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[texte imprimé]100 mots pour comprendre les Chinois JAVARY, Cyrille J.-D., - PARIS : ALBIN MICHEL, 2008, 344 P.
"Pour nous ouvrir les portes de l'univers et du mode de pensée chinois, Cyrille. J.-D. Javary s'est livré à une sorte d'inventaire à la Prévert en racontant les mille et une histoires que contiennent les idéogrammes. Conçus il y a trente-cinq siècles, restés inchangés dans leurs principes, ces signes, qui sont des dessins d'idées, véhiculent des valeurs tout en suivant une logique singulière. Comment font donc les Chinois pour écrire les produits de la modernité tels que Coca-Cola, e-mail ou laser ? Et quels caractères utilisent-ils pour désigner les idées nées en Occident comme " république ", " Jeux Olympiques " ou " liberté "? C'est à ce jeu que nous invite Cyrille J.-D. Javary : découvrir les multiples facettes d'un pays par son idéographie." (Extraits du résumé de l'éditeur).
[document électronique]2005 World Food Program food procurement map PAM (Programme alimentaire mondial), - ROME (ITALIE) : PROGRAMME ALIMENTAIRE MONDIAL (PAM), 2005, 1 CD-Rom PC-MAC
Ce cd-rom présente les statistiques 2005 les tableaux statistiques des principales productions alimentaires par continent et par pays. Quelques textes présentent l'action du Programme mondial des Nations Unies pour l'alimentation.
Public :
[texte imprimé]Abécédaire partiel et partial de la mondialisation RAMONET, Ignacio, CHAO, Ramón ; WOZNIAK, Jacek - PARIS : PLON, 2003, 444 P.
Les auteurs tentent de se démarquer des définitions académiques de la mondialisation et offrent sous forme d'abécédaire leur analyse du néolibéralisme en découvrant, à l'opposé de l'image positive véhiculée, une image bien différente, faite de privatisations, de chômage, d'inégalités, d'injustices, d'OGM et de corruption...
[article]L'abus de pouvoir, vecteur du pillage des ressources de la pêche - In : ALTERNATIVES SUD, 1e trimestre 2017 (01/04/2017), VOL. 24-2017/1, P. 159-188
Depuis le début des années 2000, la pêche illégale, non déclarée et non réglementée fait l'objet d'une préoccupation internationale grandissante. Cette pêche hors-la-loi est particulièrement problématique dans les pays pauvres dont les ressources halieutiques sont pillées par des navires pirates. Cet article invite à prêter davantage attention aux relations criminogènes entre acteurs privés et publics. Les exemples choisis illustrent les ravages causés par la collusion entre élites politiques et économiques lancées dans la course au profit au détriment de l'environnement et de la vie des pêcheurs locaux.
"Au Burkina Faso et au Sénégal, comme dans la plupart des pays du Sahel, l’économie est essentiellement basée sur l’agriculture et l’élevage. La terre est donc un élément capital pour la promotion des activités économiques, surtout en milieu rural. Son accès équitable pour les femmes comme pour les hommes est une condition sine qua non au développement des populations et des pays. Depuis quelques années, la société civile réclame une meilleure prise en charge par les autorités des problèmes qui entravent l’accès équitable des femmes à la terre et aux autres ressources naturelles. Des lois ont été adoptées donnant les mêmes droits aux hommes et aux femmes mais, sur le terrain, la réalité demeure différente. La situation tendue demande des actions de concertation, afin d’échanger sur les expériences, d'analyser les obstacles et de faire des propositions concrètes pour des interventions plus efficaces, qui pourraient contribuer à améliorer l’accès des femmes au foncier. C’est sur ce thème et dans cette logique que s’inscrit l’organisation de la table ronde de Mbour, qui a réuni des organisations de base, ONG et associations, universités, chercheurs, élus locaux et décideurs politiques des deux pays". (D'après le résumé de l'éditeur).
http://www.fao.org/3/ap532f/ap532f.pdf
[texte imprimé]Afghanistan : Reconstruction et développement HAIDER, Habib, NICOLAS, François - GEMENOS : AUTRES TEMPS, 2006/09, 264 P.
Après des années de guerre, l'Afghanistan doit se reconstruire et restaurer les conditions de vie minimales pour la population. Les auteurs proposent des solutions, respectueuses d'une évolution raisonnée, prenant en compte la diversité des populations. Mais l'aide internationale, massive, et l'argent de la drogue semblent soutenir des pouvoirs parallèles. Il n'y a pas de créations d'emplois ni de marchés qui permettraient le développement. Les auteurs s'élèvent contre les aides distribuées avec bonne conscience et ignorance et appellent de leurs vœux des aides intelligentes et localisées.
