Catégories
Documents disponibles dans cette catégorie (6202)
Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le haut et vers le bas
[article]« Les extrêmes prolifèrent sur les difficultés des partis issus d’une société industrielle qui disparaît » - In : THE CONVERSATION, 1er avril 2024 (01/04/2024), 01/04/2024,
L’année 2024 sera marquée par un nombre inédit de scrutins dans le monde, dont les élections en juin des députés du Parlement européen. Or les dernières échéances électorales dans différents États-membres de l'Union européenne (UE) ont traduit une certaine vigueur des partis populistes qui, de gauche comme de droite, s’opposent aux élites en place (aux Pays-Bas, en Suède, en Italie) ou dans des pays hors UE, comme la réélection de Vladimir Poutine en Russie ou le retour de Donald Trump aux États-Unis dans la course à la Maison Blanche. Ces élections sont à démocratie variable (illibérale, populiste, extrémiste, nationaliste, etc.) tendant parfois vers la "démocrature". Face aux populismes de tous ordres, on assiste à l'effondrement des partis classiques qui sont impuissants à assurer le traitement non violent des demandes sociales, mais aussi politiques, par un renouvellement de la représentation, plus citoyenne (participative, délibérative) ou directe (referendum notamment). Par ailleurs, les évolutions technologiques façonnent un univers numérique favorable aux dérives (complotisme et "fake news") qui alimentent cette poussée des extrêmes. https://theconversation.com/les-extremes-proliferent-sur-les-difficultes-des-partis-issus-dune-societe-industrielle-qui-disparait-221768
[article]
Titre : « Les extrêmes prolifèrent sur les difficultés des partis issus d’une société industrielle qui disparaît » Type de document : document électronique Auteurs : Michel WIEVIORKA Année de publication : 2024 Note générale : Liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
POLITIQUE ; Démocratie ; Désinformation ; Extrémisme ; Mouvement populaire ; Numérique ; Parti politique ; Régime politique ; Union européenne (UE)
Thésaurus Géographique
Etats Unis ; Europe ; RussieRésumé : L’année 2024 sera marquée par un nombre inédit de scrutins dans le monde, dont les élections en juin des députés du Parlement européen. Or les dernières échéances électorales dans différents États-membres de l'Union européenne (UE) ont traduit une certaine vigueur des partis populistes qui, de gauche comme de droite, s’opposent aux élites en place (aux Pays-Bas, en Suède, en Italie) ou dans des pays hors UE, comme la réélection de Vladimir Poutine en Russie ou le retour de Donald Trump aux États-Unis dans la course à la Maison Blanche. Ces élections sont à démocratie variable (illibérale, populiste, extrémiste, nationaliste, etc.) tendant parfois vers la "démocrature". Face aux populismes de tous ordres, on assiste à l'effondrement des partis classiques qui sont impuissants à assurer le traitement non violent des demandes sociales, mais aussi politiques, par un renouvellement de la représentation, plus citoyenne (participative, délibérative) ou directe (referendum notamment). Par ailleurs, les évolutions technologiques façonnent un univers numérique favorable aux dérives (complotisme et "fake news") qui alimentent cette poussée des extrêmes. En ligne : https://theconversation.com/les-extremes-proliferent-sur-les-difficultes-des-par [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=85016
in THE CONVERSATION > 01/04/2024 (1er avril 2024)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 22745 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 26990 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]À Mayotte, changer le droit du sol ne fait pas forcément baisser le nombre de naissances issues de parents étrangers - In : THE CONVERSATION, 10 mars 2024 (10/03/2024), 10/03/2024,
Si la restriction du droit du sol marque une rupture dans le droit français, elle n’est pas nouvelle à Mayotte, où une réforme du droit du sol a déjà été opérée en 2018, avec l'objectif déclaré de répondre à "l’insoutenabilité de la pression migratoire". Depuis le 1er mars 2019, en application de la loi de 2018, de nombreux enfants nés à Mayotte de parents étrangers n’ont plus accès à la nationalité française. Or l’évolution du nombre de naissances à Mayotte, en fonction de l’origine de la mère sur la période 2014-2022, ne montre aucun décrochage des naissances de mères étrangères (à 90 % de nationalité comorienne). Leur motivation n'est donc pas de permettre à leurs enfants d'accéder à la nationalité française. Ces mères comoriennes continuent de venir accoucher à Mayotte pour des raisons de santé maternelle, le taux de mortalité infantile étant 12 fois supérieur aux Comores. Plutôt que de restreindre le droit du sol à Mayotte, il semble urgent d’appuyer les Comores pour trouver des solutions aux graves problèmes de santé publique auxquels est confrontée sa population. https://theconversation.com/a-mayotte-changer-le-droit-du-sol-ne-fait-pas-forcement-baisser-le-nombre-de-naissances-issues-de-parents-etrangers-224783
[article]
