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Accaparement de terres |
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[article]Au Sénégal, mobilisation pour protéger le plus grand gisement forestier du pays BELMIN, Raphaël - In : THE CONVERSATION, 14 septembre 2022 (14/09/2022), 14/09/2022,
Au printemps 2022, la Dynamique pour une transition agroécologique au Sénégal (DyTAES) –réseau qui fédère l’ensemble des acteur·rices de l’agroécologie du pays– a entrepris une grande caravane pour rencontrer les agriculteur·rices du pays. Les caravaniers ont atteint les départements de Kolda, Velingara et Tambacounda, au Sud-Est du Sénégal, un vaste gisement forestier soumis à de multiples pressions, zone frontalière du Sénégal en proie à la pauvreté, à la corruption et aux trafics. En trois ans, à Ndoga Babacar, comme dans tout le Sud-Est du Sénégal, la situation des forêts s’est dégradée (charbonnage, feux de brousse, surexploitation forestière et mise en culture de nouvelles terres). Le commerce illicite de bois entre le Sénégal et la Gambie aggrave la disparition progressive d’espèces forestières rares comme le vène (Pterocarpus erinaceus) et le kapokier (Ceiba pentandra). Lors de son passage, la caravane DyTAES a mis en lumière plusieurs initiatives de lutte qui montrent la possibilité de freiner la déforestation grâce à l'engagement fort des collectivités territoriales. https://theconversation.com/au-senegal-mobilisation-pour-proteger-le-plus-grand-gisement-forestier-du-pays-190092
[article]
Titre : Au Sénégal, mobilisation pour protéger le plus grand gisement forestier du pays Type de document : document électronique Auteurs : Marie-Liesse VERMEIRE ; Raphaël BELMIN Année de publication : 2022 Note générale : Photographies, liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ENVIRONNEMENT ; Agriculture ; Agroécologie ; Collectivité territoriale ; Déforestation ; Forêt ; Gestion des ressources naturelles ; Pillage des ressources ; Projet de développement ; Protection de l'environnement
Thésaurus Géographique
Sénégal ; GambieRésumé : Au printemps 2022, la Dynamique pour une transition agroécologique au Sénégal (DyTAES) –réseau qui fédère l’ensemble des acteur·rices de l’agroécologie du pays– a entrepris une grande caravane pour rencontrer les agriculteur·rices du pays. Les caravaniers ont atteint les départements de Kolda, Velingara et Tambacounda, au Sud-Est du Sénégal, un vaste gisement forestier soumis à de multiples pressions, zone frontalière du Sénégal en proie à la pauvreté, à la corruption et aux trafics. En trois ans, à Ndoga Babacar, comme dans tout le Sud-Est du Sénégal, la situation des forêts s’est dégradée (charbonnage, feux de brousse, surexploitation forestière et mise en culture de nouvelles terres). Le commerce illicite de bois entre le Sénégal et la Gambie aggrave la disparition progressive d’espèces forestières rares comme le vène (Pterocarpus erinaceus) et le kapokier (Ceiba pentandra). Lors de son passage, la caravane DyTAES a mis en lumière plusieurs initiatives de lutte qui montrent la possibilité de freiner la déforestation grâce à l'engagement fort des collectivités territoriales. Type de contenu : essai, réflexion, analyse En ligne : https://theconversation.com/au-senegal-mobilisation-pour-proteger-le-plus-grand- [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=82194
in THE CONVERSATION > 14/09/2022 (14 septembre 2022)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 49967 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 49968 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Face à la sécheresse, innover pour transformer notre agriculture ARDO KANE, Ndjido ; VADEZ, Vincent - In : THE CONVERSATION, 4 septembre 2022 (04/09/2022), 04/09/2022,
Les épisodes de sécheresse extrême ne sont pas prêts de s’arrêter avec le changement climatique, qui renforce leur intensité et leur fréquence, partout dans le monde et surtout en Afrique de l'Est, où les populations sont menacées de famine. Le manque d’eau est devenu une des contraintes majeures de la production alimentaire. Dans ce contexte, produire davantage avec moins d’eau est un défi pour l'innovation agricole. La sélection variétale est un levier essentiel de la résilience des agriculteur·rices à la sécheresse. La capacité d’une plante à produire plus de grain avec moins d’eau est une combinaison de trois phénomènes : capacité à capturer l’eau du sol au niveau racinaire, convertir cette eau en biomasse, maximiser la transformation de cette biomasse en grain. La diversification des systèmes de culture offre également des solutions agroécologiques et durables d’adaptation à la sécheresse, comme les intercultures ou les mélanges variétaux. Un autre levier en réponse à l’aridité croissante consiste à maximiser le stock d’eau "verte" des sols, grâce à des pratiques de conservation de l'eau. Par ailleurs, certaines avancées technologiques récentes sont prometteuses (appareils senseurs, plates-formes de phénotypage, télédétection). https://theconversation.com/face-a-la-secheresse-innover-pour-transformer-notre-agriculture-187324