Catherine Coquery-Vidrovitch, spécialiste reconnue de l'Afrique, met en lumière dans ce livre l'histoire des femmes d'Afrique noire aux XIXème et XXème siècles, elles dont le rôle est si primordial mais si peu reconnu. Parcourant ces deux siècles marqués par bien des bouleversements (notamment l'urbanisation de plus en plus rapide), l'auteur s'attache à analyser l'identité propre des femmes, ainsi que leur place dans le monde du travail, la politique ou encore l'éducation. Toute généralisation à l'échelle du continent risquant d'être trompeuse, ce sont le plus souvent des exemples nationaux ou régionaux qui sont décrits. Le livre se termine tout naturellement par une question primordiale pour l'avenir : celle de l'émancipation des femmes.
Vingt-cinq journalistes africains et français dressent ici le portrait de "l'Afrique qui mange" côté cuisines, jardins et greniers. C'est dans le domaine de l'alimentation que s'affrontent tradition et modernité. En observant l'évolution des pratiques culinaires, on y découvre une Afrique à la fois enracinée dans ses traditions et ouverte à la modernité.
Des stratégies d'adaptation au changement climatique seront nécessaires pour conjurer ses effets catastrophiques, annoncés par les prévisionnistes, sur l'agriculture africaine. Les vastes ressources naturelles de l'Afrique devront être mises en œuvre pour consolider la production agricole et enrayer la faim. Des communautés ont commencé à développer une résilience en stimulant les écosystèmes existants et les ressources naturelles disponibles.
[texte imprimé]L'Afrique des idées reçues COURADE, Georges, - PARIS : BELIN, 2006/04, 400 P.
De très nombreux clichés courent sur l'Afrique et les Africains. Ces idées reçues permettent d'expliquer, sans chercher plus loin, le "naufrage" du sous-continent : mais elles traduisent aussi souvent crainte ou mépris. Cela donne une vision de l'Afrique, criminelle ou victime, exploitée ou suicidaire, selon le type de responsabilités que l'on souhaite établir. C'est pourquoi les auteurs, français et africains, bons connaisseurs de l'Afrique, ont utilisé leurs savoirs pour identifier la part de vérité et d'erreur que les clichés peuvent receler. Avec lucidité, sans complaisance, ils montrent une Afrique complexe et plurielle qui ne peut se réduire à des représentations schématiques.
"Ce livre démonte les mécanismes qui ont joué au court du quart de siècle écoulé et il montre la grande cohérence des politiques menées dans l'agriculture, l'industrie, le secteur public, leur cohérence avec les intérêts des classes au pouvoir et la façon dont elles ont mené le continent dans des impasses. Mais il conclut que, si l'Afrique connaît aujourd'hui bien des malheurs, elle a ses chances et qu'elle peut connaître demain des jours meilleurs."
L'Afrique mobilise avec difficulté les ressources pour sa croissance et sa transformation selon l'évaluation de la Commission Economique des Nations unies pour l'Afrique (CEA). Accélérer le développement serait une solution en développant des produits financiers innovants et en simplifiant les règles du commerce et de l'investissement intérieur de l'Afrique. Le financement du développement durable pourrait mobiliser les ressources intérieures en luttant contre la corruption et les flux financiers illicites, en améliorant la gouvernance, le capital humain et l'agriculture durable. La taxe carbone est envisagée pour mobiliser les ressources financières et lutter contre les changements climatiques. Réduire le coût des transferts de fonds est important.
Ce livre-témoignage qui mêle habilement l'anecdote et l'événement retrace l'itinéraire de Moussa Para Diallo, agriculteur guinéen qui est parvenu, au prix de multiples difficultés, à moderniser le travail agricole à une échelle relativement grande. Rompant assez souvent avec les traditions du travail de la terre en y adoptant des méthodes et modes de culture plus modernes, il a contribué au développement de son pays. Il s'est impliqué à chaque étape, de la plantation à la commercialisation. On découvre aussi à travers ce témoignage l'état de la société et de l'économie guinéennes sous le règne de Sékou Touré jusqu'en 1984, puis lors de la démocratisation.
L'auteur veut faire comprendre la logique interne des efforts continus accomplis par la Tanzanie pour réduire l'écart qui la sépare de son ambitieux projet de société socialiste, moderne et africaine. Il présente d'abord de manière globale, les difficultés des pays africains à faire des choix, après les indépendances, puis le projet "Ujamaa". Il détaille ensuite les priorités du développement, les choix de relations inter-africaines et les orientations de coopération.