Titre : À Mayotte, changer le droit du sol ne fait pas forcément baisser le nombre de naissances issues de parents étrangers Type de document : document électronique Auteurs : Jules GAZEAUD Année de publication : 2024 Note générale : Graphiques, liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
POLITIQUE ; Migration ; Mortalité infantile ; Natalité ; Nationalité ; Politique migratoire ; Problème social ; Santé maternelle
Thésaurus Géographique
Comores ; Mayotte ; FranceRésumé : Si la restriction du droit du sol marque une rupture dans le droit français, elle n’est pas nouvelle à Mayotte, où une réforme du droit du sol a déjà été opérée en 2018, avec l'objectif déclaré de répondre à "l’insoutenabilité de la pression migratoire". Depuis le 1er mars 2019, en application de la loi de 2018, de nombreux enfants nés à Mayotte de parents étrangers n’ont plus accès à la nationalité française. Or l’évolution du nombre de naissances à Mayotte, en fonction de l’origine de la mère sur la période 2014-2022, ne montre aucun décrochage des naissances de mères étrangères (à 90 % de nationalité comorienne). Leur motivation n'est donc pas de permettre à leurs enfants d'accéder à la nationalité française. Ces mères comoriennes continuent de venir accoucher à Mayotte pour des raisons de santé maternelle, le taux de mortalité infantile étant 12 fois supérieur aux Comores. Plutôt que de restreindre le droit du sol à Mayotte, il semble urgent d’appuyer les Comores pour trouver des solutions aux graves problèmes de santé publique auxquels est confrontée sa population. En ligne : https://theconversation.com/a-mayotte-changer-le-droit-du-sol-ne-fait-pas-forcem [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84870
in THE CONVERSATION > 10/03/2024 (10 mars 2024)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 21565 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 14455 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]L’Alliance des États du Sahel : un projet confédéraliste en questions - In : THE CONVERSATION, 29 février 2024 (29/02/2024), 29/02/2024,
En septembre 2023, dans un contexte régional ouest-africain chaotique, trois pays dirigés par des juntes militaires ont décidé de créer une Alliance des États du Sahel (AES), devant aboutir à la mise en place d’une confédération, afin de répondre à l’hostilité des États voisins et à l'instabilité régionale. Ainsi pourrait se dessiner une nouvelle entité territoriale regroupant à l’intérieur d’une seule frontière le Mali, le Burkina Faso et le Niger. L'article revient sur des tentatives de redécoupage territorial plus anciennes, qui montrent que la cartographie a évolué tout au long des siècles et que la représentation graphique de 2023 remet en lumière des questions de géographie politique jamais tranchées. Les membres de cette nouvelle AES parviendront-ils à assurer l’ordre et la stabilité sur les 3 millions de km2 de leur territoire unifié, notamment face à la progression des groupes terroristes armés ? https://theconversation.com/lalliance-des-etats-du-sahel-un-projet-confederaliste-en-questions-223507
[article]
Titre : L’Alliance des États du Sahel : un projet confédéraliste en questions Type de document : document électronique Auteurs : Christian BOUQUET Année de publication : 2024 Note générale : Cartes des pays du Sahel, liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
POLITIQUE ; Accord international ; État ; Fédéralisme ; Géopolitique ; Projet ; Sécurité ; Terrorisme
Thésaurus Géographique
Sahel ; Burkina Faso ; Mali ; NigerRésumé : En septembre 2023, dans un contexte régional ouest-africain chaotique, trois pays dirigés par des juntes militaires ont décidé de créer une Alliance des États du Sahel (AES), devant aboutir à la mise en place d’une confédération, afin de répondre à l’hostilité des États voisins et à l'instabilité régionale. Ainsi pourrait se dessiner une nouvelle entité territoriale regroupant à l’intérieur d’une seule frontière le Mali, le Burkina Faso et le Niger. L'article revient sur des tentatives de redécoupage territorial plus anciennes, qui montrent que la cartographie a évolué tout au long des siècles et que la représentation graphique de 2023 remet en lumière des questions de géographie politique jamais tranchées. Les membres de cette nouvelle AES parviendront-ils à assurer l’ordre et la stabilité sur les 3 millions de km2 de leur territoire unifié, notamment face à la progression des groupes terroristes armés ? En ligne : https://theconversation.com/lalliance-des-etats-du-sahel-un-projet-confederalist [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84823
in THE CONVERSATION > 29/02/2024 (29 février 2024)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 18808 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 13673 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Pakistan : la résistance imprévue d’Imran Khan - In : THE CONVERSATION, 19 février 2024 (19/02/2024), 19/02/2024,
