[texte imprimé]Les patrimoines du futur : Les sociétés aux prises avec la mondialisation
MIGNOT-LEFEBVRE, Yvonne,
LEFEBVRE, Michel -
PARIS : L'HARMATTAN,
1995,
253 P.
Les sociétés humaines sont confrontées à des mutations techniques, économiques et politiques qui marquent un nouvel âge. En 1989, "La Société combinatoire" des mêmes auteurs en faisait l'analyse et imaginait les conséquences sociales et les enjeux politiques de ces phénomènes : course à la spéculation, agrégats gigantesques industriels et financiers, mise en place de réseaux puissants aux pouvoirs nouveaux et masqués, émergence de poches de pauvreté, dégradation des relations nord-sud. Leurs spéculations se vérifient et l'on assiste à la destruction des ressources essentielles pour la vie, les patrimoines organisationnels dont la construction demande temps et efforts : valeurs éthiques et morales, transmissions de connaissances, réflexes d'entraide et de défense, systèmes de régulation assurant les équilibres fondamentaux, etc. La mondialisation du phénomène crée de tels désordres que sur l'ensemble de la planète des fractions entières de la population sont en état d'anomie, privées de fonctions sociales de base. Pour pallier ce vide, de nouvelles organisations émergent, vitales, mais sans ancrage sinon celui de retour aux valeurs primitives des origines de l'humanité, le plus souvent régressives. Ainsi naissent des réseaux, des clans appelés clubs, mafias, fondamentalistes qui développent des pouvoirs plus ou moins occultes et constituent des espaces de ségrégation, de violence et d'effondrement. Face à ces puissances encore en gestation, alors que l'humanité bénéficie de réalisations admirables qui permettent l'éradication de ces désordres, quels contre-pouvoirs faut-il susciter, quelle solidarité inventer, quelle résistance opposer ? Quels patrimoines du futur faut-il créer ?
Les sociétés humaines sont confrontées à des mutations techniques, économiques et politiques qui marquent un nouvel âge. En 1989, "La Société combinatoire" des mêmes auteurs en faisait l'analyse et imaginait les conséquences sociales et les enjeux politiques de ces phénomènes : course à la spéculation, agrégats gigantesques industriels et financiers, mise en place de réseaux puissants aux pouvoirs nouveaux et masqués, émergence de poches de pauvreté, dégradation des relations nord-sud. Leurs spéculations se vérifient et l'on assiste à la destruction des ressources essentielles pour la vie, les patrimoines organisationnels dont la construction demande temps et efforts : valeurs éthiques et morales, transmissions de connaissances, réflexes d'entraide et de défense, systèmes de régulation assurant les équilibres fondamentaux, etc. La mondialisation du phénomène crée de tels désordres que sur l'ensemble de la planète des fractions entières de la population sont en état d'anomie, privées de fonctions sociales de base. Pour pallier ce vide, de nouvelles organisations émergent, vitales, mais sans ancrage sinon celui de retour aux valeurs primitives des origines de l'humanité, le plus souvent régressives. Ainsi naissent des réseaux, des clans appelés clubs, mafias, fondamentalistes qui développent des pouvoirs plus ou moins occultes et constituent des espaces de ségrégation, de violence et d'effondrement. Face à ces puissances encore en gestation, alors que l'humanité bénéficie de réalisations admirables qui permettent l'éradication de ces désordres, quels contre-pouvoirs faut-il susciter, quelle solidarité inventer, quelle résistance opposer ? Quels patrimoines du futur faut-il créer ?
|
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
---|---|---|---|---|
15686 | 327.111 04 MIG | autres textes imprimés | 69 - BU HDL (Lyon) | Disponible |