[texte imprimé]OMC : les enjeux d'un nouveau round de négociations commerciales internationales : quel commerce, quel développement ?
GRESEA (Groupe de recherche pour une stratégie économique alternative),
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BRUXELLES (BELGIQUE) : OXFAM SOLIDARITE,
1999/10,
40 P.
Après une présentation de l'OMC et une critique de son fonctionnement, qui manque de transparence et de démocratie, cette brochure s'attache à analyser les enjeux des négociations au sein de l'OMC pour les pays du Sud, notamment dans le domaine agricole, mais aussi sur la question de la propriété intellectuelle, sur la question des services et sur l'accès au marché (par la réduction progressive des droits de douane). Le bilan pour les pays du Sud des précédents accords économiques (issus des négociations de l'Uruguay Round) est globalement négatif, car si ces derniers ont ouvert leurs régimes commerciaux, ils n'ont pas bénéficié de la libéralisation des échanges, qui s'est faite de manière déséquilibrée, comme le souligne le rapport de la CNUCED. Quant à l'objectif de développement durable, l'OMC ne peut être le cadre adéquat à sa réalisation, car elle défend avant tout les intérêts des grandes puissances exportatrices à la recherche de nouveaux marchés et ne fait qu'aggraver la pauvreté et les inégalités Nord Sud. Elle ne contribue pas au développement économique et social des pays du Sud. Enfin, les auteurs rappellent le rôle des autres institutions financières internationales (FMI, Banque mondiale) dans la stratégie de libéralisation que soutient l'OMC : par leurs mécanismes de coopération structurelle, le FMI, la Banque mondiale et l'OMC ont un pouvoir inégalé sur les décisions macro-économiques qui régissent le sort des peuples et une capacité de pousser les membres de l'OMC aux "consensus" nécessaires pour faire avancer la libéralisation de nouveaux secteurs. Cela se fait au détriment d'autres organisations internationales et agences de l'ONU, comme la CNUCED, où les pays du Sud avaient pu se faire entendre de manière cohérente et qui ont été totalement "désactivée" politiquement sur la scène internationale. Les auteurs craignent que cette tendance se généralise et que les organisations jugées "gênantes" par certains états du Nord soient reléguées. Ils prônent le réinvestissement d'enceintes plus politiques pour faire contre-poids à l'OMC et aux institutions de Bretton Woods.
Après une présentation de l'OMC et une critique de son fonctionnement, qui manque de transparence et de démocratie, cette brochure s'attache à analyser les enjeux des négociations au sein de l'OMC pour les pays du Sud, notamment dans le domaine agricole, mais aussi sur la question de la propriété intellectuelle, sur la question des services et sur l'accès au marché (par la réduction progressive des droits de douane). Le bilan pour les pays du Sud des précédents accords économiques (issus des négociations de l'Uruguay Round) est globalement négatif, car si ces derniers ont ouvert leurs régimes commerciaux, ils n'ont pas bénéficié de la libéralisation des échanges, qui s'est faite de manière déséquilibrée, comme le souligne le rapport de la CNUCED. Quant à l'objectif de développement durable, l'OMC ne peut être le cadre adéquat à sa réalisation, car elle défend avant tout les intérêts des grandes puissances exportatrices à la recherche de nouveaux marchés et ne fait qu'aggraver la pauvreté et les inégalités Nord Sud. Elle ne contribue pas au développement économique et social des pays du Sud. Enfin, les auteurs rappellent le rôle des autres institutions financières internationales (FMI, Banque mondiale) dans la stratégie de libéralisation que soutient l'OMC : par leurs mécanismes de coopération structurelle, le FMI, la Banque mondiale et l'OMC ont un pouvoir inégalé sur les décisions macro-économiques qui régissent le sort des peuples et une capacité de pousser les membres de l'OMC aux "consensus" nécessaires pour faire avancer la libéralisation de nouveaux secteurs. Cela se fait au détriment d'autres organisations internationales et agences de l'ONU, comme la CNUCED, où les pays du Sud avaient pu se faire entendre de manière cohérente et qui ont été totalement "désactivée" politiquement sur la scène internationale. Les auteurs craignent que cette tendance se généralise et que les organisations jugées "gênantes" par certains états du Nord soient reléguées. Ils prônent le réinvestissement d'enceintes plus politiques pour faire contre-poids à l'OMC et aux institutions de Bretton Woods.
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