Les élections pakistanaises de février 2024 ne devaient être qu’une formalité, l’ex-Premier ministre Nawaz Sharif, leader du parti de la Ligue musulmane pakistanaise–Nawaz (PML–N), bénéficiant du soutien de l’armée. Par ailleurs, le principal parti d’opposition, le Pakistan Tehrik-e-Insaf (PTI), apparaissait affaibli par l’incarcération de ses principaux leaders, à commencer par le plus populaire d’entre eux, Imran Khan, condamné à plus de trente ans de prison. Or, contre toute attente, les premières estimations ont laissé entrevoir une nette victoire du PTI. À l’inverse, la PML-N payait le prix de son alliance avec l’armée. Mais, quand les résultats définitifs sont tombés, le PTI s’est vu privé de victoire dans plusieurs circonscriptions, notamment par la manipulation de l'attribution des sièges réservés aux femmes et aux minorités. C’est donc la PML-N qui devrait diriger à nouveau le Pakistan, en coalition avec le Parti du peuple pakistanais (PPP) et le Mouvement Muttahida Qaumi (MQM, parti représentant la population ourdophone de Karachi). L’armée et le PML-N sortent tous deux affaiblis du scrutin, privés de l’onction de légitimité du fait de ces résultats douteux. Les pays occidentaux ont demandé une enquête sur les accusations de fraude électorale. https://theconversation.com/pakistan-la-resistance-imprevue-dimran-khan-223668
[article]
Titre : Pakistan : la résistance imprévue d’Imran Khan Type de document : document électronique Auteurs : Laurent GAYER Année de publication : 2024 Note générale : Liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
POLITIQUE ; Armée ; Démocratie ; Élection ; Enquête ; Fraude ; Homme d’État ; Opposition ; Parti politique
Thésaurus Géographique
PakistanRésumé : Les élections pakistanaises de février 2024 ne devaient être qu’une formalité, l’ex-Premier ministre Nawaz Sharif, leader du parti de la Ligue musulmane pakistanaise–Nawaz (PML–N), bénéficiant du soutien de l’armée. Par ailleurs, le principal parti d’opposition, le Pakistan Tehrik-e-Insaf (PTI), apparaissait affaibli par l’incarcération de ses principaux leaders, à commencer par le plus populaire d’entre eux, Imran Khan, condamné à plus de trente ans de prison. Or, contre toute attente, les premières estimations ont laissé entrevoir une nette victoire du PTI. À l’inverse, la PML-N payait le prix de son alliance avec l’armée. Mais, quand les résultats définitifs sont tombés, le PTI s’est vu privé de victoire dans plusieurs circonscriptions, notamment par la manipulation de l'attribution des sièges réservés aux femmes et aux minorités. C’est donc la PML-N qui devrait diriger à nouveau le Pakistan, en coalition avec le Parti du peuple pakistanais (PPP) et le Mouvement Muttahida Qaumi (MQM, parti représentant la population ourdophone de Karachi). L’armée et le PML-N sortent tous deux affaiblis du scrutin, privés de l’onction de légitimité du fait de ces résultats douteux. Les pays occidentaux ont demandé une enquête sur les accusations de fraude électorale. En ligne : https://theconversation.com/pakistan-la-resistance-imprevue-dimran-khan-223668 Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84776
in THE CONVERSATION > 19/02/2024 (19 février 2024)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 45443 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 12344 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Mayotte : ambiguïtés et non-dits d’une situation (post)coloniale - In : THE CONVERSATION, 12 février 2024 (12/02/2024), 12/02/2024,
Le 11 février 2024 à Mayotte, le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a promis de supprimer le droit du sol par le biais d’une réforme constitutionnelle, faisant suite aux événements en lien avec l’immigration clandestine et l’insécurité qui minent ce département français. Cette annonce a suscité une forte réaction des associations en France métropolitaine, qui accusent le ministre de défendre un programme d'extrême-droite. Géographiquement, Mayotte fait partie de l'archipel des Comores, coupé en deux du fait que Mayotte est restée française, puis est devenue département et région européenne ultra-marine. Les trois autres îles forment l’Union des Comores, un pays indépendant qui revendique Mayotte comme partie de son territoire national. L'article tente de répondre à plusieurs questions : Pourquoi Mayotte est-elle française dans un archipel qui ne l’est plus depuis la décolonisation ? Comment peut-elle compter près de 50 % de migrant·es "étranger·ères", en réalité comorien·nes à 90 % ? Que fuient ces personnes migrantes ? Comment un département français peut-il, malgré ses ressources, présenter un tableau social et sécuritaire aussi désastreux ? https://theconversation.com/mayotte-ambigu-tes-et-non-dits-dune-situation-post-coloniale-206004
[article]
Titre : Mayotte : ambiguïtés et non-dits d’une situation (post)coloniale Type de document : document électronique Auteurs : Sophie BLANCHY Année de publication : 2024 Note générale : Mise à jour d'un article paru le 3 août 2023. Photographies, liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
POLITIQUE ; Décolonisation ; Histoire ; Migration ; Nationalité ; Sans-papiers ; Sécurité ; Violence
Thésaurus Géographique
