[texte imprimé]Israël : Tensions et discriminations communautaires
MENAHEM, Nahum,
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PARIS : L'HARMATTAN,
1986,
338 P.
Cet ouvrage soulève le problème communautaire tel qu'il se pose dans l'Etat d'Israël. Il analyse la polarisation de l'écriture de l'histoire du sionisme qui a minimisé la participation des juifs des pays de l'Islam et idéalisé celle des juifs d'Europe. Dans une première partie, l'auteur délimite les tensions inter-communautaires en Israël en ce qu'elles se caractérisent par de la discrimination et par des écarts sociaux. La question de l'aliénation culturelle est analysée dans une deuxième partie. Dans une troisième partie, l'auteur montre en quoi l'Etat d'Israël a adopté la culture occidentale comme culture normative en passant sous silence les contributions du judaïsme oriental. La quatrième partie démontre la discrimination et l'aliénation du mouvement sioniste a l'égard du judaïsme des pays de l'Islam. Dans une cinquième partie, l'auteur donne un aperçu historique des contacts entre juifs et arabes et montre en quoi le judaïsme des pays de l'Islam aurait pu servir de "pont vivant" entre le nationalisme arabe et le mouvement sioniste. En conclusion, l'ouvrage avance qu'il faut chercher à supprimer les différentes discriminations qui découlent de cette distinction communautaire.
Cet ouvrage soulève le problème communautaire tel qu'il se pose dans l'Etat d'Israël. Il analyse la polarisation de l'écriture de l'histoire du sionisme qui a minimisé la participation des juifs des pays de l'Islam et idéalisé celle des juifs d'Europe. Dans une première partie, l'auteur délimite les tensions inter-communautaires en Israël en ce qu'elles se caractérisent par de la discrimination et par des écarts sociaux. La question de l'aliénation culturelle est analysée dans une deuxième partie. Dans une troisième partie, l'auteur montre en quoi l'Etat d'Israël a adopté la culture occidentale comme culture normative en passant sous silence les contributions du judaïsme oriental. La quatrième partie démontre la discrimination et l'aliénation du mouvement sioniste a l'égard du judaïsme des pays de l'Islam. Dans une cinquième partie, l'auteur donne un aperçu historique des contacts entre juifs et arabes et montre en quoi le judaïsme des pays de l'Islam aurait pu servir de "pont vivant" entre le nationalisme arabe et le mouvement sioniste. En conclusion, l'ouvrage avance qu'il faut chercher à supprimer les différentes discriminations qui découlent de cette distinction communautaire.
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