[vidéo]L'Afrique du Sud, pays riche ou pays pauvre ? - PARIS : COMITE CATHOLIQUE CONTRE LA FAIM ET POUR LE DEVELOPPEMENT (CCFD) TERRE SOLIDAIRE, 2009, 1 DVD, 52 mn.
Des photos, des vidéos pour découvrir l'Afrique du Sud. Ces outils ont été réalisés par le CCFD-Terre solidaire dans le cadre de son thème d'animation 2009-2010 sur le partage des richesses financières. Le DVD est un support pour animations auprès de plusieurs publics. Pour le jeune public (5-8 ans), il s'agit à travers le personnage de Wele, un jeune sud-africain vivant dans une town-ship, d'inviter les enfants à la rencontre d'une culture différente, de leur montrer le contraste entre richesse et pauvreté en Afrique du Sud. Pour les plus grands (11-18 ans), le DVD présente le caractère inégalitaire du modèle de développement sud-africain, vingt ans après l'apartheid. S'appuyant sur Tembeka, partenaire du CCFD, il montre aussi des initiatives qui rendent l'espoir et invite à réfléchir sur une autre conception de l'économie. Pour les adultes, l'expérience de Tembeka venant en appui aux institutions de micro-finances, est analysée en détail. Enfin, il veut interpeller les épargnants français sur la finalité de leur propre épargne.
Public :
Il reste de multiples raisons d'espérer, de lutter, malgré tous les maux, bien réels, qui accablent l'Afrique. C'est le constat de l'auteur après une série d'enquêtes menées auprés d'organisations non-gouvernementales, d'organismes de développement ou d'Etat, et limitée à l'alimentation et à l'environnement, domaines où se posent les problèmes les plus graves. Le grand intérêt de ces enquêtes est de proposer en exemple des projets de développement qui ont réussi. Mais aucune règle n'est systématique, et l'auteur s'efforce de dégager les raisons de ces succés. Pour lui, il faut réunir les conditions d'un changement radical. A long terme, c'est aussi le changement de l'ordre économique mondial qui pourra assurer un développement durable.
En Afrique subsaharienne, les femmes produisent jusqu'à 80% des denrées alimentaires destinées à la consommation des ménages et à la vente sur les marchés locaux (selon un rapport de la FAO). Dans le cas de cultures comme le riz, le blé et le maïs, qui représentent environ 90% de la nourriture consommée dans les zones rurales, ce sont les femmes qui sèment, cultivent, et vendent les excédents. Malgré leur rôle, les femmes étaient toujours reléguées au second plan. On note une évolution actuelle des mentalités, les agricultrices africaines bénéficient de plus en plus de formation et d'information.
Plus de vingt millions de personnes, réparties dans quatre pays sont actuellement menacées par la famine : le Yémen et trois pays de l'Afrique subsaharienne (Soudan du Sud, Nigeria et Somalie). Ces États sont situés dans une zone où sévissent en même temps la sécheresse et les conflits. Pour la première fois depuis dix ans, la famine ne recule plus dans le monde, selon l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Aux conséquences du changement climatique s'ajoutent les effets des accords de libre-échange qui imposent une ouverture des frontières déstabilisant les agricultures locales. Les paysans africains de ces régions survivent dans la précarité au quotidien, alors que la situation s'est plutôt améliorée dans le reste de l'Afrique.
Depuis quelques années, les "pôles de croissance agricoles" se multiplient et occupent une place grandissante dans les stratégies d'investissement et de développement en Afrique subsaharienne. Cette étude montre que leur efficacité en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi que leur contribution à la lutte contre la pauvreté sont loin d'être démontrées. Bien au contraire, ils engendrent de nouvelles menaces pour les communautés rurales et sur l'environnement.
[texte imprimé]L'agriculture biologique pour nourrir l'humanité CAPLAT, Jacques, - ARLES : ACTES SUD, 2012/03, 480 P.
L'auteur, issu lui-même du monde agricole, explique les fondements et les pratiques concrètes de l'agriculture biologique telle qu'elle a été définie et telle qu'elle est mise en œuvre dans les champs. Il relate l'expérience d'hommes et de femmes, notamment dans les pays du Sud, pour qui la bio est une innovation stimulante et un espoir à long terme. Il donne une vision transversale et globale de cette agriculture, qui peut éclairer le consommateur, permettre de se positionner sur des débats de fonds comme celui des OGM, ou des problèmes sanitaires associés à l'alimentation.
