[texte imprimé]Des juifs dans la collaboration (II) : une terre promise ?
RAJSFUS, Maurice,
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PARIS : L'HARMATTAN,
1989/12,
264 P.
L'origine commune des membres d'un groupe humain n'engendre pas forcément la solidarité... En avril 1941 les notables du consistoire israélite propose au commissariat général aux questions juives une main-d'oeuvre de juifs polonais en vu de participer à l'effort de guerre de l'occupant dans les Ardennes. Alors qu'on avait promis à tous la liberté, un travail libre et la sauvegarde de leur famille, ils seront finalement déportés à Auschwitz en 1944. L'auteur soulève cet épisode inconnu de l'histoire de l'occupation allemande. Pour ce faire, il met en exergue le manque de solidarité des Juifs français de souche face aux Juifs immigrés et plus particulièrement le rôle de l'Union Générale des Israélites de France (U.G.I.F.) dans cette collaboration. A cet égard, les volontaires seront rapidement abandonnés à leur sort dans les Ardennes a l'exception peut-être de l'administration nazie qui ne laissera rien au hasard. L'ouvrage souligne par ailleurs l'organisation cynique ce ces camps agricoles, le silence de l'U.G.I.F. et ses promesses non tenues eu égards au volontaires. L'ouvrage recense les témoignages de villageois ardennais qui n'ont pas oublié, Il relate le calvaire de rescapés puis fait une liste exhaustive des victimes. Dans un épilogue, l'auteur souligne le fait que cet épisode fait parti de ceux sans grand retentissement comme en connaisse toutes les guerres, mais qu'il méritait d'être conté.
L'origine commune des membres d'un groupe humain n'engendre pas forcément la solidarité... En avril 1941 les notables du consistoire israélite propose au commissariat général aux questions juives une main-d'oeuvre de juifs polonais en vu de participer à l'effort de guerre de l'occupant dans les Ardennes. Alors qu'on avait promis à tous la liberté, un travail libre et la sauvegarde de leur famille, ils seront finalement déportés à Auschwitz en 1944. L'auteur soulève cet épisode inconnu de l'histoire de l'occupation allemande. Pour ce faire, il met en exergue le manque de solidarité des Juifs français de souche face aux Juifs immigrés et plus particulièrement le rôle de l'Union Générale des Israélites de France (U.G.I.F.) dans cette collaboration. A cet égard, les volontaires seront rapidement abandonnés à leur sort dans les Ardennes a l'exception peut-être de l'administration nazie qui ne laissera rien au hasard. L'ouvrage souligne par ailleurs l'organisation cynique ce ces camps agricoles, le silence de l'U.G.I.F. et ses promesses non tenues eu égards au volontaires. L'ouvrage recense les témoignages de villageois ardennais qui n'ont pas oublié, Il relate le calvaire de rescapés puis fait une liste exhaustive des victimes. Dans un épilogue, l'auteur souligne le fait que cet épisode fait parti de ceux sans grand retentissement comme en connaisse toutes les guerres, mais qu'il méritait d'être conté.
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