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Accaparement de terres |
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[article]Au Mexique, comment une épidémie du caféier a accéléré la déforestation ÖKTEM, Berk - In : THE CONVERSATION, 21 mars 2024 (21/03/2024), 21/03/2024,
Au Mexique, comme dans les régions tropicales, l’extension des zones agricoles pour la caféiculture et la cacaoculture est la première cause de déforestation, ce qui a un impact sur le réchauffement climatique et représente une érosion irrémédiable de la biodiversité. La crise de la rouille du caféier au Mexique est une illustration de la vulnérabilité des systèmes agroforestiers et des conséquences environnementales des politiques agricoles. Dans une étude récente, les auteurs se sont penchés sur les conséquences de cette maladie causée par un champignon microscopique (Hemileia vastatrix) sur la déforestation au Mexique, qui a augmenté de 32 % par an entre 2012 et 2018, en particulier dans les zones où était pratiquée l’agroforesterie. Par ailleurs, la déforestation accrue est aussi la conséquence de la stratégie d'expansion sponsorisée par le gouvernement, qui repose sur le remplacement des caféiers traditionnels par des hybrides robustes à la rouille. https://theconversation.com/au-mexique-comment-une-epidemie-du-cafeier-a-accelere-la-deforestation-221374
[article]
Titre : Au Mexique, comment une épidémie du caféier a accéléré la déforestation Type de document : document électronique Auteurs : Isabelle CHORT ; Berk ÖKTEM Année de publication : 2024 Note générale : Carte, liens sitographiques, photographies. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
AGRICULTURE ; Agriculture intensive ; Agroforesterie ; Café ; Déforestation ; Environnement ; Maladie ; Politique agricole
Thésaurus Géographique
MexiqueRésumé : Au Mexique, comme dans les régions tropicales, l’extension des zones agricoles pour la caféiculture et la cacaoculture est la première cause de déforestation, ce qui a un impact sur le réchauffement climatique et représente une érosion irrémédiable de la biodiversité. La crise de la rouille du caféier au Mexique est une illustration de la vulnérabilité des systèmes agroforestiers et des conséquences environnementales des politiques agricoles. Dans une étude récente, les auteurs se sont penchés sur les conséquences de cette maladie causée par un champignon microscopique (Hemileia vastatrix) sur la déforestation au Mexique, qui a augmenté de 32 % par an entre 2012 et 2018, en particulier dans les zones où était pratiquée l’agroforesterie. Par ailleurs, la déforestation accrue est aussi la conséquence de la stratégie d'expansion sponsorisée par le gouvernement, qui repose sur le remplacement des caféiers traditionnels par des hybrides robustes à la rouille. En ligne : https://theconversation.com/au-mexique-comment-une-epidemie-du-cafeier-a-acceler [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=85007
in THE CONVERSATION > 21/03/2024 (21 mars 2024)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 19784 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 26418 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]La rose rouge, objet de la mondialisation : des serres kenyanes aux plateformes de Hollande - In : THE CONVERSATION, 12 février 2024 (12/02/2024), 12/02/2024,
La rose rouge est un marqueur de la mondialisation. Des serres de production kenyanes, les roses voyagent par avion cargo vers les Pays-Bas, puis elles transitent par la coopérative Royal Flora Holland à Aalsmeer, près de l’aéroport Amsterdam-Schipol, avant d'être chargées dans des camions réfrigérés qui sillonnent l’Europe jusqu'aux fleuristes. Dès les années 1970 est apparu un mouvement de délocalisation vers l’Afrique, pour s'émanciper des coûts croissants de main-d’œuvre et de chauffage en Europe et des réglementations phytosanitaires émergentes. Les hautes terres kenyanes sont alors apparues comme particulièrement attrayantes du fait de leur écosystème géoéconomique. Dans les années 2000-2005, les questions ont porté sur les conditions de travail et de rétribution des salarié·es, puis, dans les années 2005-2010, sur la surconsommation d’eau nécessaire aux rosiers et la pollution des rivières induite par les rejets. Dans les années 2010-2015 a été mise en cause l’empreinte carbone des fleurs, en raison du transport en avion cargo. Enfin, dans les années 2015-2020, ont été révélées les stratégies d’évitement fiscal par la localisation des profits aux Pays-Bas. Conscientes de la menace médiatique, les entreprises ont augmenté les salaires des ouvrier·ères, ont amélioré les conditions de travail et ont réduit leur empreinte écologique. Aujourd’hui, si les serres kenyanes emploient directement 100 000 personnes, au total 2 millions de personnes dépendent de la rose pour vivre. Mais des questions demeurent : dans quelle mesure ce développement économique du Kenya justifie-t-il le maintien d'une consommation déraisonnable en ces temps de changement climatique et de transition écologique ? Doit-on céder au chantage à l’emploi de cette filière ? https://theconversation.com/la-rose-rouge-objet-de-la-mondialisation-des-serres-kenyanes-aux-plateformes-de-hollande-223210
