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Thésaurus Thématique > ENVIRONNEMENT > Environnement > Catastrophe naturelle > Sécheresse
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[article]À Dakar, la croissance urbaine participe fortement à intensifier les inondations MALANG DIÉMÉ, Laurent Pascal - In : THE CONVERSATION, 4 septembre 2024 (04/09/2024), 04/09/2024,
Depuis plus de deux décennies, les inondations urbaines surviennent régulièrement dans plusieurs quartiers de Dakar, générant des dommages matériels, des épidémies de choléra et des décès. L'article revient sur les origines du phénomène dû à l'étalement urbain croissant, avec une accélération notable à partir de la sécheresse des années 1970-80, principal facteur d’exode rural massif et de migration intérieure vers la capitale. Les villes de Dakar, Pikine, Guédiawaye, Keur Massar et Rufisque forment un continuum urbain très imperméabilisé, marqué par un habitat horizontal et par une forte densité de population. Or, jusqu'aux inondations de 2012, les infrastructures de drainage des eaux pluviales ont très peu évolué. Depuis, le gouvernement sénégalais a lancé le projet de gestion des eaux pluviales et d’adaptation au changement climatique (PROGEP) chargé d'estimer précisément les risques d’inondations, puis d'élaborer une politique publique en matière d’aménagement du territoire, d'infrastructure et de financement. https://theconversation.com/a-dakar-la-croissance-urbaine-participe-fortement-a-intensifier-les-inondations-232760
Les indicateurs de performance et les démarches d’évaluation se multiplient dans tous les secteurs, y compris celui de l'éducation à l'environnement, d'où cette étude de l'auteure, afin d’alimenter la réflexion des professionnel·les de terrain et de leur fournir quelques recommandations concrètes. L'article présente une synthèse des recherches internationales traitant spécifiquement des effets éducatifs d’interventions en lien avec l’éducation à l'environnement (programmes éducatifs, séances de cours, leçons proposées en dehors, etc.), sans cibler de types d’activités ni de thématiques ni de publics particuliers. https://www.reseau-idee.be/sites/default/files/media/symbioses/sy141/pdf/Symbioses-141.pdf
Au Sparkoh!, ancien charbonnage belge reconverti en complexe de découverte des sciences et de l'histoire de l'industrie extractive, les élèves des écoles primaires peuvent se plonger dans le passé minier du Borinage, au fil d’animations et de balades organisées par des éducateur·rices à l'environnement sur le terril. https://www.reseau-idee.be/fr/symbioses/un-caillou-noir-charge-dhistoires
Les friches sont des espaces délaissés après l’arrêt d’une activité humaine, en apparence vides et abandonnées, mais qui grouillent de vie. Des végétaux et des animaux y trouvent un refuge, des humains y cherchent un espace de nature libre et préservé. Partout dans le monde, les friches font l’objet de projets culturels, citoyens, mais aussi immobiliers et économiques, qui peuvent également renfermer des terrains d’éducation à l’environnement (observation de la biodiversité, aménagement du territoire, lecture du paysage, cours d'histoire…). Elles sont donc au cœur d’enjeux multiples, que ce dossier propose de décrypter. https://www.reseau-idee.be/sites/default/files/media/symbioses/sy141/pdf/Symbioses-141.pdf
Depuis une trentaine d'années, le traitement et l’assainissement de l'eau intéressent la société française, autour de la réutilisation des eaux usées traitées (Reut) pour agir face au manque d’eau, ce qui pose toutefois la question de la gestion sanitaire de ces eaux chargées en éléments pathogènes. Elles sont de plus en plus envisagées comme une ressource à valoriser et à réintroduire dans les pratiques sanitaires et sociales. À partir d’une étude empirique sur le territoire du Pic Saint-Loup (Hérault), cet article dresse le bilan positif de la Reut par les habitant·es d’un territoire confronté au manque d’eau, qui comprennent l'intérêt de ce recyclage vertueux pour leur collectivité. https://journals.openedition.org/developpementdurable/23709
