[texte imprimé]Sortir du manichéisme
STORTI, Martine,
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PARIS : MICHEL DE MAULE,
2016,
144 P.
"Depuis les attentats de 2015, le débat politique et intellectuel est trop souvent fondé sur des oppositions binaires, des affrontements dogmatiques qui limitent la réflexion et entravent l'action contre les assassins. L'auteure s'insurge contre ces oppositions trop simples : juger islamophobe toute critique de l'islam ou rendre complice du terrorisme quiconque ne met pas les musulmans dans le sac du fanatisme islamiste, voire amalgamer les personnes "issues de l'immigration" comme des menaces envers l'identité française. L'ouvrage rejette les concurrences identitaires car la peur de la différence (religieuse, culturelle, ethnique) se conjugue avec la peur de l'indifférenciation (sexe, genre). Les confusions délibérément entretenues transforment tout défenseur du libéralisme culturel en acteur de la financiarisation du monde, font du féminisme tantôt l'autre nom du néocolonialisme, tantôt l'une des composantes de l'horreur sociétale, responsable de l'abandon du peuple et de la montée du Front national. "Du pain et des roses", voilà ce que réclamaient des ouvrières de l'industrie textile au début du XXe siècle. Comparant le féminisme à du chocolat, voilà ce que certains, en ce début du XXIe siècle, veulent interdire au nom d'une prétendue loyauté religieuse ou communautaire. L'auteure propose un autre programme : respirer le parfum des roses et goûter la saveur du chocolat, c'est-à-dire réhabiliter l'émancipation, restaurer le collectif, retrouver l'universel". (D'après le résumé de l'éditeur).
"Depuis les attentats de 2015, le débat politique et intellectuel est trop souvent fondé sur des oppositions binaires, des affrontements dogmatiques qui limitent la réflexion et entravent l'action contre les assassins. L'auteure s'insurge contre ces oppositions trop simples : juger islamophobe toute critique de l'islam ou rendre complice du terrorisme quiconque ne met pas les musulmans dans le sac du fanatisme islamiste, voire amalgamer les personnes "issues de l'immigration" comme des menaces envers l'identité française. L'ouvrage rejette les concurrences identitaires car la peur de la différence (religieuse, culturelle, ethnique) se conjugue avec la peur de l'indifférenciation (sexe, genre). Les confusions délibérément entretenues transforment tout défenseur du libéralisme culturel en acteur de la financiarisation du monde, font du féminisme tantôt l'autre nom du néocolonialisme, tantôt l'une des composantes de l'horreur sociétale, responsable de l'abandon du peuple et de la montée du Front national. "Du pain et des roses", voilà ce que réclamaient des ouvrières de l'industrie textile au début du XXe siècle. Comparant le féminisme à du chocolat, voilà ce que certains, en ce début du XXIe siècle, veulent interdire au nom d'une prétendue loyauté religieuse ou communautaire. L'auteure propose un autre programme : respirer le parfum des roses et goûter la saveur du chocolat, c'est-à-dire réhabiliter l'émancipation, restaurer le collectif, retrouver l'universel". (D'après le résumé de l'éditeur).
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Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
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CRDTM 9006 | CD59 1POL214 | livre, album | 59 - CRDTM (Lille) | Disponible |