[article]
Titre : La rose rouge, objet de la mondialisation : des serres kenyanes aux plateformes de Hollande Type de document : document électronique Auteurs : Bernard CALAS Année de publication : 2024 Note générale : Photographies, liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
AGRICULTURE ; Agriculture d'exportation ; Changement climatique ; Conditions de travail ; Emploi ; Empreinte écologique ; Filière ; Flore ; Mondialisation ; Salaire
Thésaurus Géographique
Kenya ; Europe ; Pays BasRésumé : La rose rouge est un marqueur de la mondialisation. Des serres de production kenyanes, les roses voyagent par avion cargo vers les Pays-Bas, puis elles transitent par la coopérative Royal Flora Holland à Aalsmeer, près de l’aéroport Amsterdam-Schipol, avant d'être chargées dans des camions réfrigérés qui sillonnent l’Europe jusqu'aux fleuristes. Dès les années 1970 est apparu un mouvement de délocalisation vers l’Afrique, pour s'émanciper des coûts croissants de main-d’œuvre et de chauffage en Europe et des réglementations phytosanitaires émergentes. Les hautes terres kenyanes sont alors apparues comme particulièrement attrayantes du fait de leur écosystème géoéconomique. Dans les années 2000-2005, les questions ont porté sur les conditions de travail et de rétribution des salarié·es, puis, dans les années 2005-2010, sur la surconsommation d’eau nécessaire aux rosiers et la pollution des rivières induite par les rejets. Dans les années 2010-2015 a été mise en cause l’empreinte carbone des fleurs, en raison du transport en avion cargo. Enfin, dans les années 2015-2020, ont été révélées les stratégies d’évitement fiscal par la localisation des profits aux Pays-Bas. Conscientes de la menace médiatique, les entreprises ont augmenté les salaires des ouvrier·ères, ont amélioré les conditions de travail et ont réduit leur empreinte écologique. Aujourd’hui, si les serres kenyanes emploient directement 100 000 personnes, au total 2 millions de personnes dépendent de la rose pour vivre. Mais des questions demeurent : dans quelle mesure ce développement économique du Kenya justifie-t-il le maintien d'une consommation déraisonnable en ces temps de changement climatique et de transition écologique ? Doit-on céder au chantage à l’emploi de cette filière ? En ligne : https://theconversation.com/la-rose-rouge-objet-de-la-mondialisation-des-serres- [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84723
in THE CONVERSATION > 12/02/2024 (12 février 2024)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 43433 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 45061 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Ce que la crise agricole révèle des contradictions entre objectifs socio-écologiques et compétitivité - In : THE CONVERSATION, 31 janvier 2024 (31/01/2024), 31/01/2024,
En 1960, l'économiste canadien Robert Mundell proposait de représenter les contraintes de la mondialisation subies par les économies nationales sous forme d'un triangle d'incompatibilité. En 2002, l’économiste turc Dani Rodrik formulait un autre triangle d’incompatibilité, soulignant les contraintes politiques découlant de la globalisation capitaliste et pesant sur l’action des États démocratiques. La crise agricole actuelle en Europe révèle un triangle d’incompatibilité plus fondamental encore : celui de "l’Anthropo-capitalocène". Dans ce "trilemme", on ne peut tenir ensemble la transition écologique, la satisfaction des besoins sociaux et le capitalisme mondialisé. Il signifie aussi que séparer coût social et coût écologique fait de moins en moins sens : les rétributions sociales du modèle productiviste ont non seulement des coûts écologiques mais aussi des coûts sociaux systémiques. Pour résoudre ce "trilemme", il convient de détricoter les règles du capitalisme mondialisé, de mettre à mal la gestion néolibérale et l'impératif de compétitivité, plutôt que de rogner sur les politiques agricoles et socio-économiques. https://theconversation.com/ce-que-la-crise-agricole-revele-des-contradictions-entre-objectifs-socio-ecologiques-et-competitivite-222293
[article]
Titre : Ce que la crise agricole révèle des contradictions entre objectifs socio-écologiques et compétitivité Type de document : document électronique Auteurs : Claire LEJEUNE Année de publication : 2024 Note générale : Schémas, liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
