[texte imprimé]Après l'échec de Seattle, pour comprendre la soupe OMC
DE SCHUTTER, René,
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BRUXELLES (BELGIQUE) : GROUPE DE RECHERCHE POUR UNE STRATEGIE ECONOMIQUE ALTERNATIVE (GRESEA),
2000/04,
61 P.
Ce document présente de manière très claire la mise en œuvre du libre-échange au niveau international, qui a abouti en 1995 à la création de l'OMC poussée par les grands groupes capitalistes industrialisés. La libéralisation du commerce international s'appuie notamment sur certains principes, comme la baisse des tarifs douaniers, l'abandon progressif des restrictions pour les secteurs ou les pays "fragiles" et s'appuie également sur d'autres mesures, qui constituent le nouvel ordre mondial néolibéral. Ce qui est en jeu à l'OMC n'est rien de moins que l'avenir de nos sociétés. La présente brochure pose un certain nombre de questions, sur lesquelles nous devons nous interroger et rester vigilants avant que l'OMC décide à notre place : Est-ce que la "liberté des échanges" doit ou non tenir compte des droits de l'homme, des droits sociaux, des droits environnementaux ? Est-ce que la "liberté des échanges", fondement de l'OMC, doit ou non prendre en considération l'inégalité qui existe entre le stade de développement des différents pays ? Qu'en est-il des objectifs légitimes des Etats d'assurer leur souveraineté alimentaire, leur droit à l'autonomie culture, leur droit à la santé, etc. ? A partir de ces questions, l'auteur nous présente les risques majeurs si les seuls intérêts économiques et le "tout marché" gouvernent nos sociétés : Le principe de précaution est considéré comme une entrave à la liberté de commerce, tandis que les violations des droits de l'Homme, comme en Birmanie, n'ont jamais empêché les multinationales d'investir. Les pays en développement sont aussi les principaux lésés de la mondialisation libérale. Chaque secteur clé et accord négocié au sein de l'OMC sont analysés (agriculture, environnement, propriété intellectuelle, services...). Enfin, l'auteur conclut en affirmant que c'est à la société civile d'imposer ses positions et de refuser la marchandisation du monde.
Ce document présente de manière très claire la mise en œuvre du libre-échange au niveau international, qui a abouti en 1995 à la création de l'OMC poussée par les grands groupes capitalistes industrialisés. La libéralisation du commerce international s'appuie notamment sur certains principes, comme la baisse des tarifs douaniers, l'abandon progressif des restrictions pour les secteurs ou les pays "fragiles" et s'appuie également sur d'autres mesures, qui constituent le nouvel ordre mondial néolibéral. Ce qui est en jeu à l'OMC n'est rien de moins que l'avenir de nos sociétés. La présente brochure pose un certain nombre de questions, sur lesquelles nous devons nous interroger et rester vigilants avant que l'OMC décide à notre place : Est-ce que la "liberté des échanges" doit ou non tenir compte des droits de l'homme, des droits sociaux, des droits environnementaux ? Est-ce que la "liberté des échanges", fondement de l'OMC, doit ou non prendre en considération l'inégalité qui existe entre le stade de développement des différents pays ? Qu'en est-il des objectifs légitimes des Etats d'assurer leur souveraineté alimentaire, leur droit à l'autonomie culture, leur droit à la santé, etc. ? A partir de ces questions, l'auteur nous présente les risques majeurs si les seuls intérêts économiques et le "tout marché" gouvernent nos sociétés : Le principe de précaution est considéré comme une entrave à la liberté de commerce, tandis que les violations des droits de l'Homme, comme en Birmanie, n'ont jamais empêché les multinationales d'investir. Les pays en développement sont aussi les principaux lésés de la mondialisation libérale. Chaque secteur clé et accord négocié au sein de l'OMC sont analysés (agriculture, environnement, propriété intellectuelle, services...). Enfin, l'auteur conclut en affirmant que c'est à la société civile d'imposer ses positions et de refuser la marchandisation du monde.
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