L’économie canadienne est représentative de l'exploitation intensive des ressources naturelles, dont le modèle est de plus en plus contesté par de nouveaux acteurs environnementaux. En s’appuyant sur des approches renouvelées de l’écologisation issues de la sociologie politique, cette étude propose d’analyser un mode d’écologisation alternatif à la contestation : la mise en œuvre d’innovations écologiques (ou éco-innovations), en s'appuyant sur deux études de cas issues de l’aquaculture canadienne. L’analyse du travail de construction et de promotion de deux éco-innovations permet de montrer les trajectoires d’une écologisation naissante, faisant le lien entre science, économie et écologie. https://journals.openedition.org/developpementdurable/24310
Les deux spécialistes interrogé·es commencent par rappeler quelques définitions des friches (zones de jachère ou de mise en repos temporaire, espaces de liberté, sites industriels abandonnés recolonisés par la nature comme les terrils des anciens charbonnages), puis iels plaident en faveur de la préservation au moins partielle de ces sites, que la nature a réinvestis, où la biodiversité s'est réinstallée et qui ont un rôle à jouer dans l’atténuation des effets du changement climatique. Iels insistent sur la nécessité de limiter l'urbanisation des friches et l'artificialisation de leurs sols par de nouveaux projets d'aménagement du territoire invasifs (construction de logements, extension de l'activité économique), afin de maintenir une mosaïque de milieux. https://www.reseau-idee.be/fr/symbioses/des-espaces-menager
Pour répondre à la demande croissante de logements, de nombreuses friches bruxelloises sont englouties par des projets immobiliers. Toutefois, quelques-unes résistent encore à l'urbanisation grâce à des collectifs d'habitant·es et de bénévoles, qui se mobilisent pour sauvegarder ces territoires rares, leur nature sauvage et la qualité de vie en ville, en particulier dans le Marais Wiels, sur la friche Josaphat, le Donderberg ou le marais Biestebroek. https://www.reseau-idee.be/fr/symbioses/friches-defendre
En Belgique, la Wallonie compte 5 000 friches industrielles, des espaces de nature oubliés. Associant universitaires et naturalistes bénévoles, le projet FrichNat vise à fournir une image de la biodiversité présente sur ces friches. Les premières constatations sur les 31 friches étudiées font état de quelque 2 300 espèces animales et 1 000 espèces végétales, dont au moins une espèce animale et une espèce végétale sont protégées. Ces espaces enfrichés constituent des sanctuaires de redéploiement de la nature, ce qui permet de nourrir le débat sur le devenir de ces sites, avant de les considérer comme des espaces à réaffecter à l'aménagement du territoire pour l'activité économique ou la construction de logements. https://www.reseau-idee.be/fr/symbioses/les-friches-industrielles-terrain-de-jeu-des-sciences-participatives
N°141 - septembre 2024 - Les friches, riche terrain éducatif (Bulletin de SYMBIOSES)
Face à la crise environnementale, la transition écologique s'impose pour répondre aux enjeux des changements socio-environnementaux. L’impératif de transition écologique peut être le catalyseur de nouveaux modes d'action collective vécue de manière non punitive. En France, dans le cadre du programme POPSU Territoires (Plateforme d'observation des projets et stratégies urbaines), la commune de Volonne (Alpes de Haute-Provence) est engagée depuis 2014 dans une dynamique de transition multiforme. Inscrit dans la démarche EcoQuartier, le projet de redynamisation du centre-bourg a généré des initiatives portées par les citoyen·nes et un processus de transition écologique faisant le lien entre territoire institutionnel et mobilisation citoyenne. https://journals.openedition.org/developpementdurable/24347
Ce travail de recherche s'appuie sur une enquête menée sur quatre territoires urbains (Paris 18e, Ivry-sur-Seine, Aubervilliers, Clamart) en France, pour étudier les inégalités sur le terrain et l’évolution des relations entre les collectivités locales et les associations, dans un contexte de transition socio-environnementale intégrant des enjeux de justice. Ces collectifs associatifs ont tous intégré les questions socio-environnementales dans leurs champs d’action, qui vont de la recyclerie de quartier à l’épicerie solidaire, en passant par le jardin partagé et l’éducation populaire. La démarche comparative entre les quatre territoires permet d'analyser les spécificités des mobilisations choisies au regard des inégalités socio-environnementales dans chaque commune. https://journals.openedition.org/developpementdurable/23744
