[texte imprimé]Le recouvrement des coûts dans le secteur de la santé : bilan et perspectives
MAE (ministère des Affaires étrangères),
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PARIS : MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES (MAE),
1999,
149 P.
Sous l'influence des bailleurs extérieurs (Banque mondiale, UNICEF et OMS) et pour pallier au manque de moyens et d'efficacité des centres de santé, les pays africains - dans des contextes de crise économique et d'ajustement structurel - ont progressivement abandonné l'idée de la gratuité des soins et ont adopté le paradigme des centres de santé payants dans le cadre de ce qu'on appelle la politique de "recouvrement des coûts" ou Initiative de Bamako. Le recouvrement des coûts renvoie à la notion de financement des dépenses des centres de soins par les usagers. C'est cette politique, appliquée aux soins de santé primaires, qui constitue le champ de cette étude. La première partie s'intéresse au cadre général de l'application de l'Initiative de Bamako, au niveau de la politique des pays eux-mêmes, des bailleurs et le cas spécifique de la France. La seconde partie traite des systèmes de recouvrements des coûts sous ses différents aspects financiers, institutionnels, et aborde les questions de la qualité des soins et du problème de l'équité et de la solidarité (notamment en ce qui concerne la prise en charge des indigents). En fin de recueil, un certain nombre de recommandations sont faites.
Sous l'influence des bailleurs extérieurs (Banque mondiale, UNICEF et OMS) et pour pallier au manque de moyens et d'efficacité des centres de santé, les pays africains - dans des contextes de crise économique et d'ajustement structurel - ont progressivement abandonné l'idée de la gratuité des soins et ont adopté le paradigme des centres de santé payants dans le cadre de ce qu'on appelle la politique de "recouvrement des coûts" ou Initiative de Bamako. Le recouvrement des coûts renvoie à la notion de financement des dépenses des centres de soins par les usagers. C'est cette politique, appliquée aux soins de santé primaires, qui constitue le champ de cette étude. La première partie s'intéresse au cadre général de l'application de l'Initiative de Bamako, au niveau de la politique des pays eux-mêmes, des bailleurs et le cas spécifique de la France. La seconde partie traite des systèmes de recouvrements des coûts sous ses différents aspects financiers, institutionnels, et aborde les questions de la qualité des soins et du problème de l'équité et de la solidarité (notamment en ce qui concerne la prise en charge des indigents). En fin de recueil, un certain nombre de recommandations sont faites.
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