[texte imprimé]L'État plus proche du citoyen
Banque mondiale,
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WASHINGTON (ETATS UNIS) : BANQUE MONDIALE,
1997/06,
P. 125-147
Le rapport annuel de la Banque mondiale est, cette année, consacré à la question du rôle de l'État dans un monde en mutation. Un des chapitres traite plus spécifiquement des relations entre État et citoyen et du rôle des ONG. La problématique est celle ci : quels mécanismes permettent de mieux adapter les politiques et les programmes à l'ensemble des intérêts de la société ? La participation des citoyens est un des ressorts essentiel, certes, mais elle exige l'intervention éclairée de l'État qui doit améliorer l'environnement institutionnel dans lequel se crée le potentiel associatif. Une fois rappelé ce préalable, des développements sont consacrés aux trois principales formes de participation : à travers les élections, à travers les ONG et enfin par la décentralisation. Plusieurs catégories d'ONG interviennent : celles qui se substituent au secteur public défaillant, celles qui représentent des intérêts particuliers ou qui visent à informer le public sur des questions d'intérêt collectif ; les organismes de proximité et les organisations populaires. "Ces groupements sont utiles non seulement parce qu'ils sont capables de satisfaire des besoins essentiels, mais aussi parce qu'ils contribuent à éveiller la confiance et à créer un sentiment d'appartenance parmi ceux qui sont exclus de la vie politique organisée ou qui n'y croient pas". De nombreux exemples sont pris dans les secteurs de l'éducation, de la protection de l'environnement, du rôle des femmes... Des propositions sont faites pour favoriser le rôle de l'État comme ferment d'un environnement propice à l'expression de la société civile. Un des intérêts de cet ouvrage consiste à prendre des exemples dans les sociétés du Nord comme du Sud.
Le rapport annuel de la Banque mondiale est, cette année, consacré à la question du rôle de l'État dans un monde en mutation. Un des chapitres traite plus spécifiquement des relations entre État et citoyen et du rôle des ONG. La problématique est celle ci : quels mécanismes permettent de mieux adapter les politiques et les programmes à l'ensemble des intérêts de la société ? La participation des citoyens est un des ressorts essentiel, certes, mais elle exige l'intervention éclairée de l'État qui doit améliorer l'environnement institutionnel dans lequel se crée le potentiel associatif. Une fois rappelé ce préalable, des développements sont consacrés aux trois principales formes de participation : à travers les élections, à travers les ONG et enfin par la décentralisation. Plusieurs catégories d'ONG interviennent : celles qui se substituent au secteur public défaillant, celles qui représentent des intérêts particuliers ou qui visent à informer le public sur des questions d'intérêt collectif ; les organismes de proximité et les organisations populaires. "Ces groupements sont utiles non seulement parce qu'ils sont capables de satisfaire des besoins essentiels, mais aussi parce qu'ils contribuent à éveiller la confiance et à créer un sentiment d'appartenance parmi ceux qui sont exclus de la vie politique organisée ou qui n'y croient pas". De nombreux exemples sont pris dans les secteurs de l'éducation, de la protection de l'environnement, du rôle des femmes... Des propositions sont faites pour favoriser le rôle de l'État comme ferment d'un environnement propice à l'expression de la société civile. Un des intérêts de cet ouvrage consiste à prendre des exemples dans les sociétés du Nord comme du Sud.
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