[article]
Titre : Face à la sécheresse, innover pour transformer notre agriculture Type de document : document électronique Auteurs : Delphine LUQUET ; Ndjido ARDO KANE ; Vincent VADEZ Année de publication : 2022 Note générale : Une photographie, liens sitographiques. Vidéo "Canicule : va-t-on manquer d’eau pour nourrir la France ?" Le Monde, juin 2022 (Youtube, 10 mn. 30). Vidéo "Agriculture : des solutions innovantes en Afrique pour une alimentation saine et durable", France 24, 11 janvier 2021 (Youtube, 12 mn. 30). Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
AGRICULTURE ; Agroécologie ; Changement climatique ; Eau ; Gestion des ressources naturelles ; Innovation ; Sécheresse ; Technique agricole ; Technologie appropriée
Thésaurus Géographique
Afrique de l'estRésumé : Les épisodes de sécheresse extrême ne sont pas prêts de s’arrêter avec le changement climatique, qui renforce leur intensité et leur fréquence, partout dans le monde et surtout en Afrique de l'Est, où les populations sont menacées de famine. Le manque d’eau est devenu une des contraintes majeures de la production alimentaire. Dans ce contexte, produire davantage avec moins d’eau est un défi pour l'innovation agricole. La sélection variétale est un levier essentiel de la résilience des agriculteur·rices à la sécheresse. La capacité d’une plante à produire plus de grain avec moins d’eau est une combinaison de trois phénomènes : capacité à capturer l’eau du sol au niveau racinaire, convertir cette eau en biomasse, maximiser la transformation de cette biomasse en grain. La diversification des systèmes de culture offre également des solutions agroécologiques et durables d’adaptation à la sécheresse, comme les intercultures ou les mélanges variétaux. Un autre levier en réponse à l’aridité croissante consiste à maximiser le stock d’eau "verte" des sols, grâce à des pratiques de conservation de l'eau. Par ailleurs, certaines avancées technologiques récentes sont prometteuses (appareils senseurs, plates-formes de phénotypage, télédétection). Type de contenu : essai, réflexion, analyse En ligne : https://theconversation.com/face-a-la-secheresse-innover-pour-transformer-notre- [...] Format de la ressource électronique : web Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=82195
in THE CONVERSATION > 04/09/2022 (4 septembre 2022)[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 49962 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 49963 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]De l’Asie à l’Afrique : l’expansion tentaculaire des plantations de palmiers à huile épuise les ressources en eau des communautés KRuHA (Koalisi Rakyat untuk Hak Atas air) - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, septembre 2022 (01/09/2022), N°262, P. 37-41
Aucune autre culture n’a connu une croissance mondiale plus rapide que le palmier à huile au cours de la dernière décennie. Cette expansion presque incontrôlable laisse derrière elle un cortège de destructions et de conflits autour des immenses étendues de plantations qui s’étendent de l’Asie du Sud-Est à l’Afrique occidentale et centrale. Cette monoculture absorbe des hectares de terres arables, des forêts tropicales vierges, des territoires forestiers autochtones et détruit la biodiversité. À mesure que les entreprises accaparent des terres communautaires, elles s’emparent également de leurs ressources en eau, vitale mais de plus en plus rare, dans le contexte de la crise climatique. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_262_FR.pdf
[article]
Titre : De l’Asie à l’Afrique : l’expansion tentaculaire des plantations de palmiers à huile épuise les ressources en eau des communautés Type de document : document électronique Auteurs : GRAIN (Genetic resources action international) ; KRuHA (Koalisi Rakyat untuk Hak Atas air) Année de publication : 2022 Article en page(s) : P. 37-41 Note générale : Notes bibliographiques avec liens sitographiques. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
