[texte imprimé]De la vache folle en général et de notre survie en particulier
COFFE, Jean-Pierre,
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PARIS : PLON,
1997,
225 P.
Jean-Pierre Coffe explique comment l'industrialisation à outrance de l'agriculture, la volonté de produire toujours plus et les subventions de l'Etat ont conduit à la "crise de la vache folle", ou comment on en est arrivé à donner à manger à des vaches de la viande de mouton malade. A la fin de la Seconde Guerre Mondiale, l'Etat, à la fois pour suivre l'exemple des Etats-Unis et pour des raisons de santé publique, encourage la production massive de lait. Les agriculteurs reçoivent des subventions pour agrandir leurs troupeaux. Au bout de 4 ans, on se retrouve avec des excédents de lait et de viande, tandis que se développent des procédés industriels de stérilisation et de conservation. La filière viande, désormais aux mains des coopératives et de la grande distribution, est totalement désorganisée. Les éleveurs n'ont d'autre choix, pour dégager plus de marge bénéficiaire, que d'amoindrir la qualité, notamment en ayant recours aux farines animales pour nourrir les bêtes. De plus, alléchés par les aides et subventions diverses octroyées pour encourager l'agriculture intensive, ils se transforment en "chasseurs de primes" contraints de produire toujours plus et parfois de détruire leurs excédents.
Jean-Pierre Coffe explique comment l'industrialisation à outrance de l'agriculture, la volonté de produire toujours plus et les subventions de l'Etat ont conduit à la "crise de la vache folle", ou comment on en est arrivé à donner à manger à des vaches de la viande de mouton malade. A la fin de la Seconde Guerre Mondiale, l'Etat, à la fois pour suivre l'exemple des Etats-Unis et pour des raisons de santé publique, encourage la production massive de lait. Les agriculteurs reçoivent des subventions pour agrandir leurs troupeaux. Au bout de 4 ans, on se retrouve avec des excédents de lait et de viande, tandis que se développent des procédés industriels de stérilisation et de conservation. La filière viande, désormais aux mains des coopératives et de la grande distribution, est totalement désorganisée. Les éleveurs n'ont d'autre choix, pour dégager plus de marge bénéficiaire, que d'amoindrir la qualité, notamment en ayant recours aux farines animales pour nourrir les bêtes. De plus, alléchés par les aides et subventions diverses octroyées pour encourager l'agriculture intensive, ils se transforment en "chasseurs de primes" contraints de produire toujours plus et parfois de détruire leurs excédents.
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Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
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31381 | CLID 2130 AG | autres textes imprimés | 54 - CLID (Nancy) | Disponible |