AGRICULTURE ; Altermondialisme ; Capitalisme ; Commerce international ; Écologie ; Mondialisation ; Néolibéralisme ; Politique agricole ; Politique économique ; Politique socialeRésumé : En 1960, l'économiste canadien Robert Mundell proposait de représenter les contraintes de la mondialisation subies par les économies nationales sous forme d'un triangle d'incompatibilité. En 2002, l’économiste turc Dani Rodrik formulait un autre triangle d’incompatibilité, soulignant les contraintes politiques découlant de la globalisation capitaliste et pesant sur l’action des États démocratiques. La crise agricole actuelle en Europe révèle un triangle d’incompatibilité plus fondamental encore : celui de "l’Anthropo-capitalocène". Dans ce "trilemme", on ne peut tenir ensemble la transition écologique, la satisfaction des besoins sociaux et le capitalisme mondialisé. Il signifie aussi que séparer coût social et coût écologique fait de moins en moins sens : les rétributions sociales du modèle productiviste ont non seulement des coûts écologiques mais aussi des coûts sociaux systémiques. Pour résoudre ce "trilemme", il convient de détricoter les règles du capitalisme mondialisé, de mettre à mal la gestion néolibérale et l'impératif de compétitivité, plutôt que de rogner sur les politiques agricoles et socio-économiques. En ligne : https://theconversation.com/ce-que-la-crise-agricole-revele-des-contradictions-e [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84657
in THE CONVERSATION > 31/01/2024 (31 janvier 2024)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 41430 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 41785 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]En Guinée, les vertus du « riz de boue » qui pousse dans les mangroves - In : THE CONVERSATION, 24 janvier 2024 (24/01/2024), 24/01/2024,
En Guinée, près d’un quart de la production de riz provient des plaines de mangroves, en zone côtière. Écosystèmes les plus productifs de la planète, les mangroves sont constituées de palétuviers, servant de bois de chauffe et de construction. L’association entre culture rizicole et production de poissons, ou rizipisciculture, est récente dans la mangrove guinéenne. C’est néanmoins un exemple intéressant d’association "à double bénéfice", le riz profitant des rejets organiques des poissons (engrais naturel) quand les poissons, vivant dans un écosystème de rizières relativement fermé, sont à l’abri des principaux prédateurs. Enfin, la saliculture, qui se fait en Guinée par évaporation solaire ou chauffage à bois des eaux salées, ou saliriziculture, en alternance avec les périodes de culture du riz, est de plus en plus pratiquée. Toutefois, la mise en œuvre de projets de développement est rendue complexe par la structure hydrogéologique de ces zones de balancement des marées et par la question de la maintenance des infrastructures. https://theconversation.com/en-guinee-les-vertus-du-riz-de-boue-qui-pousse-dans-les-mangroves-221126
[article]
Titre : En Guinée, les vertus du « riz de boue » qui pousse dans les mangroves Type de document : document électronique Auteurs : Timothée OURBAK Année de publication : 2024 Note générale : Carte de la Guinée, photographies, liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
AGRICULTURE ; Agriculture paysanne ; Infrastructure ; Littoral ; Mangrove ; Poisson ; Projet de développement ; Ressource halieutique ; Riz ; Sel
Thésaurus Géographique
GuinéeRésumé : En Guinée, près d’un quart de la production de riz provient des plaines de mangroves, en zone côtière. Écosystèmes les plus productifs de la planète, les mangroves sont constituées de palétuviers, servant de bois de chauffe et de construction. L’association entre culture rizicole et production de poissons, ou rizipisciculture, est récente dans la mangrove guinéenne. C’est néanmoins un exemple intéressant d’association "à double bénéfice", le riz profitant des rejets organiques des poissons (engrais naturel) quand les poissons, vivant dans un écosystème de rizières relativement fermé, sont à l’abri des principaux prédateurs. Enfin, la saliculture, qui se fait en Guinée par évaporation solaire ou chauffage à bois des eaux salées, ou saliriziculture, en alternance avec les périodes de culture du riz, est de plus en plus pratiquée. Toutefois, la mise en œuvre de projets de développement est rendue complexe par la structure hydrogéologique de ces zones de balancement des marées et par la question de la maintenance des infrastructures. En ligne : https://theconversation.com/en-guinee-les-vertus-du-riz-de-boue-qui-pousse-dans- [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84630
in THE CONVERSATION > 24/01/2024 (24 janvier 2024)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 22241 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible 38726 W document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [texte imprimé]Agriculture biologique : déconstruire la fabrication du doute Commerce Équitable France, TISSIER, José - NOGENT SUR MARNE : COMMERCE EQUITABLE FRANCE, 2024/01, 10 P.