AGRICULTURE ; Accaparement de terres ; Accès à l'eau ; Agriculture intensive ; Déforestation ; Droit des peuples ; Huile et oléagineux ; Multinationale ; Peuple autochtone
Thésaurus Géographique
Afrique de l'ouest ; Afrique centrale ; Asie du Sud-EstRésumé : Aucune autre culture n’a connu une croissance mondiale plus rapide que le palmier à huile au cours de la dernière décennie. Cette expansion presque incontrôlable laisse derrière elle un cortège de destructions et de conflits autour des immenses étendues de plantations qui s’étendent de l’Asie du Sud-Est à l’Afrique occidentale et centrale. Cette monoculture absorbe des hectares de terres arables, des forêts tropicales vierges, des territoires forestiers autochtones et détruit la biodiversité. À mesure que les entreprises accaparent des terres communautaires, elles s’emparent également de leurs ressources en eau, vitale mais de plus en plus rare, dans le contexte de la crise climatique. En ligne : https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_262_FR.pdf Format de la ressource électronique : Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=82828
in MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES > N°262 (septembre 2022) . - P. 37-41[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 13816 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 13834 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible [article]Les communautés quilombola récupèrent leurs terres et leur eau après 40 ans de monoculture d'eucalyptus au Brésil - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, septembre 2022 (01/09/2022), N°262, P. 5-13
Dans les années 1950, le territoire quilombola de Sapê do Norte, dans l'État d'Espírito Santo, au Brésil, occupait une vaste zone dans les municipalités actuelles de São Mateus et Conceição da Barra. Environ 12 000 familles de cette communauté ont été expulsées de leurs terres traditionnelles par un processus de néocolonisation parrainé par l'État brésilien puis, dans les années 1970, par l'arrivée de l'entreprise Aracruz Celulose (aujourd'hui Suzano) et l'expansion de la monoculture d'eucalyptus à grande échelle. Après quarante ans de spoliation, les communautés autochtones ont entamé un processus de lutte pour récupérer leurs terres, leur eau et leurs moyens de subsistance. Le WRM s'est entretenu avec deux activistes quilombola sur leurs conditions de résistance difficile mais fertile. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_262_FR.pdf
[article]
Titre : Les communautés quilombola récupèrent leurs terres et leur eau après 40 ans de monoculture d'eucalyptus au Brésil Type de document : document électronique Auteurs : WRM (Mouvement mondial pour les forêts tropicales), Intervieweur Année de publication : 2022 Article en page(s) : P. 5-13 Note générale : Le WRM s'est entretenu avec Flávia, femme de la communauté quilombola Angelim II, mère et activiste, et João de Angelim, également activiste quilombola, agro-écologiste et chercheur. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
AGRICULTURE ; Accaparement de terres ; Agriculture intensive ; Déforestation ; Droit des peuples ; Mouvement populaire ; Multinationale ; Peuple autochtone
Thésaurus Géographique
BrésilRésumé : Dans les années 1950, le territoire quilombola de Sapê do Norte, dans l'État d'Espírito Santo, au Brésil, occupait une vaste zone dans les municipalités actuelles de São Mateus et Conceição da Barra. Environ 12 000 familles de cette communauté ont été expulsées de leurs terres traditionnelles par un processus de néocolonisation parrainé par l'État brésilien puis, dans les années 1970, par l'arrivée de l'entreprise Aracruz Celulose (aujourd'hui Suzano) et l'expansion de la monoculture d'eucalyptus à grande échelle. Après quarante ans de spoliation, les communautés autochtones ont entamé un processus de lutte pour récupérer leurs terres, leur eau et leurs moyens de subsistance. Le WRM s'est entretenu avec deux activistes quilombola sur leurs conditions de résistance difficile mais fertile. Type de contenu : témoignage ; expérience, entretien En ligne : https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_262_FR.pdf Format de la ressource électronique : Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=82823
in MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES > N°262 (septembre 2022) . - P. 5-13[article]Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 13816 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 13834 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible N°262 - septembre 2022 - Défendre l'eau, c'est défendre la terre et la vie (Bulletin de MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES) / Joanna CABELLO
[n° ou bulletin]
Titre : N°262 - septembre 2022 - Défendre l'eau, c'est défendre la terre et la vie Type de document : document électronique Auteurs : Joanna CABELLO, Coordinateur Année de publication : 2022 Importance : 48 P. Format : fichier pdf Note générale : Dossier comprenant :
* L’eau et la terre : une trame de vie indissociable, p. 2
* Les communautés quilombola récupèrent leurs terres et leur eau après 40 ans de monoculture d'eucalyptus au Brésil, p. 5
* Plantations de palmiers à huile et accaparement de l’eau : Côte-d’Ivoire et Gabon, p. 14
* Pérou : Contre la dévastation du territoire et des droits autochtones par les compagnies pétrolières, le sens des rivières, p. 20
* Lutter pour ne pas sombrer : les habitants de l’île de Pari, en Indonésie, luttent contre l’injustice, p. 27
* "Sans eau, il n’y a pas de vie", p. 32
* Les rivières de l’Amazonie bolivienne, p. 32
* De l’Asie à l’Afrique : l’expansion tentaculaire des plantations de palmiers à huile épuise les ressources en eau des communautés, p. 37
* Eau, extractivisme et minéraux critiques au Brésil : quelques réflexions, p. 42
Notes bibliographiques, liens sitographiques, recommandations.Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus Thématique
ENVIRONNEMENT ; Accaparement de terres ; Accès à l'eau ; Agriculture intensive ; Écosystème ; Extractivisme ; Gestion des ressources naturelles ; Multinationale ; Peuple autochtone ; Pollution
Thésaurus Géographique
Afrique ; Asie ; Amazonie ; Bolivie ; Brésil ; Côte d'Ivoire ; Gabon ; PérouRésumé : Derrière chaque accaparement de terres se cache un accaparement de l’eau. La terre et l’eau sont interdépendantes, inséparables et vitales. Les plantations de monoculture intensive et l'extraction de matières premières naturelles sont responsables de l’accaparement de terres communautaires, en particulier pour les populations forestières et paysannes, mais génère aussi la pollution à long terme des terres, de l’eau et de l’air. Les conséquences de l’empoisonnement et/ou du pillage de l’eau dues à l'agriculture intensive et aux opérations extractives ont un impact sur les écosystèmes qui dépendent des sources d’eau et des territoires qu’elles font vivre. Les sites de production, les corridors de transport et les constructions d'infrastructures afférentes affectent des zones bien plus vastes que les seuls territoires occupés par ces activités destructrices de l'environnement. Type de contenu : essai, réflexion, analyse En ligne : https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_262_FR.pdf Format de la ressource électronique : Permalink : https://www.ritimo.fr/opac_css/index.php?lvl=bulletin_display&id=28018 [n° ou bulletin]Contient
- [article]Les communautés quilombola récupèrent leurs terres et leur eau après 40 ans de monoculture d'eucalyptus au Brésil - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, septembre 2022 (01/09/2022), N°262, P. 5-13
Dans les années 1950, le territoire quilombola de Sapê do Norte, dans l'État d'Espírito Santo, au Brésil, occupait une vaste zone dans les municipalités actuelles de São Mateus et Conceição da Barra. Environ 12 000 familles de cette communauté ont été expulsées de leurs terres traditionnelles par un processus de néocolonisation parrainé par l'État brésilien puis, dans les années 1970, par l'arrivée de l'entreprise Aracruz Celulose (aujourd'hui Suzano) et l'expansion de la monoculture d'eucalyptus à grande échelle. Après quarante ans de spoliation, les communautés autochtones ont entamé un processus de lutte pour récupérer leurs terres, leur eau et leurs moyens de subsistance. Le WRM s'est entretenu avec deux activistes quilombola sur leurs conditions de résistance difficile mais fertile. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_262_FR.pdf- [article]Plantations de palmiers à huile et accaparement de l’eau : Côte-d’Ivoire et Gabon - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, septembre 2022 (01/09/2022), N°262, P. 14-19
