[article]Au-delà des « Natacha » : les migrations féminines postsoviétiques à Istanbul
- In :
REVUE EUROPEENNE DES MIGRATIONS INTERNATIONALES (REMI),
1er trimestre 2015 (01/03/2015),
VOL. 31, N°1,
P. 81-102
"Dans les années 1990 et au début des années 2000, la présence des « Natacha », comme on appelle en Turquie les prostituées originaires de l’ex-URSS, avait défrayé la chronique et donné naissance à des stéréotypes tenaces sur les femmes originaires d’Europe de l’Est. L’entertainment business est cependant loin d’être le seul domaine d’activité économique des migrantes ex-soviétiques en Turquie. Parmi les secteurs économiques traditionnels investis par ces dernières, on trouve, dans le tertiaire, celui des services à la personne. Si le titre de l’article se propose d’aller au-delà des clichés véhiculés habituellement sur les femmes immigrées originaires de l’ex-URSS, il invite également à considérer, sinon sous un angle nouveau, du moins sous un angle plus large, l’épineuse question de la prostitution et de la traite des femmes. L’auteure s'intéresse aussi aux migrations dites « matrimoniales », liées aux unions contractées entre ressortissants turcs et ressortissantes ukrainiennes et russes. Ce type d’union a pu par le passé déclencher des commentaires plus ou moins neutres, à présent, alors que la situation socioéconomique s’est améliorée en Ukraine et en Russie, on peut s’interroger sur la pertinence de la catégorie analytique du « mariage blanc »." (Résumé de l'article).
"Dans les années 1990 et au début des années 2000, la présence des « Natacha », comme on appelle en Turquie les prostituées originaires de l’ex-URSS, avait défrayé la chronique et donné naissance à des stéréotypes tenaces sur les femmes originaires d’Europe de l’Est. L’entertainment business est cependant loin d’être le seul domaine d’activité économique des migrantes ex-soviétiques en Turquie. Parmi les secteurs économiques traditionnels investis par ces dernières, on trouve, dans le tertiaire, celui des services à la personne. Si le titre de l’article se propose d’aller au-delà des clichés véhiculés habituellement sur les femmes immigrées originaires de l’ex-URSS, il invite également à considérer, sinon sous un angle nouveau, du moins sous un angle plus large, l’épineuse question de la prostitution et de la traite des femmes. L’auteure s'intéresse aussi aux migrations dites « matrimoniales », liées aux unions contractées entre ressortissants turcs et ressortissantes ukrainiennes et russes. Ce type d’union a pu par le passé déclencher des commentaires plus ou moins neutres, à présent, alors que la situation socioéconomique s’est améliorée en Ukraine et en Russie, on peut s’interroger sur la pertinence de la catégorie analytique du « mariage blanc »." (Résumé de l'article).
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Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
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BU HDL 0086737 | PV 76/31-1 | autres textes imprimés | 69 - BU HDL (Lyon) | Disponible |