[texte imprimé]Thaïlande : Bouddhisme renonçant, capitalisme triomphant
FORMOSO, Bernard,
-
PARIS : LA DOCUMENTATION FRANÇAISE,
2000,
179 P.
Cet essai appréhende les forces mais aussi les dysfonctionnements de la société thaïlandaise, multiples emprunts (Chine, Inde, etc.) qui ont enrichi et forgé le complexe culturel thai et les conditions de passage des structures féodales à l'État-nation moderne. La Thaïlande a réalisé son unité politique au terme d'un long processus, au cours duquel son intégrité fut sans cesse menacée soit de l'intérieur soit de l'extérieur. Cependant, une constante marque son histoire : une forte polarisation en faveur d'un centre géographique qui correspond au bassin et à la plaine deltaïque du fleuve Chao Phraya où les royaumes dominants ont émergé et où les zones de civilisation (mône, khmère et birmane) se croisent. Aujourd'hui, le pays donne à voir des visages différents, dont chacun correspond à une région naturelle et tend à se distinguer des autres par son peuplement, de multiples particularismes et son niveau de développement économique. Toutefois, la stabilité du royaume dépend à brève échéance d'une meilleure répartition géographique des investissements et du développement industriel. En ce qui concerne la vie des Thaïs, elle est placée sous le signe d'une double tension : celle entre leurs propres aspirations et les loyautés qu'implique une structure hiérarchique omniprésente ; celle entre leurs inclinations et les idéaux bouddhiques de renoncement et de non-violence. Dans un pays où près de 93 % de la population se dit bouddhiste, l'ordre monastique (sangkha) est un pôle institutionnel et idéologique majeur, avec le souverain comme figure suprême de la hiérarchie sociale.
Cet essai appréhende les forces mais aussi les dysfonctionnements de la société thaïlandaise, multiples emprunts (Chine, Inde, etc.) qui ont enrichi et forgé le complexe culturel thai et les conditions de passage des structures féodales à l'État-nation moderne. La Thaïlande a réalisé son unité politique au terme d'un long processus, au cours duquel son intégrité fut sans cesse menacée soit de l'intérieur soit de l'extérieur. Cependant, une constante marque son histoire : une forte polarisation en faveur d'un centre géographique qui correspond au bassin et à la plaine deltaïque du fleuve Chao Phraya où les royaumes dominants ont émergé et où les zones de civilisation (mône, khmère et birmane) se croisent. Aujourd'hui, le pays donne à voir des visages différents, dont chacun correspond à une région naturelle et tend à se distinguer des autres par son peuplement, de multiples particularismes et son niveau de développement économique. Toutefois, la stabilité du royaume dépend à brève échéance d'une meilleure répartition géographique des investissements et du développement industriel. En ce qui concerne la vie des Thaïs, elle est placée sous le signe d'une double tension : celle entre leurs propres aspirations et les loyautés qu'implique une structure hiérarchique omniprésente ; celle entre leurs inclinations et les idéaux bouddhiques de renoncement et de non-violence. Dans un pays où près de 93 % de la population se dit bouddhiste, l'ordre monastique (sangkha) est un pôle institutionnel et idéologique majeur, avec le souverain comme figure suprême de la hiérarchie sociale.
|
Exemplaires (3)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
---|---|---|---|---|
27025 | AS/SE | livre, album | 35 - CRIDEV (Rennes) | Disponible |
CRDTM 1234 | CD59 5THA011 | livre, album | 59 - CRDTM (Lille) | Disponible |
27026 | CRD 338.95 FOR | autres textes imprimés | 69 - BU HDL (Lyon) | Disponible |