[texte imprimé]Simon Kimbangu, Tome 2. Le triomphe par la non-violence
DIANTANTU, Serge,
-
AMFREVILLE LA MIVOIE : MANDALA,
2004/04,
46 P.
Né le 12 septembre 1887 à Nkamba, dans la province du Congo central au Congo belge et mort le 12 octobre 1951 à Élisabethville (actuelle Lubumbashi), Simon Kimbangu devient prédicateur dans les années 1920 et fonde un mouvement religieux qui donnera naissance au kimbanguisme. Considéré par ses fidèles comme "l'envoyé spirituel du peuple opprimé au Congo-Zaïre", il guérit des malades et prône la non-violence, ce qui alarme les autorités coloniales belges. Accusé de soulever des mouvements populaires en septembre 1921, Kimbangu se rend spontanément aux autorités coloniales pour éviter un embrasement. Après un procès sommaire, il est condamné à mort par le pouvoir colonial qui redoute "la grande révolte". Le Roi Albert décide de commuer sa peine en détention à perpétuité et fait transférer Kimbangu à la prison d'Élisabethville au Katanga, où Kimbangu meurt à l'issue de trente années de prison. Après la condamnation de Kimbangu, les autorités coloniales belges tentent de briser son mouvement. Malgré cette répression, le mouvement gagne en importance au point qu'en 2012 environ 10 % des croyants de République démocratique du Congo s'en réclament encore. De nos jours, l'Église kimbanguiste est établie dans plusieurs pays à travers le monde.
Né le 12 septembre 1887 à Nkamba, dans la province du Congo central au Congo belge et mort le 12 octobre 1951 à Élisabethville (actuelle Lubumbashi), Simon Kimbangu devient prédicateur dans les années 1920 et fonde un mouvement religieux qui donnera naissance au kimbanguisme. Considéré par ses fidèles comme "l'envoyé spirituel du peuple opprimé au Congo-Zaïre", il guérit des malades et prône la non-violence, ce qui alarme les autorités coloniales belges. Accusé de soulever des mouvements populaires en septembre 1921, Kimbangu se rend spontanément aux autorités coloniales pour éviter un embrasement. Après un procès sommaire, il est condamné à mort par le pouvoir colonial qui redoute "la grande révolte". Le Roi Albert décide de commuer sa peine en détention à perpétuité et fait transférer Kimbangu à la prison d'Élisabethville au Katanga, où Kimbangu meurt à l'issue de trente années de prison. Après la condamnation de Kimbangu, les autorités coloniales belges tentent de briser son mouvement. Malgré cette répression, le mouvement gagne en importance au point qu'en 2012 environ 10 % des croyants de République démocratique du Congo s'en réclament encore. De nos jours, l'Église kimbanguiste est établie dans plusieurs pays à travers le monde.
|
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
---|---|---|---|---|
55021 | ART-BD-DIA | autres textes imprimés | 69 - FORUM REFUGIES (Lyon) | Disponible |