[texte imprimé]Mort vivant
BOUREQUAT, Midhat René,
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PARIS : PYGMALION,
2000/03,
286 P.
Orly, le 3 janvier 1992 : les téléspectateurs découvrent sur leurs écrans trois êtres hagards, brisés, dont les vêtements neufs et trop amples masquent mal les corps torturés. De leurs regards hallucinés, ils semblent retrouver le monde. De leurs voix cassées, ils tentent de répondre aux questions des journalistes. C'est qu'ils remontent des enfers, de dix-huit années et demie passées au Maroc dans les geôles secrètes de l'épouvantable bagne de Tazmamart, où ils ont connu le désespoir, la déchéance physique et l'horreur, sans jamais apprendre officiellement le motif réel de leur emprisonnement. Ces pages n'ont pas pu paraître du vivant du roi Hassan II du Maroc. Sa disparition et l'accession au pouvoir de son fils Mohammed VI, en rien comptable du passé et porteur d'espoir, rendent aujourd'hui possible leur publication.
Orly, le 3 janvier 1992 : les téléspectateurs découvrent sur leurs écrans trois êtres hagards, brisés, dont les vêtements neufs et trop amples masquent mal les corps torturés. De leurs regards hallucinés, ils semblent retrouver le monde. De leurs voix cassées, ils tentent de répondre aux questions des journalistes. C'est qu'ils remontent des enfers, de dix-huit années et demie passées au Maroc dans les geôles secrètes de l'épouvantable bagne de Tazmamart, où ils ont connu le désespoir, la déchéance physique et l'horreur, sans jamais apprendre officiellement le motif réel de leur emprisonnement. Ces pages n'ont pas pu paraître du vivant du roi Hassan II du Maroc. Sa disparition et l'accession au pouvoir de son fils Mohammed VI, en rien comptable du passé et porteur d'espoir, rendent aujourd'hui possible leur publication.
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