Comores ; Mayotte ; FranceRésumé : Le 11 février 2024 à Mayotte, le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a promis de supprimer le droit du sol par le biais d’une réforme constitutionnelle, faisant suite aux événements en lien avec l’immigration clandestine et l’insécurité qui minent ce département français. Cette annonce a suscité une forte réaction des associations en France métropolitaine, qui accusent le ministre de défendre un programme d'extrême-droite. Géographiquement, Mayotte fait partie de l'archipel des Comores, coupé en deux du fait que Mayotte est restée française, puis est devenue département et région européenne ultra-marine. Les trois autres îles forment l’Union des Comores, un pays indépendant qui revendique Mayotte comme partie de son territoire national. L'article tente de répondre à plusieurs questions : Pourquoi Mayotte est-elle française dans un archipel qui ne l’est plus depuis la décolonisation ? Comment peut-elle compter près de 50 % de migrant·es "étranger·ères", en réalité comorien·nes à 90 % ? Que fuient ces personnes migrantes ? Comment un département français peut-il, malgré ses ressources, présenter un tableau social et sécuritaire aussi désastreux ? En ligne : https://theconversation.com/mayotte-ambigu-tes-et-non-dits-dune-situation-post-c [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84711
in THE CONVERSATION > 12/02/2024 (12 février 2024)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 42732 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 45055 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Sauvetage des migrants-naufragés en Méditerranée : comment la politique de l’UE doit évoluer - In : THE CONVERSATION, 8 février 2024 (08/02/2024), 08/02/2024,
Les fonds gouvernementaux, qui représentent 80 % des ressources de l'aide humanitaire internationale aux migrant·es, traduisent les priorités politiques des pays donateurs. La situation des secours à l’égard des migrant·es naufragé·es en Méditerranée illustre tristement les logiques d’une "compassion à géométrie variable", alors que la Méditerranée compte désormais le plus de décès de migrant·es (environ 29 000 personnes, dont 2 300 enfants), de 2014 à janvier 2024). Or le devoir de recherche et d’assistance aux personnes naufragées relève du droit de la mer ou du droit international humanitaire. Comme ne cesse de l'affirmer la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), l’inertie des gouvernements des États membres de l’Union européenne (UE) – sous couvert de lutte anti-migration – devant les drames récurrents en Méditerranée est intolérable sur les plans moral, légal et politique. Malgré la mise en place des zones SAR (Search and Rescue) dans les eaux territoriales méditerranéennes, l'UE se refuse à toute implication financière pour soutenir les ONG de sauvetage, se défausse de toute responsabilité sur les autorités libyennes et tunisiennes, et cautionne les incessants et longs déplacements des bateaux de rescapé·es jusqu'aux ports du sud de l'Europe. Ainsi se déploient en toute impunité des situations de "non-assistance à personnes en danger". https://theconversation.com/sauvetage-des-migrants-naufrages-en-mediterranee-comment-la-politique-de-lue-doit-evoluer-222453
Permalink[article]L’inquiétante progression d’Israël dans le classement des pays par nombre de journalistes emprisonnés - In : THE CONVERSATION, 28 janvier 2024 (28/01/2024), 28/01/2024,
Selon une étude récente du Comité pour la protection des journalistes (CPJ), Israël est désormais l’un des pays qui comptent le plus grand nombre de journalistes emprisonnés, ce qui est incompatible avec une démocratie. Après un rappel du sombre classement 2023 des six premiers pays les plus répressifs (Chine, Myanmar, Biélorussie, Russie, Vietnam, Iran), le CPJ examine les accusations dont les journalistes font l’objet dans ces démocratures. En 2023, les journalistes de ces pays sont emprisonnés pour des faits qualifiés "d'atteinte aux intérêts de l’État", une notion qui recouvre des inculpations pour espionnage, terrorisme, diffusion de fausses nouvelles, etc. Concernant Israël, qui ne cesse de répéter qu’il est l’unique démocratie du Moyen-Orient et le seul pays de la région qui respecte la liberté des médias, les journalistes emprisonnés sont en "détention administrative", sont tous palestiniens originaires de Cisjordanie occupée, et tous ont été arrêtés après les attaques terroristes du Hamas le 7 octobre 2023. L’euphémisme "détention administrative" signifie en réalité que les journalistes ont été incarcérés pour une durée indéterminée, sans procès ni inculpation. https://theconversation.com/linquietante-progression-disrael-dans-le-classement-des-pays-par-nombre-de-journalistes-emprisonnes-221627
Permalink[article]Équateur : comment le « havre de paix » de l’Amérique du Sud est devenu l’un des pays les plus violents du monde - In : THE CONVERSATION, 24 janvier 2024 (24/01/2024), 24/01/2024,