L’agriculture biologique contribue à réduire la dépendance des producteur·rices aux intrants, ce qui en fait une cible privilégiée pour les lobbys de l’agroalimentaire ou de l’agrochimie. Un élément clef de leur stratégie de désinformation vis-à-vis du grand public consiste à produire du doute. Cette fabrique du doute vise d'abord à définir l’agriculture biologique comme une agriculture "qui n’utilise pas de pesticides" pour ensuite dénoncer le fait que cette "promesse" n’est pas tenue. Or ce postulat est faux ! En France, 33 substances chimiques naturelles sont autorisées en agriculture biologique. Et, pour utiliser encore moins de pesticides, l’agriculture biologique met en place des pratiques culturales utilisant les possibilités de protection des cultures offertes par les écosystèmes, ce qui n'arrange pas les affaires des fournisseurs d’intrants industriels (engrais ou pesticides de synthèse, semences "certifiées" de type OGM).
https://www.commercequitable.org/wp-content/uploads/v5-240118-note-debats-idees-n2.pdf
Titre : Agriculture biologique : déconstruire la fabrication du doute Type de document : texte imprimé Auteurs : Commerce Équitable France, Coordinateur ; José TISSIER Editeur : NOGENT SUR MARNE : COMMERCE EQUITABLE FRANCE Année de publication : 2024/01 Collection : DEBATS ET IDEES num. NOTE N°2 Importance : 10 P. Note générale : Encarts, notes de bas de pages. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
AGRICULTURE ; Agriculture biologique ; Désinformation ; Engrais ; Industrie agroalimentaire ; Industrie chimique ; Organisme génétiquement modifié (OGM) ; Pesticide
Thésaurus Géographique
FranceRésumé : L’agriculture biologique contribue à réduire la dépendance des producteur·rices aux intrants, ce qui en fait une cible privilégiée pour les lobbys de l’agroalimentaire ou de l’agrochimie. Un élément clef de leur stratégie de désinformation vis-à-vis du grand public consiste à produire du doute. Cette fabrique du doute vise d'abord à définir l’agriculture biologique comme une agriculture "qui n’utilise pas de pesticides" pour ensuite dénoncer le fait que cette "promesse" n’est pas tenue. Or ce postulat est faux ! En France, 33 substances chimiques naturelles sont autorisées en agriculture biologique. Et, pour utiliser encore moins de pesticides, l’agriculture biologique met en place des pratiques culturales utilisant les possibilités de protection des cultures offertes par les écosystèmes, ce qui n'arrange pas les affaires des fournisseurs d’intrants industriels (engrais ou pesticides de synthèse, semences "certifiées" de type OGM). Type de contenu : essai, réflexion, analyse En ligne : https://www.commercequitable.org/wp-content/uploads/v5-240118-note-debats-idees- [...] Format de la ressource électronique : Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84798 Exemplaires (3)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 45884 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 36269 ECON1 TIS AGR autres textes imprimés 75 - ISF (Paris 19) Disponible 46160 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Le marché du carbone bleu, miracle ou mirage ? SOUMARE, Safietou - In : IRD LE MAG', 22 décembre 2023 (22/12/2023), 22/12/2023,
Depuis plusieurs décennies, les écosystèmes des littoraux tropicaux sont sous pression : ils ont connu d’importantes pertes de superficie en raison du développement des activités humaines, notamment de l'aquaculture intensive, de la pollution et de l’urbanisation. Paradoxalement, dans le contexte du changement climatique, la grande capacité de certains milieux côtiers, tels que les mangroves, marais salés et herbiers marins, à stocker du carbone intéresse les programmes de conservation. Mais cette ruée mercantile vers l'atout naturel des écosystèmes côtiers, appelés "carbone bleu", pourrait se révéler contreproductive car ces projets organisés dans le cadre de REDD+ aboutissent souvent à l’accaparement des espaces reboisés par les investisseurs, au détriment des communautés locales qui en vivent. https://lemag.ird.fr/fr/le-marche-du-carbone-bleu-miracle-ou-mirage
Permalink[article]Pour sauver nos systèmes alimentaires, restaurer nos sols en séquestrant le carbone - In : THE CONVERSATION, 20 décembre 2023 (20/12/2023), 20/12/2023,
