[texte imprimé]Le FMI, la Banque mondiale et les droits de l'Homme : Etude de cas : Haïti et Rwanda
GRESEA (Groupe de recherche pour une stratégie économique alternative),
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BRUXELLES (BELGIQUE) : GROUPE DE RECHERCHE POUR UNE STRATEGIE ECONOMIQUE ALTERNATIVE (GRESEA),
1998/10,
100 P.
Ce document, issu d'un séminaire organisé par le GRESEA est un virulent plaidoyer contre la main mise des Institutions Financières Internationales sur les choix et les modalités de développement des pays du Sud et de l'Est, qui axe la réflexion sur les liens entre les PAS (Programme d'Ajustement Structurel) et les droits humains. Les réformes macro-économiques pronées et imposées par le FMI (Fonds Monétaire International) et la Banque Mondiale (les PAS sont une condition obligatoire pour l'obtention d'un prêt ou un allégement de la dette) vont à l'encontre des droits de l'Homme, des droits économiques, sociaux et culturels du plus grand nombre et ne profitent (au Nord comme au Sud) qu'aux classes aisées. Ces politiques se traduisent par l'exclusion brutale de couches entières de population tant au niveau des droits politiques et civiques, qu'au niveau des droits dits de 2e génération (droit au travail, au logement, à l'éducation). Il en résulte une augmentation du chômage, une baisse du niveau de vie, etc. Pour étayer leur point de vue, les auteurs s'appuyent dans les parties suivantes sur l'étude de 2 pays, Haïti et Rwanda. En conclusion, les auteurs prônent un changement du système économique, social et politique en rupture avec le modèle néolibéral en lien avec le renouvellement des institutions de Bretton Woods et propose la création d'un observatoire de contrôle des violations des droits économiques, sociaux et culturels. Il jouerait le rôle de contre-pouvoir, attentif aux initiatives populaires et citoyennes de résistances et à l'écoute des revendications et des problèmes des populations les plus pauvres.
Ce document, issu d'un séminaire organisé par le GRESEA est un virulent plaidoyer contre la main mise des Institutions Financières Internationales sur les choix et les modalités de développement des pays du Sud et de l'Est, qui axe la réflexion sur les liens entre les PAS (Programme d'Ajustement Structurel) et les droits humains. Les réformes macro-économiques pronées et imposées par le FMI (Fonds Monétaire International) et la Banque Mondiale (les PAS sont une condition obligatoire pour l'obtention d'un prêt ou un allégement de la dette) vont à l'encontre des droits de l'Homme, des droits économiques, sociaux et culturels du plus grand nombre et ne profitent (au Nord comme au Sud) qu'aux classes aisées. Ces politiques se traduisent par l'exclusion brutale de couches entières de population tant au niveau des droits politiques et civiques, qu'au niveau des droits dits de 2e génération (droit au travail, au logement, à l'éducation). Il en résulte une augmentation du chômage, une baisse du niveau de vie, etc. Pour étayer leur point de vue, les auteurs s'appuyent dans les parties suivantes sur l'étude de 2 pays, Haïti et Rwanda. En conclusion, les auteurs prônent un changement du système économique, social et politique en rupture avec le modèle néolibéral en lien avec le renouvellement des institutions de Bretton Woods et propose la création d'un observatoire de contrôle des violations des droits économiques, sociaux et culturels. Il jouerait le rôle de contre-pouvoir, attentif aux initiatives populaires et citoyennes de résistances et à l'écoute des revendications et des problèmes des populations les plus pauvres.
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