[texte imprimé]Ajustement, ... elles en parlent : la cause des femmes et les nouvelles orientations du fonds monétaire international et de la Banque mondiale
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BRUXELLES (BELGIQUE) : GROUPE DE RECHERCHE POUR UNE STRATEGIE ECONOMIQUE ALTERNATIVE (GRESEA),
2000/10,
44 P.
Depuis une dizaine d'années, nous assistons à une intensification de la mondialisation, identifiée comme capitaliste et néolibérale, mais aussi particulièrement sexiste envers les femmes. Les institutions internationales (comme la Banque mondiale et le FMI) jouent un rôle croissant dans ce processus, à travers des politiques économiques, sociales et culturelles qui reposent quasi uniquement sur certaines "valeurs" de la modernité occidentale, fermées et aveugles au pluralisme économique et culturel. Les mesures d'ajustement structurel, consécutive à la dette extérieure des pays du tiers monde, ont eu des conséquences désastreuses sur le droit au développement, notamment des populations les plus pauvres et, surtout, des femmes les plus pauvres. L'objet de la brochure est de s'interroger sur les rôles que ces deux organisations ont joué dans le passé et jouent actuellement dans la situation des femmes et plus largement, dans la question du genre. Les auteurs orientent leur réflexion autour des besoins et des rôles des femmes et analysent dans quelle mesure le FMI et la Banque mondiale répondent ou non à ces besoins et à ces rôles et comment, à quelles conditions, ils pourraient mieux y répondre. Le présent document tente de mettre en évidence les incohérences entre les politiques promues par les institutions et la lutte pour plus de justice et d'égalité sociale, notamment vis-à-vis des femmes.
Depuis une dizaine d'années, nous assistons à une intensification de la mondialisation, identifiée comme capitaliste et néolibérale, mais aussi particulièrement sexiste envers les femmes. Les institutions internationales (comme la Banque mondiale et le FMI) jouent un rôle croissant dans ce processus, à travers des politiques économiques, sociales et culturelles qui reposent quasi uniquement sur certaines "valeurs" de la modernité occidentale, fermées et aveugles au pluralisme économique et culturel. Les mesures d'ajustement structurel, consécutive à la dette extérieure des pays du tiers monde, ont eu des conséquences désastreuses sur le droit au développement, notamment des populations les plus pauvres et, surtout, des femmes les plus pauvres. L'objet de la brochure est de s'interroger sur les rôles que ces deux organisations ont joué dans le passé et jouent actuellement dans la situation des femmes et plus largement, dans la question du genre. Les auteurs orientent leur réflexion autour des besoins et des rôles des femmes et analysent dans quelle mesure le FMI et la Banque mondiale répondent ou non à ces besoins et à ces rôles et comment, à quelles conditions, ils pourraient mieux y répondre. Le présent document tente de mettre en évidence les incohérences entre les politiques promues par les institutions et la lutte pour plus de justice et d'égalité sociale, notamment vis-à-vis des femmes.
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