On estime aujourd'hui que 35 % des terres mondiales sont utilisées à des fins agricoles, dont un cinquième est considéré comme dégradé, en raison de pratiques inadaptées. Après un rappel historique de l'utilisation agricole de la terre depuis la sédentarisation des humains il y a 12 000 ans, l'article aborde les questions de la surexploitation des terres liée à l'explosion démographique, du changement climatique comme facteur aggravant et de la conservation des sols et des services écosystémiques. Pour répondre à ces dégradations, de nombreux projets existent, tels que l’Initiative "4 pour 1000 : des sols pour la sécurité alimentaire et le climat" visant à apporter des solutions concrètes au défi posé par le changement climatique et la sécurité alimentaire, ou le projet DSCATT (Dynamique de la séquestration du carbone dans les sols des systèmes agricoles tropicaux et tempérés), qui étudie l’impact de différents agrosystèmes (agroforesterie, agriculture de conservation, systèmes agrosylvopastoraux) pour un développement durable des systèmes agricoles. https://theconversation.com/pour-sauver-nos-systemes-alimentaires-restaurer-nos-sols-en-sequestrant-le-carbone-212820
Permalink[article]Comment l’agriculture industrielle bouleverse le cycle de l’azote et compromet l’habitabilité de la terre - In : THE CONVERSATION, 7 décembre 2023 (07/12/2023), 07/12/2023,
L’agriculture intensive porte une lourde responsabilité dans le dépassement de six des neuf limites planétaires (indicateurs de perturbation au-delà desquels l’habitabilité de la planète est compromise). La limite planétaire relative à l’azote est difficile à appréhender car son dépassement résulte en grande partie de l’industrialisation de la production agricole. L’azote étant reminéralisé dans le sol et prélevé par les racines des plantes, la fermeture du cycle de l’azote doit se faire localement, pour éviter toute perte risquant d'entraîner un appauvrissement du sol. Après chaque récolte qui génère une perte d'azote, il est donc nécessaire de le restituer par la fertilisation, qui s'est intensifiée au siècle dernier avec l'utilisation massive d'engrais chimiques dans l'agriculture industrielle, de sorte qu'à l'échelle mondiale la quantité d’azote introduite par les engrais dans la biosphère dépasse celle apportée par l’ensemble des processus naturels de fixation biologique. Cet excès d’azote dans les sols contamine les eaux souterraines, les eaux des rivières et des fleuves, conduisant à l’eutrophisation des zones marines côtières (marées vertes, efflorescences toxiques, anoxie des fonds) et menaçant la santé humaine. https://theconversation.com/comment-lagriculture-industrielle-bouleverse-le-cycle-de-lazote-et-compromet-lhabitabilite-de-la-terre-219276
Permalink[article]Cameroun : Les femmes sont décidées à récupérer leurs terres occupées par la société palmicole Socapalm/Socfin - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, décembre 2023 (01/12/2023), N°268, P. 24-26
L’association de femmes Afrise a lancé une pétition internationale pour arrêter la replantation de palmiers à huile par la multinationale Socapalm/Socfin près de leurs habitations et des tombes de leurs ancêtres. Les femmes dénoncent des décennies de souffrances, d'abus, de vols, de misère, de frustrations et de violations de leurs corps, de leurs droits et de leur dignité. Dans une pétition lancée le 25 novembre 2023, Journée internationale de l’élimination de la violence contre les femmes, elles exigent qu’on leur restitue leur territoire pour mener une vie digne. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/B268_FR.pdf
Permalink[article]Chili : La résistance au modèle forestier dans le Wallmapu, territoire mapuche REYES HUENCHUMAN, Pablo - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, décembre 2023 (01/12/2023), N°268, P. 27-30
Les communautés mapuches au Chili résistent depuis des décennies aux effets dévastateurs du modèle forestier basé sur les monocultures à grande échelle. Cet article relate un entretien avec Pablo Reyes Huenchumán, porte-parole de la communauté de Paillakawe, qui explique comment les communautés mapuches organisent la résistance depuis vingt ans et quels sont leurs principaux défis dans la lutte pour récupérer leurs territoires et défendre leur culture traditionnelle. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/B268_FR.pdf
Permalink[article]Confiance, vulnérabilité et résilience : le paradoxe des stratégies de diversification maraîchères en Martinique - In : MONDES EN DEVELOPPEMENT, 2023/4 (01/12/2023), N°204, P. 131-148
Grâce à une enquête sur l'agriculture maraîchère en Martinique, cet article dévoile des stratégies de diversification productive, commerciale, collective, formelle et surtout informelle. Mais on constate que ces stratégies, destinées à réduire les vulnérabilités, peuvent paradoxalement affaiblir la confiance.