En 2019, l’Équateur était considéré comme l’un des pays les plus sûrs d’Amérique latine. En 2023, selon une étude de la Global Initiative against Transnational Organized Crime (Initiative globale contre le crime transnational organisé), l'Équateur se classe au onzième rang des pays les plus violents du monde. Début janvier 2024, le président Daniel Noboa, élu en novembre 2023, a proclamé l’état d’urgence et annoncé la mise en place d’un couvre-feu dans l’ensemble du pays à la suite de l’évasion d’Adolfo Macias, alias Fito, chef du plus important groupe criminel d’Équateur, Los Choneros. En réaction, des affrontements violents entre les forces de police équatoriennes et les organisations criminelles ont enflammé le pays. La "narcotisation" de l’économie criminelle est due à plusieurs facteurs : la situation géographique du pays en bord d'océan et voisin de la Colombie, l'un des plus gros États producteurs de cocaïne au monde ; la dollarisation de l’économie, attrayante pour le blanchiment d’argent sale ; la capacité limitée de l’État à surveiller les différents itinéraires aériens, maritimes et terrestres d’acheminement de la drogue ; les causes structurelles, telles que le chômage, les inégalités sociales, la corruption ; la forte influence des réseaux sociaux sur une jeunesse de plus en plus séduite par la "culture du trafic de drogue" en tant que modèle de pouvoir et d’enrichissement facile. https://theconversation.com/equateur-comment-le-havre-de-paix-de-lamerique-du-sud-est-devenu-lun-des-pays-les-plus-violents-du-monde-221892
Permalink[article]Évolution du Commissaire à l’éthique et à la déontologie - In : ETHIQUE PUBLIQUE, 2e semestre 2023 (20/01/2024), VOL. 25, N°2,
Créé en 2010 lors de l’adoption au Canada du Code d’éthique et de déontologie des membres de l’Assemblée nationale, le Commissariat à l’éthique et à la déontologie est une institution indépendante qui conseille, accompagne et encadre les député·es et le personnel politique, en s’assurant que les règles déontologiques et les principes éthiques guident leur conduite. Cet article présente le parcours de l’institution au cours des treize dernières années avec un regard sur l’évolution de ses pratiques ainsi que sur les défis auxquels elle est confrontée aujourd'hui. https://journals.openedition.org/ethiquepublique/8276
Permalink[article]La malédiction du saphir - In : PUBLIC EYE - LE MAGAZINE, janvier 2024 (19/01/2024), N°45, P. 6-21
Madagascar est aujourd’hui la principale source de saphirs pour les marques suisses de joaillerie et d’horlogerie. Dans cette île ravagée par les sécheresses et les famines, où 70 % de la population vit avec moins de 2 dollars par jour, il n’y a guère d’autres opportunités pour de nombreux·ses Malgaches que de trouver LA pierre qui leur permettra d'améliorer leurs conditions de vie et de nourrir leur famille pendant quelque temps. Mais l’État malgache et les mineurs artisanaux qui les extraient dans des conditions terribles ne profitent guère de cette richesse, le plus souvent exportée clandestinement et vendue à des multinationales étrangères. Julie Zaugg livre son enquête de terrain. https://www.publiceye.ch/fileadmin/doc/Magazin/2311_PublicEye_Magazin_45_FR_96.pdf
Permalink[document électronique]En Argentine, Javier Milei dérégule l’économie et organise la répression sociale GODIN, Romaric, - GRENOBLE : COMITE D'ABOLITION DE LA DETTE DU TIERS MONDE (CADTM) ISERE, 2024/01/04,
Le nouveau président, Javier Milei, a lancé un décret et une loi pour déréguler l’économie, et plus généralement la société argentine. Pour se faire, le président passe par l'usage de textes gigantesques touchant des domaines divers et très larges et devant être acceptés en bloc. La loi omnibus déclare "l’urgence publique en matière économique, financière, fiscale, sécuritaire, sociale, sanitaire, administrative de défense et de droit de douane" jusqu’au 31 décembre 2025 et est renouvelable. Si la loi était adoptée, Javier Milei pourrait gouverner par décrets-lois sans aucun débat parlementaire pendant l’intégralité de son mandat. Le texte durcit la répression en cas de "résistance à l’autorité" et c’est aussi l’établissement d’une forme de présomption de légitime défense pour les forces de l’ordre. Avec ces textes, plus de 3 500 normes ont été modifiées ou annulées, notamment l’encadrement des loyers et la libéralisation du marché du travail. Les travailleurs, eux, seront moins protégés par la loi et vont subir directement les effets de l’accélération de l’inflation induite par la levée du contrôle des prix conjuguée à la dévaluation. Reste à savoir si cette loi passera et si les syndicats réussiront à faire entendre leur voix.
Public :
https://www.cadtm.org/En-Argentine-Javier-Milei-deregule-l-economie-et-organise-la-repression-sociale
Permalink[article]Le Hamas revendique désormais le leadership du mouvement palestinien - In : LE MONDE DIPLOMATIQUE, janvier 2024 (01/01/2024), N°838, P. 18-19
Au fil des ans, le mouvement islamiste a connu deux mutations majeures. Il s'est renforcé sur le plan militaire et sa direction établie à Gaza a pris l'ascendant sur ses dirigeants installés à l'étranger. En lançant son attaque sanglante du 7 octobre 2023, l'organisation entend faire figure d'unique défenseur de son peuple et compte jouer un rôle politique central après la fin des combats.