Cet article vise à définir les contours d’une stratégie permettant de généraliser la rénovation énergétique des bâtiments en France. Il explore également les modalités d'application d'une politique publique capable de répondre aux engagements officiels et aux enjeux énergétiques et environnementaux. La proposition est centrée sur la constitution de lots de bâtiments à rénover et leur mise en concession auprès d’ensembliers placés sous le contrôle des autorités assurant un pilotage coordonné des objectifs nationaux. Les arguments proposés démontrent la pertinence de la proposition, à moyens financiers constants, dans le cadre juridique d’une nouvelle organisation de la coordination des acteurs de la rénovation énergétique par les pouvoirs publics. https://journals.openedition.org/developpementdurable/24456
Les projets transfrontaliers Destination Terrils développent le tourisme durable sur les sites miniers des anciens terrils du Hainaut (en Belgique), du Nord et du Pas-de-Calais (en France). https://www.reseau-idee.be/fr/symbioses/du-tas-de-dechets-au-site-incontournable
La justice planétaire nécessite une transition planétaire juste. Reconnaissant le caractère contestable de la transition juste, l'article propose un schéma d’analyse original pour mieux interpréter et différencier le nombre croissant de propositions. Il commence par souligner l'association progressive de ces propositions à la politique écologique mondiale, puis il tente d'évaluer leur champ d'application pour une inclusion socio-écologique, plus spécifiquement au regard de l'égalité sociale et de la défense de l'environnement. Il avance ensuite qu'une pleine compréhension de la transition juste doit combiner inclusion et justice socio-écologiques, pour lesquelles il propose des pistes pratiques. https://journals.openedition.org/developpementdurable/24382
La terre flambe. Du Canada aux États-Unis, qui subissent chaque année des méga-feux ravageant des milliers d'hectares de forêts, en passant par l'Amazonie, Hawaï, le Chili, la Grèce ou la France, l'été 2023-2024 a été particulièrement dévastateur. L'article présente une radiographie de cette saison catastrophique tant au niveau humain qu'environnemental. Il souligne une empreinte carbone mondiale en hausse, ainsi que le cercle vicieux généré par le changement climatique et les feux de forêts, qui va entraîner une multiplication de ces événements extrêmes dans le futur. https://www.novethic.fr/environnement/climat/feux-de-forets-la-saison-2023-2024-a-genere-15-des-emissions-de-gaz-a-effet-de-serre-mondiales
La province de Corrientes en Argentine concentre la plus grande superficie de plantations forestières du pays, dont 80 % de sa production de bois est destiné aux scieries. D’immenses tas de sciure y sont régulièrement brûlés, ce qui a de graves conséquences sur la vie et la santé des habitant·es de la zone. L’organisation locale Guardianes del Y’verá (Gardiens d'Y'vera) a mené une étude sur la santé de la communauté pour dénoncer les impacts nocifs de ce modèle forestier et exiger le déplacement des principales scieries concernées. https://www.wrm.org.uy/fr/articles-du-bulletin/argentine-la-lutte-communautaire-contre-la-pollution-des-scieries
La société multinationale SOCAPALM est en train de renouveler une partie de ses plantations de palmiers à huile à Edéa. Fin 2023, la communauté d'Edéa s'est mobilisée contre ce processus. La résistance de la communauté et sa détermination à stopper l'opération de la multinationale ont conduit le sous-préfet à demander à la SOCAPALM de cesser ses activités. C'est une première victoire pour la communauté et l'organisation des femmes d'Edéa, qui ont décidé de continuer la lutte jusqu'à la récupération intégrale de leurs terres. https://www.wrm.org.uy/fr/articles-du-bulletin/cameroun-la-resistance-contre-les-operations-de-replantation-de-la-socapalm-est-fertile
