[texte imprimé]Mondialisation excluante, nouvelles solidarités : soumettre ou démettre l'OMC
HORMAN, Denis,
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BRUXELLES (BELGIQUE) : GROUPE DE RECHERCHE POUR UNE STRATEGIE ECONOMIQUE ALTERNATIVE (GRESEA),
2001,
156 P.
L'OMC, en voulant légiférer au niveau international, se plie aux intérêts économiques des États les plus puissants et des sociétés transnationales. Son unique but est de transformer en marchandises toutes les activités humaines. Les conséquences néfastes de cette politique sont claires : mal-développement, dérégulation, destruction des systèmes de protection sociale, démantèlement des services publics, développement des inégalités, ravages de l'industrie agro-alimentaires, désastres écologiques en chaîne, poids écrasant de la dette, etc. Au Nord comme au Sud, les dégâts constituent des points de départ de révoltes et de résistances multiformes. Cet ouvrage analyse les conséquences de cette mondialisation excluante, qui réduit la majorité de la population mondiale à la pauvreté au profit d'une minorité, une mondialisation qui aggrave les inégalités entre les pays riches et les pays pauvres, et les inégalités nationales. La seconde partie aborde différentes alternatives et voies contestataires pour sortir de l'impasse : mise en place de système de redistribution globale des richesses mondiales, contrôle citoyen des multinationales, souveraineté alimentaire, primauté de l'agriculture et du droit des peuples à se nourrir eux mêmes. Les contestations au niveau mondial, la critique des institutions (FMI, Banque mondiale, OMC) ont aussi amené les institutions internationales à formuler leur auto-critique et à récupérer ainsi la contestation, sans pour autant remettre en cause le bien-fondé du libéralisme. Enfin, il aborde les articulations nécessaires entre les mouvements sociaux et la représentation politique, en soulignant la diversité des résistances au Nord et au Sud, pour un nouvel internationalisme.
L'OMC, en voulant légiférer au niveau international, se plie aux intérêts économiques des États les plus puissants et des sociétés transnationales. Son unique but est de transformer en marchandises toutes les activités humaines. Les conséquences néfastes de cette politique sont claires : mal-développement, dérégulation, destruction des systèmes de protection sociale, démantèlement des services publics, développement des inégalités, ravages de l'industrie agro-alimentaires, désastres écologiques en chaîne, poids écrasant de la dette, etc. Au Nord comme au Sud, les dégâts constituent des points de départ de révoltes et de résistances multiformes. Cet ouvrage analyse les conséquences de cette mondialisation excluante, qui réduit la majorité de la population mondiale à la pauvreté au profit d'une minorité, une mondialisation qui aggrave les inégalités entre les pays riches et les pays pauvres, et les inégalités nationales. La seconde partie aborde différentes alternatives et voies contestataires pour sortir de l'impasse : mise en place de système de redistribution globale des richesses mondiales, contrôle citoyen des multinationales, souveraineté alimentaire, primauté de l'agriculture et du droit des peuples à se nourrir eux mêmes. Les contestations au niveau mondial, la critique des institutions (FMI, Banque mondiale, OMC) ont aussi amené les institutions internationales à formuler leur auto-critique et à récupérer ainsi la contestation, sans pour autant remettre en cause le bien-fondé du libéralisme. Enfin, il aborde les articulations nécessaires entre les mouvements sociaux et la représentation politique, en soulignant la diversité des résistances au Nord et au Sud, pour un nouvel internationalisme.
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Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
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25560 | CD DEV HOR | autres textes imprimés | 75 - CDTM (Paris 09) | Disponible |