[texte imprimé]Le renouveau des mouvements contestataires à l'heure de la mondialisation
SOMMIER, Isabelle,
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PARIS : FLAMMARION,
2003,
342 P.
Dans les années 1980, paradoxalement sous un gouvernement de gauche qui avait renoncé à la dialectique de la lutte des classes, le conflit social semblait avoir fait long feu : développement du chômage, déclin des syndicats et organisations politiques se conjuguaient pour mettre un frein à la contestation sociale. Pourtant, dès le début des années 1990, de nouvelles formes de contestation apparaissent : associations de chômeurs, de "sans toit", de "sans papiers", mais aussi soutien de certains syndicats à ces associations. Nouvelles formes mais aussi nouveaux moyens d'action : de coups de force en actions médiatiques, de "lobbying" à l'organisation de manifestations via Internet, le champ des potentialités s'élargit. Si ces mouvements se nourrissent tous d'une indignation légitime, l'auteur y voit aussi un risque : celui d'envisager toutes les actions, de manière indiscriminée, à travers le prisme de l'humanitaire. Si l'on assiste à certaines dérives, justifiées notamment par le principe "la légitimité prime la légalité", le mérite principal de ces mouvements a été l'introduction de nouvelles thématiques au cours de l'agenda politique. Si les alternatives proposées par les altermondialistes apparaissent comme un catalogue à la Prévert, la légitimité de leurs revendications implique que les autorités publiques en tiennent compte pour impulser une réelle dynamique aux exigences démocratiques.
Dans les années 1980, paradoxalement sous un gouvernement de gauche qui avait renoncé à la dialectique de la lutte des classes, le conflit social semblait avoir fait long feu : développement du chômage, déclin des syndicats et organisations politiques se conjuguaient pour mettre un frein à la contestation sociale. Pourtant, dès le début des années 1990, de nouvelles formes de contestation apparaissent : associations de chômeurs, de "sans toit", de "sans papiers", mais aussi soutien de certains syndicats à ces associations. Nouvelles formes mais aussi nouveaux moyens d'action : de coups de force en actions médiatiques, de "lobbying" à l'organisation de manifestations via Internet, le champ des potentialités s'élargit. Si ces mouvements se nourrissent tous d'une indignation légitime, l'auteur y voit aussi un risque : celui d'envisager toutes les actions, de manière indiscriminée, à travers le prisme de l'humanitaire. Si l'on assiste à certaines dérives, justifiées notamment par le principe "la légitimité prime la légalité", le mérite principal de ces mouvements a été l'introduction de nouvelles thématiques au cours de l'agenda politique. Si les alternatives proposées par les altermondialistes apparaissent comme un catalogue à la Prévert, la légitimité de leurs revendications implique que les autorités publiques en tiennent compte pour impulser une réelle dynamique aux exigences démocratiques.
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Exemplaires (4)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
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30992 | CM G/1048 | autres textes imprimés | 34 - CDTM (Montpellier) | Disponible |
30991 | SI | livre, album | 35 - CRIDEV (Rennes) | Disponible |
65381 | SOC SOM | autres textes imprimés | 40 - C KOI CA (Rion des Landes) | Disponible |
45433 | CD59 1POL154 | livre, album | 59 - CRDTM (Lille) | Disponible |