises face aux dommages environnementaux. L'étude s'appuie sur une revue systématique de la littérature existante et l'interprétation des données collectées dans les périodiques "Scopus" et "Web of Science". Les résultats montrent que le volume des travaux de recherche concernant la prévention est supérieur à celui concernant les réparations, ce qui est encourageant pour la lutte contre l'extractivisme. https://journals.openedition.org/confins/58956
PermalinkN°64 - 2024/3 - Dossier Frontières du Sud (Bulletin de CONFINS) / Sébastien VELUT
Permalink[article]La dynamique de l'entrée de touristes étrangers dans le Rio Grande do Sul et sa pertinence pour le Géoparc Raízes de Pedra - In : CONFINS, 2024/3 (01/10/2024), N°64,
La situation géographique et climatique de l'État du Rio Grande do Sul en fait l'un des points d'entrée des touristes étranger·ères au Brésil. Cependant, ce flux n'impacte pas le dynamisme du tourisme local, puisque la plupart des touristes argentin·es et uruguayen·nes ne font que "transiter" par l'État, avant de se diriger vers les plages de l'État de Santa Catarina. Cette étude a pour objectif d'explorer les possibilités d'attirer des touristes étranger·ères sur le géoparc Raízes de Pedra. Depuis 2021, les communes situées sur le territoire de ce projet développent des actions conjointes de géoéducation, géotourisme et géoconservation, dans le but d'obtenir le label "Géoparc mondial Unesco" et de développer le tourisme local. https://journals.openedition.org/confins/59413
Permalink[article]Les fondements de la géographie humaine : De l’environnementalisme à l’approche culturelle - In : CONFINS, 2024/3 (01/10/2024), N°64,
La géographie humaine s'intéresse à l’espace, comme support et environnement des sociétés, et met en lumière le rôle des représentations humaines. Des modèles originels simples jusqu'à l'environnementalisme le plus récent, en passant par le fonctionnalisme économique, intervient désormais une approche culturelle de la géographie humaine, qui s’attache à l’espace concret des réalités observées et à l'espace social créés par les imaginaires humains. Ces espaces culturels permettent de structurer la relation à l’environnement, d’instaurer du social et de l’articuler autour de relations contrôlées par des valeurs éthiques et responsables. https://journals.openedition.org/confins/58514
Permalink[article]"L'hydrogène repose sur la construction d'un mythe" - In : LA DECROISSANCE, octobre 2024 (01/10/2024), N°213, P. 8
L'auteur remet en question le mythe de l'hydrogène comme ressource énergétique infinie et quasi gratuite. Elle montre qu'aujourd'hui l'hydrogène est produit à partir de ressources fossiles à 99 % et que c'est une industrie extrêmement polluante. En outre, les consommateurs actuels de l'hydrogène sont les raffineries et la production d'ammoniaque pour les engrais, par nature défavorables à la maîtrise du climat. Enfin imaginer une production d'hydrogène à partir d'énergies renouvelables impliquerait d'y consacrer l'équivalent de la surface de la France, pour un objectif qui n'est jamais questionné.
Permalink[article]Inégalités et changements dans la distribution des revenus dans la région Centre-Ouest du Brésil (2000-2010) : une analyse spatiale des impacts de la croissance économique MICHELLON, Eduardo ; SESSO FILHO, Umberto Antonio - In : CONFINS, 2024/3 (01/10/2024), N°64,
L'objectif de cette étude est d'analyser les transformations intervenues dans la répartition des revenus et les inégalités sociales mesurées dans quelques municipalités-tests de la région du Centre-Ouest du Brésil entre 2000 et 2010. Les résultats montrent la persistance d'une inégalité de revenus entre les localités de l'État de Goiás et dans le District fédéral. L'augmentation du revenu par habitant dans la région du Midwest n'a pas modifié de manière significative la structure de répartition des revenus dans les municipalités, ce qui nécessite l'intervention des politiques publiques pour que la croissance économique s'accompagne d'un processus de déconcentration des revenus. https://journals.openedition.org/confins/59212
Permalink[article]Perception des agriculteurs familiaux touchés par l'exploitation minière en période de Covid-19 sur leur état de santé et leur sécurité alimentaire et nutritionnelle : une étude dans les municipalités de Mariana et Ouro Preto - In : CONFINS, 2024/3 (01/10/2024), N°64,
L’effondrement de deux barrages de résidus de minerai de fer à Fundão, dans l'État du Minas Gerais au Brésil, en novembre 2015, reste l’une des tragédies socio-environnementales les plus graves au monde. Elle a eu des conséquences sur les communautés rurales socialement et économiquement vulnérables, qui ont été aggravées par la pandémie de Covid-19, en 2020-2021. L'objectif de ce travail de recherche est d'appréhender les perceptions des agriculteur·rices des municipalités de Mariana et Ouro Preto, touché·es d'abord par l'effondrement des barrages et la surexploitation minière puis par la pandémie de Covid-19, vis-à-vis de leur état de santé et leur sécurité alimentaire et nutritionnelle (SAN). https://journals.openedition.org/confins/59127