La production industrielle d’huile de palme en Côte d'Ivoire et au Gabon est gérée par cinq multinationales qui contrôlent environ 67 % de la superficie des plantations industrielles de palmiers à huile, dont les concessions ont été financées par des investissements étrangers et dont l'expansion est en progression constante. Les plantations accaparent de vastes étendues de terre et ont de nombreux impacts socio-environnementaux sur les populations et les territoires autochtones. La terre et l’eau sont interdépendantes et, dans ces régions boisées, la crise de l’eau n’existerait pas si les entreprises n’avaient pas accaparé les terres des populations locales. La raréfaction de l’eau pour les communautés qui vivent dans et autour des plantations industrielles de palmiers à huile est alarmante et semble inexorable. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_262_FR.pdf- [article]Pérou : Contre la dévastation du territoire et des droits autochtones par les compagnies pétrolières, le sens des rivières - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, septembre 2022 (01/09/2022), N°262, P. 20-26
Les communautés autochtones touchées par la pollution de l’industrie pétrolière perdent également leur accès vital à l’eau. L’État péruvien ne respecte pas ses propres législations concernant le droit à l'eau et n'engage aucun moyen contre la violation de ce droit (selon les statistiques officielles, 54 % de la population autochtone amazonienne n’a pas accès à l’eau). Dans le nord de l’Amazonie péruvienne, une centaine de communautés autochtones et leurs fédérations sont engagées depuis onze ans dans une lutte unie, constante et coordonnée pour la défense de leurs territoires et de leurs rivières contre les activités pétrolières (lots pétroliers et oléoduc Norperuano qui traverse le nord de l’Amazonie et les montagnes andines). https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_262_FR.pdf- [article]Lutter pour ne pas sombrer : les habitants de l’île de Pari, en Indonésie, luttent contre l’injustice - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, septembre 2022 (01/09/2022), N°262, P. 27-31
Pour de nombreuses îles et régions côtières de faible altitude, l’élévation du niveau de la mer est l’un des impacts les plus perceptibles du changement climatique. L’Indonésie, où plus de quatre millions de personnes sont victimes d'inondations chaque année, est particulièrement exposée à l’élévation du niveau de la mer en raison de la longueur de son littoral et de sa position géographique. Les habitants de l’île de Pari voient de plus en plus souvent leurs maisons et leurs entreprises envahies par les eaux. En plus de lutter contre les grandes entreprises de tourisme, quatre habitants de l’île de Pari ont intenté une action en justice contre l’un des principaux émetteurs de dioxyde de carbone au monde, et donc l’un des principaux responsables de leur situation : le groupe cimentier Holcim. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_262_FR.pdf- [article]"Sans eau, il n’y a pas de vie" : Les rivières de l’Amazonie bolivienne - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, septembre 2022 (01/09/2022), N°262, P. 32-35
En Amazonie bolivienne, comme un "sang de la terre", la rivière Beni traverse le parc national Madidi, l’une des zones les plus riches en biodiversité de la planète, et la réserve Pilón Lajas. Or la rivière Beni est menacée par des projets de construction de méga barrages, en particulier Chepete et Bala, qui inonderaient une superficie plus grande que celle de La Paz, la capitale. Des études d’impact ont estimé que la construction des barrages, des routes et des lignes de transport d’électricité nécessiterait l’abattage de plus de 100 000 hectares de forêts dans ces réserves naturelles. La création des immenses lagunes artificielles nécessaires à la rétention d'eau forcerait l’expulsion des populations autochtones et des communautés paysannes riveraines, en raison de la submersion des terres. Le cycle de l’eau de cet immense territoire, la biodiversité et la vie des communautés locales changeraient radicalement. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_262_FR.pdf- [article]De l’Asie à l’Afrique : l’expansion tentaculaire des plantations de palmiers à huile épuise les ressources en eau des communautés KRuHA (Koalisi Rakyat untuk Hak Atas air) - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, septembre 2022 (01/09/2022), N°262, P. 37-41
