[texte imprimé]La faim tue
FEYDER, Jean,
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PARIS : L'HARMATTAN,
2011/12,
308 P.
La faim tue chaque jour 25000 personnes, surtout des enfants ; un sixième de la population mondiale n'est pas en mesure de se nourrir correctement, en violation flagrante du droit à l'alimentation, c'est-à-dire du droit à la vie tout simplement. Ce triste diagnostic émane de la Banque mondiale et du FMI en 2012. L'objectif n°1 du millénaire pour le développement (OMD) de réduire de moitié le nombre de personnes souffrant de la faim ne sera pas atteint en 2015. Ce nombre a atteint un pic lors de la crise alimentaire de 2008. Paradoxalement la sous-alimentation et la malnutrition touchent principalement les populations rurales. Cela s'explique par des facteurs conjoncturels : dégradation climatique, mauvaise gouvernance, ou historiques : développement des cultures d'exportation à l'époque coloniale. Plus récemment on note une baisse de l'aide au développement dans l'agriculture et, surtout, les plans d'ajustement structurel du FMI ont encouragé les importations alimentaires. Cela a permis de mieux nourrir les citadins mais on a ainsi ruiné les paysanneries locales. Aujourd'hui se dessine la menace de l'accaparement des terres. Il est donc urgent de définir une nouvelle stratégie de développement rural et agricole fondée sur les droits de l'homme et, en particulier, sur le droit à l'alimentation.
La faim tue chaque jour 25000 personnes, surtout des enfants ; un sixième de la population mondiale n'est pas en mesure de se nourrir correctement, en violation flagrante du droit à l'alimentation, c'est-à-dire du droit à la vie tout simplement. Ce triste diagnostic émane de la Banque mondiale et du FMI en 2012. L'objectif n°1 du millénaire pour le développement (OMD) de réduire de moitié le nombre de personnes souffrant de la faim ne sera pas atteint en 2015. Ce nombre a atteint un pic lors de la crise alimentaire de 2008. Paradoxalement la sous-alimentation et la malnutrition touchent principalement les populations rurales. Cela s'explique par des facteurs conjoncturels : dégradation climatique, mauvaise gouvernance, ou historiques : développement des cultures d'exportation à l'époque coloniale. Plus récemment on note une baisse de l'aide au développement dans l'agriculture et, surtout, les plans d'ajustement structurel du FMI ont encouragé les importations alimentaires. Cela a permis de mieux nourrir les citadins mais on a ainsi ruiné les paysanneries locales. Aujourd'hui se dessine la menace de l'accaparement des terres. Il est donc urgent de définir une nouvelle stratégie de développement rural et agricole fondée sur les droits de l'homme et, en particulier, sur le droit à l'alimentation.
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Exemplaires (2)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
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CM4203 | G1568 | autres textes imprimés | 34 - CDTM (Montpellier) | Disponible |
137CDR | FEY AGR 058 | livre, album | 57 - ADM (Metz) | Disponible |