[texte imprimé]VOL. 2. Rapport de mission à Sarajevo
MASSIAH, Gustave,
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PARIS : ACT CONSULTANTS,
1994/04,
16 P., 6 P.
La mission dont ce rapport rend compte s'est déroulée du 29 mars au 1er avril 1994. Elle a pour origine le souhait formulé par le Ministère bosniaque de la Reconstruction, de la Construction, des Transports et de l'Environnement d'une expertise de sa méthode d'évaluation des "dommages de guerre". Cette méthode a été élaborée en vue de l'indemnisation future des victimes de la guerre. Les principes directeurs de la méthode d'évaluation sont présentés et analysés de manière synthétique. Dans une note complémentaire, un ensemble de remarques et de propositions, traitent les problèmes de la reconstruction, du développement et de la coopération. Dans la concurrence sur le marché de la reconstruction, les américains et les britanniques précèdent pour l'instant de loin la France et cela en dépit de la forte présence de cette dernière sur le terrain en tant que force d'interposition. L'une des raisons majeures de cette situation semble être l'opacité des motivations de la politique française en Yougoslavie. Un programme de coopération avec la Bosnie devrait privilégier une politique de développement s'appuyant sur un cadre institutionnel ouvert et démocratique, le renforcement des municipalités, une coopération régionale, décentralisée, assez flexible pour mobiliser plusieurs catégories d'acteurs de coopération et des projets organisés autour des thèmes prioritaires.
La mission dont ce rapport rend compte s'est déroulée du 29 mars au 1er avril 1994. Elle a pour origine le souhait formulé par le Ministère bosniaque de la Reconstruction, de la Construction, des Transports et de l'Environnement d'une expertise de sa méthode d'évaluation des "dommages de guerre". Cette méthode a été élaborée en vue de l'indemnisation future des victimes de la guerre. Les principes directeurs de la méthode d'évaluation sont présentés et analysés de manière synthétique. Dans une note complémentaire, un ensemble de remarques et de propositions, traitent les problèmes de la reconstruction, du développement et de la coopération. Dans la concurrence sur le marché de la reconstruction, les américains et les britanniques précèdent pour l'instant de loin la France et cela en dépit de la forte présence de cette dernière sur le terrain en tant que force d'interposition. L'une des raisons majeures de cette situation semble être l'opacité des motivations de la politique française en Yougoslavie. Un programme de coopération avec la Bosnie devrait privilégier une politique de développement s'appuyant sur un cadre institutionnel ouvert et démocratique, le renforcement des municipalités, une coopération régionale, décentralisée, assez flexible pour mobiliser plusieurs catégories d'acteurs de coopération et des projets organisés autour des thèmes prioritaires.
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