[article]L’Empire américain et le Moyen-Orient à l’ère de Trump
- In :
INPRECOR,
janvier 2018 (01/01/2018),
N°647,
P. 15-18
Depuis les guerres menées par les États-Unis contre l’Irak en 1991 et 2003, et l’occupation de l’Irak qui s’en est suivie, les États-Unis ont accumulé une série de revers et sont au plus bas de leur influence dans la région depuis 1990 et ce, malgré un retour limité sur la scène régionale pour contrer l’expansion de l’État islamique en Irak et en Syrie. L’Iran étend son influence (suscitant l'inquiétude du royaume saoudien), mais c'est la Russie, avec laquelle la Turquie a passé une alliance à l'automne 2016, qui apparaît comme le grand gagnant. L'arrivée de Donald Trump ne renversera pas la tendance, d'autant plus qu'il est la cause d’une nouvelle détérioration rapide de l’influence des États-Unis au Moyen-Orient, exacerbée par son annonce de reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël. Gilbert Achcar développe ensuite sur la lutte de pouvoir du prince héritier Mohammed ben Salman (MBS) pour transformer le royaume saoudien en un modèle monarchique traditionnel, les répercussions au niveau régional et tire des conclusions générales sur le bilan de la révolution et de la contre-révolution, presque sept ans après le Printemps arabe.
Depuis les guerres menées par les États-Unis contre l’Irak en 1991 et 2003, et l’occupation de l’Irak qui s’en est suivie, les États-Unis ont accumulé une série de revers et sont au plus bas de leur influence dans la région depuis 1990 et ce, malgré un retour limité sur la scène régionale pour contrer l’expansion de l’État islamique en Irak et en Syrie. L’Iran étend son influence (suscitant l'inquiétude du royaume saoudien), mais c'est la Russie, avec laquelle la Turquie a passé une alliance à l'automne 2016, qui apparaît comme le grand gagnant. L'arrivée de Donald Trump ne renversera pas la tendance, d'autant plus qu'il est la cause d’une nouvelle détérioration rapide de l’influence des États-Unis au Moyen-Orient, exacerbée par son annonce de reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël. Gilbert Achcar développe ensuite sur la lutte de pouvoir du prince héritier Mohammed ben Salman (MBS) pour transformer le royaume saoudien en un modèle monarchique traditionnel, les répercussions au niveau régional et tire des conclusions générales sur le bilan de la révolution et de la contre-révolution, presque sept ans après le Printemps arabe.
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