[article]Dette : restructuration = solution ?
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LES AUTRES VOIX DE LA PLANETE (AVP),
4e trimestre 2015 (01/12/2015),
N°66,
88 P.
La "restructuration" des dettes souveraines est un terme adopté par le FMI, le Club de Paris et les banques privées dans le dernier quart du XXième siècle, et plus récemment prôné par des mouvements de gauche en Espagne, en Grèce et au Portugal. Après cette question de définition, ce dossier traite spécifiquement des restructurations de dette. Un entretien d'Eric Toussaint porte-parole du CADTM international, aujourd'hui coordinateur scientifique de la Commission pour la Vérité sur la dette grecque, lui sert de fil rouge. Cet entretien, antérieur à la victoire de Syriza aux élections législatives grecques de janvier 2015, porte sur les restructurations de dette dans l'histoire et les impasses de cette opération politique pour les pays débiteurs et leurs populations. La crise de la dette qui explose en 1982, a entraîné une situation d'endettement intenable pour la plupart des pays du Sud. Après une série de plans d'ajustement structurel menés par le FMI, véritable pompier pyromane, la dette des pays du tiers monde continue d'augmenter, tandis que les conditions de vie des populations ne cessent de se dégrader. L'initiative PPTE (Pays Pauvres Très Endettés), inaugurée au G7 de Lyon en 1996, visait à faire de ces pays riches en ressources naturelles tant convoitées, les bons élèves d'un néolibéralisme qui ne s'embarrasse pas d'états d'âme. Depuis le début de l'année 2015 et l'arrivée de Siriza au pouvoir, les créanciers de la Grèce lui mènent une véritable bataille idéologique pour lui imposer toujours plus d'austérité dans le déni le plus total du choix du peuple grec. Initiative historique, une commission d'audit de la dette publique grecque a été mise en place. Elle a pour objectif de mettre en lumière le caractère illégitime, illégal et insoutenable de la dette grecque. Les solutions réformistes soutenues par les économistes néo-libéraux n'arrangent rien. L'exemple de l'Argentine qui croule toujours sous la dette après deux restructurations est très significatif. La situation de pays comme l'Espagne ou le Portugal incite à se pencher vers des solutions plus radicales.
La "restructuration" des dettes souveraines est un terme adopté par le FMI, le Club de Paris et les banques privées dans le dernier quart du XXième siècle, et plus récemment prôné par des mouvements de gauche en Espagne, en Grèce et au Portugal. Après cette question de définition, ce dossier traite spécifiquement des restructurations de dette. Un entretien d'Eric Toussaint porte-parole du CADTM international, aujourd'hui coordinateur scientifique de la Commission pour la Vérité sur la dette grecque, lui sert de fil rouge. Cet entretien, antérieur à la victoire de Syriza aux élections législatives grecques de janvier 2015, porte sur les restructurations de dette dans l'histoire et les impasses de cette opération politique pour les pays débiteurs et leurs populations. La crise de la dette qui explose en 1982, a entraîné une situation d'endettement intenable pour la plupart des pays du Sud. Après une série de plans d'ajustement structurel menés par le FMI, véritable pompier pyromane, la dette des pays du tiers monde continue d'augmenter, tandis que les conditions de vie des populations ne cessent de se dégrader. L'initiative PPTE (Pays Pauvres Très Endettés), inaugurée au G7 de Lyon en 1996, visait à faire de ces pays riches en ressources naturelles tant convoitées, les bons élèves d'un néolibéralisme qui ne s'embarrasse pas d'états d'âme. Depuis le début de l'année 2015 et l'arrivée de Siriza au pouvoir, les créanciers de la Grèce lui mènent une véritable bataille idéologique pour lui imposer toujours plus d'austérité dans le déni le plus total du choix du peuple grec. Initiative historique, une commission d'audit de la dette publique grecque a été mise en place. Elle a pour objectif de mettre en lumière le caractère illégitime, illégal et insoutenable de la dette grecque. Les solutions réformistes soutenues par les économistes néo-libéraux n'arrangent rien. L'exemple de l'Argentine qui croule toujours sous la dette après deux restructurations est très significatif. La situation de pays comme l'Espagne ou le Portugal incite à se pencher vers des solutions plus radicales.
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