[texte imprimé]Sécurité humaine : interventions militaires extérieures (débat - 1)
IDRP (Institut de documentation et de recherche sur la paix),
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VILLEJUIF : INSTITUT DE DOCUMENTATION ET RECHERCHE SUR LA PAIX (IDRP),
2001/03,
30 P.
Le concept de sécurité ne peut se réduire à une vision étriquée fondée sur la logique militaire et les rapports de force. Il peut se définir brièvement en quatre mots : finalité humaine, globalité, interdépendance, rationalité. La sécurité internationale devrait parvenir à se construire aujourd'hui comme une solidarité internationale en terme de partenariat contre l'effet conjugué des risques et des menaces, le plus souvent non-armés, en vue d'établir une véritable prévention à la source des conflits. Même si on ne peut occulter la dimension militaire, cette dernière se doit d'être ponctuelle et limitée. C'est pourquoi, il paraît nécessaire d'avoir une réflexion sur les interventions militaires extérieures. Depuis les interventions très controversées dans le Golfe ou au Kosovo, le débat s'est ouvert sur l'ingérence des États hors de leurs frontières, laquelle au nom de la défense des droits de l'homme et du devoir humanitaire est considérée par certains comme un droit. L'ingérence suscite à juste titre de sérieuses réserves. Alors comment concilier un refus d'ingérence avec une nécessaire assistance à peuples en danger ? Des avis divers sont formulés dans le présent document.
Le concept de sécurité ne peut se réduire à une vision étriquée fondée sur la logique militaire et les rapports de force. Il peut se définir brièvement en quatre mots : finalité humaine, globalité, interdépendance, rationalité. La sécurité internationale devrait parvenir à se construire aujourd'hui comme une solidarité internationale en terme de partenariat contre l'effet conjugué des risques et des menaces, le plus souvent non-armés, en vue d'établir une véritable prévention à la source des conflits. Même si on ne peut occulter la dimension militaire, cette dernière se doit d'être ponctuelle et limitée. C'est pourquoi, il paraît nécessaire d'avoir une réflexion sur les interventions militaires extérieures. Depuis les interventions très controversées dans le Golfe ou au Kosovo, le débat s'est ouvert sur l'ingérence des États hors de leurs frontières, laquelle au nom de la défense des droits de l'homme et du devoir humanitaire est considérée par certains comme un droit. L'ingérence suscite à juste titre de sérieuses réserves. Alors comment concilier un refus d'ingérence avec une nécessaire assistance à peuples en danger ? Des avis divers sont formulés dans le présent document.
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