Aucune autre culture n’a connu une croissance mondiale plus rapide que le palmier à huile au cours de la dernière décennie. Cette expansion presque incontrôlable laisse derrière elle un cortège de destructions et de conflits autour des immenses étendues de plantations qui s’étendent de l’Asie du Sud-Est à l’Afrique occidentale et centrale. Cette monoculture absorbe des hectares de terres arables, des forêts tropicales vierges, des territoires forestiers autochtones et détruit la biodiversité. À mesure que les entreprises accaparent des terres communautaires, elles s’emparent également de leurs ressources en eau, vitale mais de plus en plus rare, dans le contexte de la crise climatique. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_262_FR.pdfExemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Disponibilité 13816 W document électronique DISPONIBLE SUR LE WEB Disponible 13834 CD75 DE document électronique 75 - CDTM (Paris 09) Disponible N°37 - septembre 2022 - Lutte contre la malbouffe : Quand la Suisse mange dans la main de Nestlé (Bulletin de PUBLIC EYE - LE MAGAZINE) / Ariane BAHRI
Permalink[article]Plantations de palmiers à huile et accaparement de l’eau : Côte-d’Ivoire et Gabon - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, septembre 2022 (01/09/2022), N°262, P. 14-19
La production industrielle d’huile de palme en Côte d'Ivoire et au Gabon est gérée par cinq multinationales qui contrôlent environ 67 % de la superficie des plantations industrielles de palmiers à huile, dont les concessions ont été financées par des investissements étrangers et dont l'expansion est en progression constante. Les plantations accaparent de vastes étendues de terre et ont de nombreux impacts socio-environnementaux sur les populations et les territoires autochtones. La terre et l’eau sont interdépendantes et, dans ces régions boisées, la crise de l’eau n’existerait pas si les entreprises n’avaient pas accaparé les terres des populations locales. La raréfaction de l’eau pour les communautés qui vivent dans et autour des plantations industrielles de palmiers à huile est alarmante et semble inexorable. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_262_FR.pdf
Permalink[article]The violence of Brazil's 'wildcat' gold mining YE'KUANA, Mauricio - In : NEW INTERNATIONALIST, September-October 2022 (01/09/2022), N°539,
Le chef autochtone brésilien Mauricio Ye'kuana œuvre à la protection des communautés yanomani et ye'kuana en Amazonie brésilienne. Le territoire des Yanomamis couvre une superficie de 9,6 millions d'hectares (équivalente au Portugal), dans l'État de Roraima, au nord du Brésil. Depuis les années 1980, l'orpaillage illégal est en plein essor, avec une croissance exponentielle et incontrôlée depuis l'an 2000. La pandémie de Covid-19 a généré une explosion de l'activité aurifère, en particulier des "mineurs sauvages" qui installent des petits campements en Amazonie, parfois indépendants mais de plus en plus sponsorisés par des hommes d'affaires, des politiciens véreux et des entreprises brésiliens. Rien qu'en 2021, la surface cumulée de forêt détruite par l'orpaillage illégal dépasse les 3 000 hectares. Dans un entretien avec Graeme Green, l'activiste Mauricio Ye’kuana livre son témoignage sur la lutte inégale et dangereuse des populations autochtones contre les orpailleurs pour protéger leur territoire. https://newint.org/features/2022/08/08/violence-of-Brazils-wildcat-gold-mining-mauricio-yekuana
PermalinkN°59 - juillet 2022 - Intervenir sur les biocarburants et sur le stock OMC de riz du Japon pour stabiliser les prix alimentaires mondiaux (Bulletin de PERSPECTIVE) / Franck GALTIER
Permalink[article]La coexistence contrariée entre pasteurs et agriculteurs en Afrique subsaharienne - In : AFRIQUE CONTEMPORAINE, 2022/2 (01/07/2022), N°274, P. 7-50
Interpréter les antagonismes en milieu rural africain sous l'angle d'un conflit "pasteurs-agriculteurs" conduit à des analyses réductrices de la complexité des dynamiques à l’œuvre au Sahel, au Lac Tchad, au nord du Nigeria, dans les Grands Lacs, au Darfour ou en Afrique de l'Est. La cause des frictions et des violences ne repose pas sur une opposition ancestrale entre les deux catégories d'acteurs ; elles sont la résultante d'une crise multidimensionnelle des espaces ruraux. La revue d'une centaine de travaux récents montre que l'écosystème pastoral est victime d'une série de contraintes qui entament ses conditions d'existence : dérèglement climatique, fronts pionniers agricoles, paiement de l'accès à l'eau, taxation du bétail aux frontières, insécurité ambiante. Les modes de gestion et de prévention des conflits demeurent peu efficaces quand ils ne sont pas inscrits dans la durée.