Permalink[article]Reconnaissance des gouvernements de transition en Afrique de l’Ouest : que dit le droit international ? - In : THE CONVERSATION, 26 décembre 2023 (26/12/2023), 26/12/2023,
Cinq pays d’Afrique de l’Ouest (Burkina Faso, Gabon, Guinée, Mali, Niger) ont récemment été le théâtre de coups d’État qui ont amené au pouvoir de nouvelles forces politiques, pour la plupart issues des rangs de l’armée. Cette situation soulève des questions relatives à la reconnaissance de ces nouveaux gouvernements par la communauté internationale. La Déclaration de Montevideo de 1933 sur les droits et devoirs des État permet aux autorités internationales de ne pas reconnaître le gouvernement du Niger issu du putsch du 26 juillet 2023, mais de maintenir sa reconnaissance de l’État du Niger. À chaque renversement gouvernemental par des coups d’État, la communauté internationale commence par exiger le rétablissement de l’ordre constitutionnel, puis finit par reconnaître la situation comme un fait accompli. Quant à la reconnaissance des nouveaux gouvernements en Afrique de l’Ouest, la position de la communauté internationale reste ambiguë, renvoyant au droit international, qui donne la priorité à la défense des intérêts bien compris de chaque État dans ces pays et entérine la situation. https://theconversation.com/reconnaissance-des-gouvernements-de-transition-en-afrique-de-louest-que-dit-le-droit-international-219925
Permalink[article]Tchad : un référendum constitutionnel à haut risque - In : THE CONVERSATION, 13 décembre 2023 (13/12/2023), 13/12/2023,
Le 17 décembre 2023, les Tchadien·nes sont appelé·es aux urnes pour se prononcer sur l’adoption d’une nouvelle Constitution. Mais les élections semblent biaisées d’avance puisque le gouvernement tchadien n’a pas respecté la recommandation du dialogue national de laisser le peuple libre de choisir la forme de l’État. Deux projets de lois auraient dû être proposés et non un seul, celui de l’État unitaire, soutenu par le pouvoir. Le gouvernement a donc fait le choix à la place du peuple avant cette consultation référendaire. Dans ce contexte, une grande partie de l’opposition appelle à voter "non". Un troisième camp appelle au boycott, estimant que le vote constitue une violation de la politique de transition entamée en 2021, après le décès du président Idriss Déby Itno. https://theconversation.com/tchad-un-referendum-constitutionnel-a-haut-risque-219551
Permalink[article]Le dilemme Milei et l’avenir incertain de l’Argentine - In : THE CONVERSATION, 9 décembre 2023 (09/12/2023), 09/12/2023,
Le 10 décembre 2023, Javier Milei est devenu président de l’Argentine. Cet économiste rendu célèbre par ses émissions de télévision s'affiche comme libertarien de droite qui s’identifie avec les idées anarchocapitalistes et "minarchistes" (idéologie qui appelle à réduire le rôle de l’État au minimum) et qui flirte avec la droite nationaliste, en minimisant le nombre de personnes disparues pendant la dictature militaire ou en suggérant l’annulation de la loi sur l’avortement. Face au désespoir provoqué par les politiciens traditionnels, ces promesses ont séduit un électorat lassé par le déclin économique du pays et désireux d'un changement radical. L’instabilité économique génère la pauvreté, qui entraîne une augmentation de la criminalité et de l’insécurité, l’autre fléau du pays. Or les perspectives économiques de l’Argentine restent sombres : économie stagnante, inflation élevée, dépendance à l’égard des exportations de matières premières (soja, blé, maïs et viande), déficit de la balance des paiements, problèmes d’importation, taux de change variables du dollar américain, départ des entreprises internationales, dette extérieure colossale. Et Javier Milei a promis : d’abandonner le peso pour le dollar ; de privatiser la plupart des entreprises publiques ; de réduire drastiquement les dépenses publiques ; de fermer de nombreux ministères et la Banque centrale ; de réduire significativement la charge fiscale ; et d’autoriser le libre accès aux armes à feu ainsi que la vente d’organes. Ces promesses de campagne sont-elles réalisables ? https://theconversation.com/le-dilemme-milei-et-lavenir-incertain-de-largentine-219556
Permalink[article]Amérique latine : les nouveaux conflits NATANSON, José ; CORTES, Alexis - In : ALTERNATIVES SUD, 4e trimestre 2023 (01/12/2023), VOL. 30-2023/4, 172 P.
Malgré la diversité des États d'Amérique latine, en superficie, en poids démographique et en évolution politique, ce dossier sur les nouveaux conflits cernent plusieurs grandes tendances communes à l’œuvre depuis le début de ce siècle : du boom des matières premières et des euphories extractivistes au crises économiques et politiques actuelles, de la vague des pouvoirs de gauche aux alternances populistes ou plus classiques en cours. Ces fluctuations n'empêchent pas des mouvements revendicatifs de se manifester : luttes sociales, mouvements des peuples autochtones s'essayant aux autonomies de droit ou de fait, mobilisations féministes en reconnaissance d'égalité, organisations écologistes et paysannes défendant leurs territoires ; tandis que de puissantes dynamiques réactionnaires s'opposent au changement et prônent l'ordre et la sécurité.
