[texte imprimé]Pour en finir avec les mentalités
LLOYD, Geoffrey E. R.,
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PARIS : LA DECOUVERTE,
1993,
243 P.
A l'interrogation sur la validité et l'utilité de la notion de mentalités pour définir les processus de pensée et les ensembles de croyances, d'attitudes, d'idéologie ou de conception du monde, propres à des groupes ou à des sociétés tout entières, l'auteur oppose un argumentaire solide et définitif : compte tenu de l'extrême diversité des sociétés, de la complexité des comportements des individus au sein d'un même groupe, ce concept de mentalité ne peut être l'outil de référence de l'historien ou du philosophe. Il étaye sa démonstration à l'aide d'exemples : une analyse fine de l'émergence de la science dans la Grèce antique, celle de la place de la société et de la magie dans l'évolution de la culture de cette société. Il compare à titre de test les phénomènes ainsi identifiés à ceux que l'on peut observer en Chine. Usant des mêmes critères, il note que notre société ne présente pas les caractéristiques d'une société réellement scientifique.
Reprenant le débat avec une approche plus sociologique que psychologique, l'auteur propose une analyse de la question des uniformités et diversités de la pensée en observant leur traduction par le langage et la communication. Il explique comment des pensées, des types de communication différents peuvent coexister dans une même culture, à une même époque, régulés par un cadre social, sans pour autant déterminer une mentalité particulière.
A l'interrogation sur la validité et l'utilité de la notion de mentalités pour définir les processus de pensée et les ensembles de croyances, d'attitudes, d'idéologie ou de conception du monde, propres à des groupes ou à des sociétés tout entières, l'auteur oppose un argumentaire solide et définitif : compte tenu de l'extrême diversité des sociétés, de la complexité des comportements des individus au sein d'un même groupe, ce concept de mentalité ne peut être l'outil de référence de l'historien ou du philosophe. Il étaye sa démonstration à l'aide d'exemples : une analyse fine de l'émergence de la science dans la Grèce antique, celle de la place de la société et de la magie dans l'évolution de la culture de cette société. Il compare à titre de test les phénomènes ainsi identifiés à ceux que l'on peut observer en Chine. Usant des mêmes critères, il note que notre société ne présente pas les caractéristiques d'une société réellement scientifique.
Reprenant le débat avec une approche plus sociologique que psychologique, l'auteur propose une analyse de la question des uniformités et diversités de la pensée en observant leur traduction par le langage et la communication. Il explique comment des pensées, des types de communication différents peuvent coexister dans une même culture, à une même époque, régulés par un cadre social, sans pour autant déterminer une mentalité particulière.
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Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
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15785 | CRD 24918 | autres textes imprimés | 69 - BU HDL (Lyon) | Disponible |