Permalink[article]Le parc industriel KIPI révèle le vrai visage sale et destructeur de la transition « verte » de l'Indonésie - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, décembre 2023 (01/12/2023), N°268, P. 5-12
Cet article met en évidence les contradictions de la supposée transition énergétique, en expliquant comment le parc industriel Kipi, "la plus grande zone industrielle verte du monde", située dans le Kalimantan en Indonésie, conduira en fait à une intensification de l'extraction du charbon dans la région. Dans le même temps, ce projet de plusieurs milliards de dollars menace de s'approprier et de détruire les moyens de subsistance et les espaces de vie dont dépendent les communautés locales, aussi bien sur terre qu'en mer. Ces communautés autochtones sont en première ligne pour résister à l'installation du parc industriel et défendre leurs terres et leurs conditions de vie. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/B268_FR.pdf
Permalink[article]Les stratégies paysannes entre riz et soja, productions et perceptions. L’exemple de Cachoeira do Sul/RS, Brésil - In : CONFINS, 2023/4 (01/12/2023), N°61,
Depuis le début du XXe siècle, la riziculture s’est accrue en surface et en poids économique dans le sud du Brésil, là où les terres et l’économie sont favorables. Cachoeira do Sul, district de la dépression centrale de l’État du Rio Grande do Sul, est la capitale nationale du riz, qui a pourtant des difficultés à maintenir son niveau de production face au soja. Pour comprendre les enjeux de cette relation entre la céréale et la légumineuse, l'article se découpe en deux parties : la première traite des enjeux spatiaux et tient compte des effets de localisation, d’accès à l’eau et des structures foncières pour expliquer les répartitions culturales et les choix techniques ; la seconde traite des enjeux identitaires qui interrogent la vocation historique rizicole de la région confrontée à des mutations agricoles et économiques majeures. https://journals.openedition.org/confins/55614
Permalink[article]Piéger le carbone dans le sol : ce que peut l’agriculture SHUMBA, Armwell ; LENG, Vira - In : THE CONVERSATION, 2 novembre 2023 (02/11/2023), 02/11/2023,
2400 milliards de tonnes de carbone se trouvent dans les deux premiers mètres de profondeur sous la terre, soit trois fois plus que dans l’atmosphère. À l’heure du dérèglement climatique et de la nécessité absolue de réduire les émissions de gaz à effet de serre, ces stocks de carbone souterrain peuvent jouer un rôle substantiel, en restaurant des terres dégradées grâce à la protection des écosystèmes naturellement riches en carbone (permafrost, forêts, zones humides, mangroves) et grâce à des pratiques agricoles vertueuses (agroforesterie, couverts végétaux et paillis, amendements organiques, non-labour et réduction du travail du sol, diversification des cultures). Toutes ces pratiques contribuent à réduire l’érosion du sol, à ralentir la décomposition des matières organiques par une moindre oxygénation du sol et donc à piéger le carbone dans le sol. https://theconversation.com/pieger-le-carbone-dans-le-sol-ce-que-peut-lagriculture-216768
Permalink[article]Le Groupe de Recherche sur l’Écoformation (GREF) et sa collection comme moyen de pollinisation écoformative - In : EDUCATION RELATIVE A L'ENVIRONNEMENT - REGARDS, RECHERCHES, REFLEXIONS, 1er semestre 2023 (01/11/2023), VOL. 18-1,
L'article propose un survol des productions du Groupe de recherche en écoformation (GREF) depuis trente ans. La première partie présente la collection de quatre ouvrages, abordant les quatre environnements (aérien, aquatique, terrestre et igné), qui se sont imposés comme méthodes pour "apprendre à vivre", dans le prolongement des cultures premières. La seconde partie explore les derniers ouvrages de la collection Écologie et formation, fondée au début des années 2000. Ils concernent des innovations écoformatrices en formation scolaire initiale, formation professionnelle, formation agricole et formation continue des retraité·es. La dernière partie confronte les mouvements transdisciplinaires et éco-citoyens, militant pour une redéfinition des rapports à l'environnement local et global. https://journals.openedition.org/ere/9890