Permalink[article]Politiques publiques d'assainissement de base : une observation sociale, critique et réflexive sur la mise en œuvre des politiques publiques d'assainissement de base dans la ville frontalière de São Borja – RS - In : CONFINS, 2024/3 (01/10/2024), N°64,
Ce travail de recherche analyse les politiques et les réglementations en matière de droit à l'assainissement de base, dans la municipalité de São Borja, au Brésil. En s'appuyant sur les législations en vigueur dans le cadre juridique brésilien et international et sur des rapports de terrain, l'étude conclut à l'inefficacité de l'accès aux services d'assainissement de base, qui se traduit par des réseaux inadaptés d'écoulement des eaux pluviales, des branchements d'égouts irréguliers, des lacunes dans la collecte et l'élimination des déchets dans des endroits inappropriés, ce qui est contraire à la dignité humaine et aux droits humains. https://journals.openedition.org/confins/59380
Permalink[article]Les relations centre-périphérie et la fragmentation socio-spatiale dans les villes moyennes brésiliennes : Mossoró/RN et Ribeirão Preto/SP MOURA DE LACERDA TEIXEIRA, Vanessa ; FERREIRA DA SILVA, Cleiton - In : CONFINS, 2024/3 (01/10/2024), N°64,
L'article s'intéresse aux évolutions socio-spatiales dans les villes moyennes brésiliennes. D'une division sociale de l'espace entre centre et périphérie, on assiste aujourd'hui à la complexification de ces espaces, qui traduit un processus de fragmentation socio-spatiale. Le travail de recherche se concentre sur les villes de Mossoró, dans l’État du Rio Grande do Norte, et de Ribeirão Preto, dans la banlieue de São Paulo, représentatives des transformations de la structure urbaine et d'une nouvelle division sociale de l'espace. À la périphérie de ces villes, des habitats de standing sont créés pour les classes sociales supérieures, tandis que l'État finance la construction de grands ensembles pour les classes populaires, qui sont séparés symboliquement, socialement et économiquement, soit par des clôtures et des murs, soit par des inégalités sociales et des formes spécifiques d’appropriation de l'espace urbain qui opposent les populations. https://journals.openedition.org/confins/58882
Permalink[article]Systèmes d'information géographique et gestion municipale brésilienne contemporaine BUGS, Geisa Tamara ; ULTRAMARI, Clovis - In : CONFINS, 2024/3 (01/10/2024), N°64,
Cet article traite des aspects de l'appropriation des systèmes d'information géographique (SIG) par les municipalités brésiliennes. Il commence par une vaste enquête auprès des municipalités retenues puis procède à une analyse fine auprès d'une municipalité spécifique : Pato Branco, dans l'État du Paraná. Au vu du faible nombre de cartes interactives proposées sur les sites Internet des centres de gestion municipaux brésiliens, ce travail de recherche conclut à la nécessité de créer des programmes et des projets au niveau national et fédéral, pour soutenir l'expansion de l'utilisation des SIG dans les municipalités brésiliennes. https://journals.openedition.org/confins/58831
Permalink![]()
[article]Comment les terres rares impactent la croissance des plantes FAUCON, Michel-Pierre ; WICHE, Olivier - In : THE CONVERSATION, 17 septembre 2024 (17/09/2024), 17/09/2024,
La demande croissante en terres rares exerce une pression de plus en plus significative sur les réserves naturelles mondiales, sur la production agricole et sur l'environnement. Des études récentes ont mis en évidence les effets néfastes de la pollution aux terres rares sur la faune et la flore, soulignant la nécessité d’une gestion responsable de ces ressources précieuses. Une plante céréalière exposée à certaines concentrations de terres rares peut voir sa croissance réduite de moitié. Ce phénomène inquiétant s'accompagne de risques concernant la santé humaine car une exposition à de fortes concentrations de terres rares via l'alimentation peut aussi être toxique. https://theconversation.com/comment-les-terres-rares-impactent-la-croissance-des-plantes-237176
Permalink![]()
[article]Un pavé dans la mer : ces pavillons de complaisance qui ruinent les efforts environnementaux du transport maritime - In : THE CONVERSATION, 10 septembre 2024 (10/09/2024), 10/09/2024,
Bien que la contribution du transport maritime à la pollution mondiale ne représente que 3 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, les navires fonctionnent avec un carburant de soute qui génère des gaz polluants en quantité massive. Il est donc urgent de réduire l’empreinte carbone du secteur, dont la croissance devrait être de plus de 2 % par an d'ici à 2028. Or l’Organisation maritime internationale (OMI), organe des Nations unies en charge de comptabiliser les émissions et d’élaborer des normes obligatoires pour ses États membres, peine à faire appliquer des règles d’abattement efficaces car 77 % de la flotte des pays de l’OCDE est immatriculée dans des pavillons de complaisance, qui permettent aux armateurs de bénéficier d’avantages fiscaux et commerciaux ou de réglementations peu contraignantes en matière d'environnement. https://theconversation.com/un-pave-dans-la-mer-ces-pavillons-de-complaisance-qui-ruinent-les-efforts-environnementaux-du-transport-maritime-238137
Permalink