Permalink[article]Amérique latine : poussées progressistes, réactions conservatrices - In : ALTERNATIVES SUD, 4e trimestre 2023 (01/12/2023), VOL. 30-2023/4, P. 7-22
Plusieurs lames de fonds économiques, sociopolitiques et culturelles traversent l'Amérique latine de part en part. Entre euphorie extractiviste et périodes de crise, virages à gauche ou à droite, velléités intégrationnistes et rivalités hégémoniques, le climat est à l'instabilité démocratique, à la violence, aux émigrations et même à la remilitarisation. Rébellions émancipatrices et mobilisations réactionnaires ajoutent aux tensions en cours. (résumé auteur).
Permalink[article]Dossier : Planification, urbanisation et politiques publiques dans la région de Carajás - In : CONFINS, 2023/4 (01/12/2023), N°61,
Ce dossier rassemble différents articles ayant trait aux politiques publiques d'aménagement du territoire et d'urbanisation dans la région de Carajas, située dans l'État du Pará, en Amazonie brésilienne. L'objectif du premier article est de comprendre l'urbanisation et l'aménagement de l'Amazonie à partir des apports de Bertha Becker. Il analyse ce qui a soutenu, au cours des deux premières décennies du XXIe siècle, la croissance économique de la région amazonienne de Carajás, bien supérieure à celle des autres régions brésiliennes. Les autres articles présentent les potentialités de la géodiversité, en particulier sa consolidation par les politiques publiques prenant en compte l’importance du géotourisme et le développement territorial et socio-environnemental de la région de Carajás. Le sud-est du Pará fait partie d’un territoire ethnique et environnemental complexe en Amazonie orientale, avec un long processus d’occupation par les peuples autochtones et des populations migrantes. la socio-biodiversité (reflet de l'interaction des populations avec l'environnement) constitue une alternative pour le développement durable de la région, conciliant conservation de l'environnement, génération de revenus et respect de la culture traditionnelle, qui doit être soutenue par une législation appropriée. https://journals.openedition.org/confins/55368
Permalink[article]Le rôle de la législation dans le processus de reconfiguration de la périphérie urbaine dans les villes moyennes brésiliennes - In : CONFINS, 2023/4 (01/12/2023), N°61,
Cet article s'intéresse au rôle de l’appareil juridique et institutionnel, en matière de législation urbaine, dans le processus de reconfiguration de la banlieue de deux villes moyennes brésiliennes à la structure distincte : Dourados, dans l’État du Mato Grosso do Sul, et Marabá, dans l’État du Pará, sur la base des élargissements successifs de leur périmètre urbain. L'enquête s'est appuyée sur une revue de littérature, des informations collectées sur le terrain et des données récoltées à partir de la législation municipale. Le travail de recherche révèle qu'à partir des années 2000 l'articulation des intérêts entre le pouvoir public local et le capital foncier-immobilier-promoteur a provoqué une reconfiguration de la périphérie urbaine et de son développement. https://journals.openedition.org/confins/55438
PermalinkN°61 - 2023/4 - La santé au Brésil (Bulletin de CONFINS) / Sébastien VELUT
Permalink[article]À quoi sert la violence des mouvements écologistes ? Le rituel de l’écodésordre, entre spectacle et espoir d'un nouveau monde - In : THE CONVERSATION, 16 novembre 2023 (16/11/2023), 16/11/2023,
La question de la violence contre les biens et les personnes, en particulier au printemps 2023, lors du rassemblement contre les mégabassines à Sainte-Soline (France), rejoint celle de l’écologie politique, à travers la dissolution – finalement annulée par le Conseil d’État – du collectif écologiste Les Soulèvements de la Terre. Désobéissance civile pacifiste nécessaire pour les un·es, illégalisme violent à réprimer pour les autres ? L'article fait le point sur ces mouvements activistes écologistes qui utilisent la violence "comme rituel et comme spectacle" en franchissant la frontière de la légalité, lorsqu’ils estiment que toutes les tentatives de contestations démocratiques ont été épuisées. Les mobilisations écologistes semblent faire office de catalyseurs des luttes, avec une diversité de tactiques militantes, dont la violence reste codée et limitée. L'analyse des faits semble indiquer que, dans les pratiques de dégradations, d’occupations illégales ou de manifestations de masse menant à la confrontation avec la police, la violence est avant tout une tentative politique de reprendre le pouvoir pour instaurer un rituel de "l'écodésordre pour un nouvel ordre mondial". https://theconversation.com/a-quoi-sert-la-violence-des-mouvements-ecologistes-le-rituel-de-lecodesordre-entre-spectacle-et-espoir-dun-nouveau-monde-217934
