[texte imprimé]Un monde sans loi
MAILLARD, Jean de,
JOLY, Eva ; VICHNIEVSKY, Laurence -
PARIS : STOCK,
2000,
139 P.
Jean de MAILLARD explique d'abord comment s'est constituée, dans la seconde moitié du vingtième siècle, une "sphère financière hypertrophiée" que les États ont laissé exercer les régulations économiques et sociales. Mais les marchés financiers ne se préoccupent que de leur propre croissance et utilisent l'argent des activités totalement ou partiellement illégales grâce à la mondialisation et à la déréglementation. Cette situation développe une corruption mondiale qui touche tous les États. Profitant de la passivité générale, les mafias deviennent des contre-pouvoirs et le système est tel qu'avocats, chefs d'entreprise, banquiers peuvent être les complices des criminels tout en faisant leur travail légalement. La démocratie est mise en échec dans ses fondements-mêmes car les méthodes des "nouveaux maîtres du monde" sont celles de l'économie informelle, de sorte que la marginalité sociale, qui relevait autrefois de l'action sociale des États, "leur échappe maintenant au profit du crime qui régule et rentabilise les franges les plus pauvres de nos sociétés". Et "les États ou les institutions publiques se résignent à gérer sans vague les conséquences d'un état de fait qu'ils ne maîtrisent plus".
Jean de MAILLARD explique d'abord comment s'est constituée, dans la seconde moitié du vingtième siècle, une "sphère financière hypertrophiée" que les États ont laissé exercer les régulations économiques et sociales. Mais les marchés financiers ne se préoccupent que de leur propre croissance et utilisent l'argent des activités totalement ou partiellement illégales grâce à la mondialisation et à la déréglementation. Cette situation développe une corruption mondiale qui touche tous les États. Profitant de la passivité générale, les mafias deviennent des contre-pouvoirs et le système est tel qu'avocats, chefs d'entreprise, banquiers peuvent être les complices des criminels tout en faisant leur travail légalement. La démocratie est mise en échec dans ses fondements-mêmes car les méthodes des "nouveaux maîtres du monde" sont celles de l'économie informelle, de sorte que la marginalité sociale, qui relevait autrefois de l'action sociale des États, "leur échappe maintenant au profit du crime qui régule et rentabilise les franges les plus pauvres de nos sociétés". Et "les États ou les institutions publiques se résignent à gérer sans vague les conséquences d'un état de fait qu'ils ne maîtrisent plus".
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Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
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41267 | DEV ECO MAI | livre, album | 14 - CITIM (Caen) | Disponible |