[article]Le protectionnisme, une passion américaine ?
- In :
LA REVUE INTERNATIONALE ET STRATEGIQUE (RIS),
hiver 2017 (21/12/2017),
N°108,
P. 89-100
La dernière élection présidentielle de 2016 aux États-Unis, qui a désigné Donald Trump, a fait ressurgir le libre-échangisme des années 1990, qui fut la référence commerciale de l'après-guerre, mettant en relief l'identité économique complexe des États-Unis, mais aussi leur tentation d'un retour au protectionnisme. Historiquement, les Républicains étaient anti-esclavagistes mais protectionnistes, alors que les démocrates sudistes étaient esclavagistes et libre-échangistes. Le protectionnisme est certes propice à l'industrialisation, à l'investissement national et à la limitation de la concurrence internationale, grâce aux tarifs douaniers élevés, ce qui séduit le président Trump et constitue un tournant dans sa politique commerciale, afin de contrer la concurrence des pays à bas coûts. Certes la guerre des devises répond à la crise financière et le taux de change des banques centrales est influencé par la politique économique des États mais le rejet d'une guerre douanière mondiale doit prévaloir. La concurrence déloyale de la Chine envers les États-Unis, qui a provoqué la chute des prix dans l'industrie américaine et un dumping social, contraint le président Trump au protectionnisme. La relance économique américaine viendra-t-elle de la 4ème révolution (l'industriel robotique, la 3D, l'intelligence artificielle) qui offre aux pays développés un plus haut-de-gamme industriel, des gains de productivité et une élévation des grilles de salaire, comme la production de masse a permis aux États-Unis de devenir la première puissance économique mondiale après guerre.
La dernière élection présidentielle de 2016 aux États-Unis, qui a désigné Donald Trump, a fait ressurgir le libre-échangisme des années 1990, qui fut la référence commerciale de l'après-guerre, mettant en relief l'identité économique complexe des États-Unis, mais aussi leur tentation d'un retour au protectionnisme. Historiquement, les Républicains étaient anti-esclavagistes mais protectionnistes, alors que les démocrates sudistes étaient esclavagistes et libre-échangistes. Le protectionnisme est certes propice à l'industrialisation, à l'investissement national et à la limitation de la concurrence internationale, grâce aux tarifs douaniers élevés, ce qui séduit le président Trump et constitue un tournant dans sa politique commerciale, afin de contrer la concurrence des pays à bas coûts. Certes la guerre des devises répond à la crise financière et le taux de change des banques centrales est influencé par la politique économique des États mais le rejet d'une guerre douanière mondiale doit prévaloir. La concurrence déloyale de la Chine envers les États-Unis, qui a provoqué la chute des prix dans l'industrie américaine et un dumping social, contraint le président Trump au protectionnisme. La relance économique américaine viendra-t-elle de la 4ème révolution (l'industriel robotique, la 3D, l'intelligence artificielle) qui offre aux pays développés un plus haut-de-gamme industriel, des gains de productivité et une élévation des grilles de salaire, comme la production de masse a permis aux États-Unis de devenir la première puissance économique mondiale après guerre.
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