[texte imprimé]Retour à la Vie
PERON, Xavier,
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MERVAL : RETOUR A LA VIE,
2009/03,
172 P.
Sur les plans économique et écologique, les Maasaï ont déjà connu, après les méfaits du colonialisme, ceux du progrès apportés par l'agrobusiness : réserves d'eau utilisées pour irriguer les gigantesques plantations de fruits à exporter, fertilisants employés à haute dose dont l'ingestion tue les vaches, destruction de la biodiversité... Sur le plan culturel, leur "précieux héritage" est en danger : "le village global, nouveau concept issu de l'idéologie du développement, est le pire fossoyeur de l'humanité et des Peuples primaires que nous ayons jamais connu". Il s'agit en effet d'un village virtuel sans différences, sans spécificités et sans valeurs, alors que la société maasaï est "bâtie sur le concept de voisinage de telle sorte que personne n'ait jamais à souffrir de solitude, le pire de tous les maux". Au cours de ses études à Londres et au Canada, puis de ses nombreux voyages, Kenny n'a trouvé, derrière les sourires et les convenances, que dessèchement, solitude, misère de l'âme et peur de l'autre. S'interrogeant sur notre refus obstiné "d'obéir aux lois de la Nature, aux lois cosmiques, à la force vitale qui, en nous, les reflète", il veut "nous sauver tous" en nous incitant à retrouver notre enracinement et notre équilibre. D'où le projet présenté à la suite du livre par Xavier Péron.
Sur les plans économique et écologique, les Maasaï ont déjà connu, après les méfaits du colonialisme, ceux du progrès apportés par l'agrobusiness : réserves d'eau utilisées pour irriguer les gigantesques plantations de fruits à exporter, fertilisants employés à haute dose dont l'ingestion tue les vaches, destruction de la biodiversité... Sur le plan culturel, leur "précieux héritage" est en danger : "le village global, nouveau concept issu de l'idéologie du développement, est le pire fossoyeur de l'humanité et des Peuples primaires que nous ayons jamais connu". Il s'agit en effet d'un village virtuel sans différences, sans spécificités et sans valeurs, alors que la société maasaï est "bâtie sur le concept de voisinage de telle sorte que personne n'ait jamais à souffrir de solitude, le pire de tous les maux". Au cours de ses études à Londres et au Canada, puis de ses nombreux voyages, Kenny n'a trouvé, derrière les sourires et les convenances, que dessèchement, solitude, misère de l'âme et peur de l'autre. S'interrogeant sur notre refus obstiné "d'obéir aux lois de la Nature, aux lois cosmiques, à la force vitale qui, en nous, les reflète", il veut "nous sauver tous" en nous incitant à retrouver notre enracinement et notre équilibre. D'où le projet présenté à la suite du livre par Xavier Péron.
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Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
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804 | CUL/AFR/183 | autres textes imprimés | 72 - MONDE SOLIDAIRE (La Flèche) | Disponible |