[article]"Le libre-échange n'existe pas"
- In :
LA REVUE INTERNATIONALE ET STRATEGIQUE (RIS),
hiver 2017 (21/12/2017),
N°108,
P. 55-67
Le libre-échange constitue un facteur d'intégration et d'équilibre des forces commerciales dans la mondialisation, tout en préservant la défense des intérêts communs contre les tentations de protectionnisme national. Lors du G20 de 2008, après la faillite de Lehman-Brothers, les États-Unis n'ont pas sauvé la banque, évitant ainsi une mesure de protectionnisme. Depuis la crise de 1929 et la protection abusive de l'économie américaine qui a conduit à la Seconde Guerre mondiale, la mondialisation progressive de l'économie a favorisé la croissance globale grâce au libre-échange jusqu'à la Chine. En effet, les échanges renforcent la concurrence mais favorisent la baisse des prix et la régulation des monnaies, ce qui garantit la compétitivité des exportations. Le choix du libre-échange pour l'économie mondiale a préservé le modèle libéral américain contre les crises mais il a également favorisé la consommation de masse et un développement économique et social dans de nombreux pays. Malgré les récentes hausses du chômage dans les pays développés, la désindustrialisation, l'inflation et la dérégulation du libre-échange, il n'y aura pas de retour en arrière. L'ouverture économique de la Chine va accélérer la croissance du commerce international car le libre-échange est au service d'intérêts géopolitiques et stratégiques. Selon Pascal Lamy, aucune statistique n'est parvenue à démontrer les effets pervers du libre-échange mais plutôt le développement économique et social grâce au progrès. La stabilité des rapports de force liés à l'ouverture économique met en évidence la croissance des échanges mondiaux et le libre-échange construit lentement de nouveaux équilibres, qui se traduisent par des accords de partenariat.
Le libre-échange constitue un facteur d'intégration et d'équilibre des forces commerciales dans la mondialisation, tout en préservant la défense des intérêts communs contre les tentations de protectionnisme national. Lors du G20 de 2008, après la faillite de Lehman-Brothers, les États-Unis n'ont pas sauvé la banque, évitant ainsi une mesure de protectionnisme. Depuis la crise de 1929 et la protection abusive de l'économie américaine qui a conduit à la Seconde Guerre mondiale, la mondialisation progressive de l'économie a favorisé la croissance globale grâce au libre-échange jusqu'à la Chine. En effet, les échanges renforcent la concurrence mais favorisent la baisse des prix et la régulation des monnaies, ce qui garantit la compétitivité des exportations. Le choix du libre-échange pour l'économie mondiale a préservé le modèle libéral américain contre les crises mais il a également favorisé la consommation de masse et un développement économique et social dans de nombreux pays. Malgré les récentes hausses du chômage dans les pays développés, la désindustrialisation, l'inflation et la dérégulation du libre-échange, il n'y aura pas de retour en arrière. L'ouverture économique de la Chine va accélérer la croissance du commerce international car le libre-échange est au service d'intérêts géopolitiques et stratégiques. Selon Pascal Lamy, aucune statistique n'est parvenue à démontrer les effets pervers du libre-échange mais plutôt le développement économique et social grâce au progrès. La stabilité des rapports de force liés à l'ouverture économique met en évidence la croissance des échanges mondiaux et le libre-échange construit lentement de nouveaux équilibres, qui se traduisent par des accords de partenariat.
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