[texte imprimé]La mort silencieuse du personnel humanitaire
PELCRAN, François,
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GENEVE (SUISSE) : UNIVERSITE DE GENEVE,
2006/07,
42 P.
La sécurité est devenue une donnée incontournable dans les missions d’aide internationale. Mais lorsque l’action humanitaire est empêchée ou menacée, comment assurer son efficacité et sa qualité ? Comment pérenniser ses actions ? Dans des contextes d’intervention dangereux, les raisons de la présence des humanitaires sont aussi les principales causes des risques encourus (attaques délibérées de groupes armés, mines antipersonnel, attentats terroristes, "dommages collatéraux" lors d’opérations militaires mal coordonnées). L’évolution des contextes humanitaires a donc mené à la théorisation de la gestion de la sécurité qui, dans la réalité, est soumise à des paradoxes inhérents à l'action des ONG, souvent imprévisibles et insolubles. Les humanitaires n’ont ni le mandat ni les moyens d’éliminer ou de diminuer les menaces. Au mieux, ils peuvent travailler sur la vulnérabilité, réduire les risques et l’exposition au danger ou tenter d'en limiter l’impact. La présence ou l’action même de l’ONG peut représenter un facteur de risques, en tant que perturbateur des équilibres locaux (modification de la donne économique, influence sur les enjeux de pouvoir, travail à la stabilité et à la paix perçu comme dérangeant, projets innovants remettant en question les habitudes locales). En proposant une réflexion sur la sécurité des ONG à partir d'une analyse de cas, l'auteur dresse un état des lieux et parle de mort lente et silencieuse de l'action humanitaire.
La sécurité est devenue une donnée incontournable dans les missions d’aide internationale. Mais lorsque l’action humanitaire est empêchée ou menacée, comment assurer son efficacité et sa qualité ? Comment pérenniser ses actions ? Dans des contextes d’intervention dangereux, les raisons de la présence des humanitaires sont aussi les principales causes des risques encourus (attaques délibérées de groupes armés, mines antipersonnel, attentats terroristes, "dommages collatéraux" lors d’opérations militaires mal coordonnées). L’évolution des contextes humanitaires a donc mené à la théorisation de la gestion de la sécurité qui, dans la réalité, est soumise à des paradoxes inhérents à l'action des ONG, souvent imprévisibles et insolubles. Les humanitaires n’ont ni le mandat ni les moyens d’éliminer ou de diminuer les menaces. Au mieux, ils peuvent travailler sur la vulnérabilité, réduire les risques et l’exposition au danger ou tenter d'en limiter l’impact. La présence ou l’action même de l’ONG peut représenter un facteur de risques, en tant que perturbateur des équilibres locaux (modification de la donne économique, influence sur les enjeux de pouvoir, travail à la stabilité et à la paix perçu comme dérangeant, projets innovants remettant en question les habitudes locales). En proposant une réflexion sur la sécurité des ONG à partir d'une analyse de cas, l'auteur dresse un état des lieux et parle de mort lente et silencieuse de l'action humanitaire.
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