Permalink[article]ARGENTINE - La fièvre de l’or blanc : Un mois de manifestations et de répression à Jujuy - In : DIAL, octobre 2023 (24/10/2023), N°3675,
Face à l'essor du transport électrique grâce au lithium, les populations autochtones de la province de Jujuy, en Argentine, voient leurs terres accaparées et leurs ressources naturelles pillées par l'installation de sociétés minières. Les peuples autochtones tentent de se mobiliser afin de faire respecter leurs droits malgré la réforme constitutionnelle qui limite le droit de manifester et autorise l’accaparement de territoires indiens sans consultation des populations, sous prétexte de favoriser le développement des territoires et l’intérêt socio-économique de la province. La population a subi de violentes répressions à plusieurs reprises en voulant faire entendre sa voix. https://dial-infos.org/spip.php?article9287
Permalink[article]Réconcilier engrais minéraux et agroécologie, une piste pour nourrir les populations d’Afrique de l’Ouest BALDE, Alpha Bocar - In : THE CONVERSATION, 22 octobre 2023 (22/10/2023), 22/10/2023,
Pour les agriculteur·rices d'Afrique de l'Ouest, l’adaptation au changement climatique n’est pas une perspective lointaine, mais une urgence réelle. S'ajoute la nécessité d'augmenter la production agricole pour garantir la sécurité alimentaire à une population croissante. C'est pourquoi, certaines pratiques agroécologiques ancestrales sont remises au goût du jour : par exemple associer le niébé (légumineuse) au mil (céréale de grande consommation). Le niébé fixe l’azote de l’air dans ses tissus végétaux grâce à une symbiose avec les bactéries du sol et le conserve dans ses racines. L’azote étant le principal nutriment pour la croissance des plantes, celui présent dans le sol reste ainsi disponible pour le mil. Cette complémentarité permet également d’obtenir une productivité plus élevée pour les deux plantes. Par ailleurs, selon des études récentes, l’introduction maîtrisée d'engrais minéraux azotés en agroécologie augmente la productivité globale du mil et du niébé. https://theconversation.com/reconcilier-engrais-mineraux-et-agroecologie-une-piste-pour-nourrir-les-populations-dafrique-de-louest-214183
Permalink[article]Les Batwa et le Parc National de Kahuzi-Biega en RDC : La nouvelle loi sur les Peuples Autochtones aidera-t-elle les Batwa à récupérer leurs terres ? - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, octobre 2023 (01/10/2023), N°267,
Avec la politique néocoloniale des bailleurs de fonds internationaux et des ONG de conservation (notamment la Wildlife Conservation Society), la création du Parc national de Kahuzi-Biega, sur la rive occidentale du lac Kivu à la frontière rwandaise, a entraîné le déplacement forcé du peuple autochtone Batwa impliquant des violations de ses droits collectifs et individuels. Or la République démocratique du Congo (RdC) dispose du réseau d’aires protégées le plus vaste du continent africain, couvrant près de 12 % du territoire national, où les peuples autochtones vivent en interdépendance avec ces forêts depuis des siècles. En 2022, la RdC a adopté une nouvelle loi sur la protection des droits des peuples autochtones. Cette loi aidera-t-elle les Batwa dans leur lutte pour récupérer leurs terres ? https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_267_FR_0.pdf
Permalink[article]Échange d’expériences de lutte contre les plantations industrielles d’arbres entre les communautés du Brésil et du Mozambique - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, octobre 2023 (01/10/2023), N°267,
Les échanges entre activistes placent au cœur du débat les voix de celleux qui luttent pour la défense de leurs territoires. En septembre 2023, des membres de plusieurs communautés du Brésil et du Mozambique ont mis en commun leurs expériences, leurs combats et leurs témoignages, afin de renforcer la solidarité internationale dans la lutte contre les plantations industrielles d’arbres. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_267_FR_0.pdf
Permalink[article]Elevage industriel : et après ? - In : SILENCE, octobre 2023 (01/10/2023), N°525, P. 5-15
Ces articles abordent trois stratégies de lutte contre l'élevage industriel :
- Le choix réformiste d'amélioration qui, pour rester audible des industriels, ne propose que l'arrêt des pratiques douloureuses sur les animaux.