Permalink[article]Conflits intercommunautaires au Cameroun : une rationalisation au prisme des interférences intra et extraterritoriales NGUEUTA NOUFFEUSSIE, Léopold - In : AFRIQUE CONTEMPORAINE, 2022/2 (01/07/2022), N°274, P. 97-122
Au Cameroun, le traitement des conflits intercommunautaires ne peut plus se réduire aux seules querelles foncières, politiques et agropastorales. Au-delà de ces causes traditionnelles, il faut désormais tenir compte du rôle joué par les groupes armés locaux ou transfrontaliers, qui exploitent les lignes de fractures anciennes en leur faveur. Cette recherche montre comment les conflits armés se superposent aux rivalités intercommunautaires comme une nouvelle grammaire de la conflictualité.
Permalink[article]Des conflits d'usages au prisme communautaire : penser les conflits agropastoraux et leurs réponses à l'est du Cameroun (régions de l'Adamaoua et de l'Est) - In : AFRIQUE CONTEMPORAINE, 2022/2 (01/07/2022), N°274, P. 51-70
Les conflits opposant éleveurs et agriculteurs à l'est du Cameroun ne sont pas nouveaux mais ils ont gagné en intensité ces dernières années. Ces conflits d'usages sont transformés en enjeux intercommunautaires érigeant les parties en groupes rivaux. En étudiant les stratégies déployées par deux types d'acteurs, nationaux (représentants de la communauté mbororo) et internationaux (ONG), on montre les recompositions dont font l’objet ces tensions agropastorales et la manière dont elles s'articulent avec un contexte étatique autoritaire.
Permalink[article]Dynamique spatio-temporelle de la territorialisation de la production de maté (Ilex paraguariensis) au Brésil de 2008 à 2018 RODRIGUES DOS SANTOS, Ezequias - In : CONFINS, 2022/2 (01/07/2022), N°55,
Cet article présente les résultats d’une étude sur la dynamique de la production maraîchère de maté au Brésil entre 2008 et 2018, réalisée à travers l’analyse des données officielles de production maraîchère, sylvicole et agricole municipale. Le maté a une importance historique, économique et culturelle notable dans le sud du Brésil, déjà utilisé par les populations amérindiennes, en particulier par les Guaranis, pour les boissons appelées "chimarrão" et "tereré". Au Brésil, la production de maté est réalisée dans l'État du Mato Grosso do Sul, selon une articulation entre les zones où la plante est naturellement présente et une territorialisation de la demande, pour la production de cosmétiques et de boissons traditionnelles. https://journals.openedition.org/confins/46204
Permalink[article]Les États et la "gestion apaisée" du pastoralisme - In : AFRIQUE CONTEMPORAINE, 2022/2 (01/07/2022), N°274, P. 147-156
Le défi d'un "pastoralisme apaisé" en Afrique est celui de pouvoir mettre en œuvre les dispositifs de régulation, tant juridiques que politiques, adaptés aux espaces ruraux en zone semi-aride. Mais, les États ont souvent développé des programmes économiques défavorables à la mobilité pastorale. Cependant, depuis quelques années, certaines réglementations, même si elles n'ont pas totalement abandonné une vision ambivalente du pastoralisme, constituent des avancées notables dans sa reconnaissance et par conséquent dans la résolution des conflits d'usages des ressources rurales.
Permalink[article]Jardins urbains : Histoire, classification, avantages et perspectives BENNEDETTI, Luiza Vigne - In : CONFINS, 2022/2 (01/07/2022), N°55,
Le développement urbain et la croissance démographique constituent les défis majeurs des villes. Dans ce contexte, il existe un intérêt croissant pour les jardins urbains qui contribuent à accroître l'autonomie alimentaire des habitant·es. L'objectif de cette étude est de définir les concepts et les avantages des jardins urbains au niveau mondial puis au Brésil. L'histoire de l'agriculture urbaine est d'abord présentée ainsi que les différentes modalités existantes, suivies d'une revue systématique de la littérature sur les avantages économiques, sociaux et environnementaux de la mise en œuvre de cette agriculture urbaine. Au cours des dernières décennies, le Brésil a promu des politiques aux niveaux fédéral, régional et municipal, afin de soutenir les projets de jardins communautaires, qui jouent un rôle non négligeable dans la réduction de la pauvreté et la sécurité alimentaire. https://journals.openedition.org/confins/46324
Permalink[article]Mécanismes de prévention et de gestion des conflits au Tchad REOUNODJI, Frédéric - In : AFRIQUE CONTEMPORAINE, 2022/2 (01/07/2022), N°274, P. 123-145
Au Tchad, la recrudescence des conflits liés à l'accès aux ressources agropastorales pour les pasteurs a suscité la création de nouveaux moyens de médiation qui s'ajoutent aux dispositifs traditionnels. Cet article présente une revue détaillée de ces mécanismes qui peinent à régler les conflits de manière durable. La gouvernance locale est à repenser ainsi que les capacités des communautés et des acteurs à la négociation.