Permalink[article]Les Terres australes et antarctiques françaises, des territoires méconnus face à des défis majeurs CHOQUET, Anne - In : THE CONVERSATION, 6 novembre 2023 (06/11/2023), 06/11/2023,
En novembre 2023, la France accueille le One Planet – Polar Summit, Sommet international lors duquel la proposition de loi de programmation polaire pour les années 2024 à 2030 devrait être votée. Les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) sont au cœur de cette proposition de loi sur le budget pour la recherche polaire. Composés de cinq districts (l’archipel Crozet, les îles Kerguelen, Saint-Paul et Amsterdam, les îles Éparses et la terre Adélie), ces territoires restent méconnus du grand public, alors que ces collectivités ultra-marines sont confrontées à des défis statutaires (gouvernance et souveraineté territoriale contestée par la France), géopolitiques (différends territoriaux avec les autres États "possessionnés") et environnementaux (préservation d'une biodiversité unique et protection des écosystèmes). https://theconversation.com/les-terres-australes-et-antarctiques-francaises-des-territoires-meconnus-face-a-des-defis-majeurs-216997
Permalink[article]La démocratie, un long combat guinéen - In : AFRIQUE XXI, 3 novembre 2023 (03/11/2023), 03/11/2023,
En septembre 2023, le colonel Mamadi Doumbouya, chef de la junte au pouvoir en Guinée, a dénoncé à la tribune des Nations unies "le modèle démocratique imposé par l’Occident en Afrique", suscitant l'indignation de l’opposition guinéenne, mais montrant aussi son ignorance de l’histoire de son pays, puisque des milliers de Guinéen·nes se sont battu·es pour la démocratie, notamment sous le régime de Lansana Conté. L'article revient sur des décennies de dictature militaire depuis Ahmed Sékou Touré (1958-1984), jusqu'à l'accession au pouvoir d'un civil, Alpha Condé, en 2010, à l’issue d’un processus électoral, en passant par la dictature militaire du capitaine Moussa Dadis Camara, en 2008, et le massacre de ses opposant·es en 2009. La violence politique, exercée principalement par l’État contre les mouvements sociaux et d'opposition politique, façonne l’histoire du pays, ainsi que les répressions contre les manifestant·es prodémocratie, à commencer par Lansana Conté, dont le portrait ornait les murs de la capitale Conakry dans les années 1980, avec ce slogan : "Général Lansana Conté, père de la démocratie multipartite". https://afriquexxi.info/La-democratie-un-long-combat-guineen
Permalink[article]How Palestine became Israel’s spyware test-bed - In : NEW INTERNATIONALIST, November-December 2023 (01/11/2023), N°546,
Après s'être servie de la Palestine comme zone-test d'espionnage dans les années 2010, la société israélienne Pegasus a vendu ses dispositifs d'espionnage aux autorités mexicaines en 2011 à l'époque de la guerre contre la drogue. Alors que ce matériel était utilisé contre le crime organisé (Pegasus s'enorgueillit d'avoir contribué à l'arrestation du chef du cartel de la drogue El Chapo en 2019), des journalistes, des dissidents, des ennemis politiques et des activistes des droits sont désormais visés, ce qui place l'Amérique centrale au premier rang mondial des utilisateurs de matériel d'espionnage israélien. Aujourd'hui, Israël est à la tête de la très florissante industrie mondiale de l'espionnage qui menace les droits humains, la liberté de la presse et la démocratie, à travers le monde. Ces technologies de la surveillance, développées dans une opacité totale par des entreprises privées sans aucun respect du droit, permettent à n'importe quel hacker d'infiltrer les données personnelles des smartphones des personnes surveillées. L'auteur a rencontré des victimes de Pegasus en Palestine, au Togo, en Arabie saoudite, au Mexique et en Inde et témoigne de leurs craintes d'être épié·es au quotidien par la police, les gangs ou les militaires. https://newint.org/features/2023/10/02/spy-games
Permalink[article]Spies, damned spies - In : NEW INTERNATIONALIST, November-December 2023 (01/11/2023), N°546,
En juillet 2023, des centaines d'Espagnol·es se sont rassemblées pour manifester aux côtés des dernières victimes du scandale de la "policia infiltrat" (infiltration policière). Une semaine auparavant, une femme, connue comme membre activiste des mouvements progressistes de Girona et dont le portrait a été brûlé en place publique par les forces de l'ordre, s'est révélée être un officier de police sous couverture ayant infiltré le corps étudiant. Ce cas de figure, qui a choqué la société civile espagnole, n'est qu'un exemple de la surveillance de masse exercée par le gouvernement qui a jeté les mouvements de protestation dans la rue à travers tout le pays. L'auteure explore les conséquences délétères des techniques de surveillance intrusive de l'État espagnol en particulier sur la société civile catalane. https://newint.org/features/2023/10/23/catalonia-surveillance-spies
Permalink