[article]Dette écologique et extractivisme
DUTERME, Renaud - In :
LES AUTRES VOIX DE LA PLANETE (AVP),
2e trimestre 2016 (01/04/2016),
N°67,
94 P.
Dette écologique et extractivisme sont deux notions que l'on peut associer comme des phénomènes majeurs de notre temps. La dette écologique résulte des dommages causés à l'environnement par l'extractivisme, c'est-à-dire le pillage des ressources essentiellement dans les pays du Sud. La fragilisation du capitalisme pousse les oligarchies à persister dans un système d'exploitation qui pousse à l'extrême les inégalités et la destruction de notre biotope. Pour résoudre la crise écologique les décideurs envisagent des solutions technologiques au lieu de rechercher des réponses sociales comme une meilleure répartition des richesses par exemple. Les pays développés ne reconnaissent pas leur responsabilité dans la dégradation de notre planète. La dette écologique ne sera probablement jamais payée. Les grands projets ou "éléphants blancs" censés préserver l'environnement ont un coût élevé pour les collectivités mais enrichissent les multinationales. De même, la nouvelle révolution verte annoncée par la Banque mondiale suit le modèle de l'agrobusiness avec son cortège destructeur habituel : OGM, intrants chimiques et pesticides. Les luttes contre ces projets sont donc des initiatives à encourager.
Dette écologique et extractivisme sont deux notions que l'on peut associer comme des phénomènes majeurs de notre temps. La dette écologique résulte des dommages causés à l'environnement par l'extractivisme, c'est-à-dire le pillage des ressources essentiellement dans les pays du Sud. La fragilisation du capitalisme pousse les oligarchies à persister dans un système d'exploitation qui pousse à l'extrême les inégalités et la destruction de notre biotope. Pour résoudre la crise écologique les décideurs envisagent des solutions technologiques au lieu de rechercher des réponses sociales comme une meilleure répartition des richesses par exemple. Les pays développés ne reconnaissent pas leur responsabilité dans la dégradation de notre planète. La dette écologique ne sera probablement jamais payée. Les grands projets ou "éléphants blancs" censés préserver l'environnement ont un coût élevé pour les collectivités mais enrichissent les multinationales. De même, la nouvelle révolution verte annoncée par la Banque mondiale suit le modèle de l'agrobusiness avec son cortège destructeur habituel : OGM, intrants chimiques et pesticides. Les luttes contre ces projets sont donc des initiatives à encourager.
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