Permalink[article]Relations entre agriculteurs et éleveurs : des tensions et fractures multi-causales LEFORT-RIEU, Claire ; HIGAZI, Adam ; MBA, Jean Emile ; SOUGNABÉ, Pabamé - In : AFRIQUE CONTEMPORAINE, 2022/2 (01/07/2022), N°274, P. 7-145
Dans la région soudano-sahélienne, les relations entre agriculteurs sédentaires et éleveurs transhumants ou nomades sont de plus en plus tendues. Les causes de ces fractures et de ces violences sont complexes et leur analyse exige d'abandonner le thème classique de l'antagonisme cultivateurs/pasteurs. C'est pourquoi cinq thématiques sont abordées dans ce dossier. La première sur le moyen et le long terme est de deux ordres : la forte croissance démographique des populations africaines et la durée des saisons sèches diminuent la surface des terres disponibles. La seconde thématique est celle du partage du foncier et donc des ressources entre agriculteurs et éleveurs. La troisième thématique est celle de la violence d'ordre privé qui a pour origine la dégradation des cultures par empiétement des animaux ou les vols de bétail. Une quatrième thématique traite des politiques, modes de faire ou actions concrètes des gouvernements ou des pouvoirs locaux pour gérer la question de l'élevage pastoral et de son articulation avec les activités agricoles. La cinquième thématique met en avant la montée de l'insécurité politico-militaire dans la région.
Permalink[article]Resolving conflicts affecting pastoralists and farmers in rural Nigeria: main issues and best practices - In : AFRIQUE CONTEMPORAINE, 2022/2 (01/07/2022), N°274, P. 70-96
Au Nigeria, les conflits entre pasteurs et agriculteurs prennent différentes formes et nécessitent une pluralité de politiques et d'interventions pour les prévenir et les résoudre. Cet article esquisse les principales dimensions de ces conflits dans un pays qui connaît les plus violents en Afrique. Il existe cependant des exemples de coexistence pacifique et des variations importantes suivant les régions. Les questions abordées sont relatives au foncier, à la mobilité pastorale, aux acteurs de la sécurité, aux défis que rencontrent les jeunes pasteurs et aux capacités internes de dialogue.
Permalink[article]Déserts verts : l'avancée des monocultures de l'huile de palme dans l'Amazonie de l'État de Pará - In : MOUVEMENT MONDIAL POUR LES FORÊTS TROPICALES, juin 2022 (01/06/2022), N°261, P. 18-23
L'huile de palme au Brésil est en pleine expansion, surtout dans l'État amazonien du Pará. Brasil BioFuels (BBF), la plus grande entreprise d'huile de palme du Brésil, est accusée de crimes socioenvironnementaux à l'encontre des communautés autochtones, quilombolas et paysannes, à l'image de Virgílio Serrão Sacramento, communauté liée au Mouvement des Petits Agriculteurs (MPA). Malgré la dénonciation de graves irrégularités de BBF par le ministère public fédéral sur les terres traditionnelles des populations autochtones, aucun processus légal n'a été engagé par l'État pour encadrer les activités de l'entreprise de biodiesel. https://www.wrm.org.uy/sites/default/files/bulletin-pdfs/Boletin_261_FR.pdf
Permalink[article]Quand la Fondation Gates sème la faim - In : LE MONDE DIPLOMATIQUE, juin 2022 (01/06/2022), N°819, P. 9
En Afrique, comme au sommet des Nations unies sur les systèmes agro-alimentaires de 2021, les tenants du business agro-industriel occupent la place avec l'aide de certaines organisations politiques et scientifiques, de bailleurs internationaux et privés, au détriment de la vie des paysans, des sols, des écosystèmes. Les opposants à cette orientation, paysans, scientifiques et organisations dénoncent cette aberration mortifère qui aggrave et aggravera la famine.
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