- L'option d'une sortie de l'élevage industriel, que soutient la Confédération paysanne, avec le développement d'un élevage paysan.
- L'abolition de l'élevage qui s'inscrit dans une perspective antispéciste, en lien avec un mode de vie végan.
Permalink[article]L'envers du chocolat - In : LA DECROISSANCE, octobre 2023 (01/10/2023), N°203, P. 12
Dénonciation des conditions d'exploitation des fèves de cacao en Afrique, qui en font une culture néocoloniale, destructrice de la polyculture vivrière et de l'anvironnement.
Permalink[article]Les gardiennes des cerrados et leurs récits de luttes et de résistances - In : CONFINS, 2023/3 (01/10/2023), N°60,
Les cerrados, ou savanes brésiliennes, sont de plus en plus impactés par les investissements fonciers de l'agro-industrie, dans le cadre de la mondialisation, qui réduit ces espaces au rôle de producteurs de biens économiques. En opposition au récit capitaliste dominant, les femmes cerradeiras élaborent des stratégies de lutte pour préserver leurs terres et transmettre d'autres valeurs sur les cerrados. Ces récits écoféministes sont fondés sur la diversité, l'altérité et l'horizontalité des territoires des peuples autochtones. Ce travail de recherche vise à mettre en évidence les écrits féminins sur les cerrados bahianais (Bahia est un État du nord-est du Brésil), en soulignant le rôle fondamental des femmes en tant que gardiennes de l'identité culturelle des cerrados. https://journals.openedition.org/confins/53453
Permalink[article]Les plantations de palmiers à huile recourant à l'agriculture contractuelle et un amendement à la loi sur les forêts menacent les forêts du Nord-Est de l'Inde - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, octobre 2023 (01/10/2023), N°267, P. 5-10
Les luttes liées à la terre dans les États du Nord-Est de l’Inde pourraient se durcir avec l’expansion des plantations de palmiers à huile sur les terres des petit·es agriculteur·rices et des populations autochtones, menaçant leur souveraineté alimentaire et la pratique ancestrale du Jhum (culture itinérante). De plus, un nouvel amendement à la loi sur les forêts va faciliter cette expansion et renforcer encore les menaces qui pèsent sur les forêts et les peuples autochtones de la région. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_267_FR_0.pdf
Permalink[article]Quand le boom du cacao au Liberia pousse à la déforestation - In : THE CONVERSATION, 5 septembre 2023 (05/09/2023), 05/09/2023,
L'accord signé en 2018 entre le Liberia et le Burkina Faso, visant à faciliter la migration massive des Burkinabés vers le Liberia pour développer l’agriculture, a accéléré le boom du cacao, commencé en 2016. Si le Liberia suit la trajectoire historiquement observée depuis quatre siècles, cette explosion de la cacaoculture, impliquant la création de plantations par défrichement de forêt, pourrait devenir inarrêtable et conduire à une déforestation systématique encore peu reconnue aujourd’hui dans l’Est du pays, à proximité de la frontière avec la Côte d’Ivoire. https://theconversation.com/quand-le-boom-du-cacao-au-liberia-pousse-a-la-deforestation-212576
Permalink[article]Climat et biodiversité, les deux jambes de la transition écologique CIVEL, Edouard - In : THE CONVERSATION, 3 septembre 2023 (03/09/2023), 03/09/2023,
Malgré les alertes répétées de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), les risques induits par l’érosion de la biodiversité restent peu connus du grand public et leurs liens avec le changement climatique sous-estimés. En effet, pour enrayer le réchauffement de la planète, il ne suffit pas d’abaisser les émissions de gaz à effet de serre, il faut stabiliser leur stock dans l’atmosphère, i.e. atteindre la neutralité carbone. Selon les chiffres du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), 70 % des rejets de gaz à effet de serre proviennent des énergies fossiles. Pour les 30 % restants, les émissions proviennent du "carbone vivant", principalement des émissions agricoles et de la déforestation tropicale. Le chemin vers la neutralité carbone et la transition écologique passe par une transformation radicale de l’usage des ressources vivantes assurant le reflux des émissions agricoles et une meilleure protection des puits de carbone que sont les forêts et les océans. https://theconversation.com/climat-et-biodiversite-les-deux-jambes-de-la-transition-ecologique-211961
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