[article]Vaincre sans convaincre : La diplomatie chinoise et ses limites
- In :
MONDE CHINOIS,
2019/4 (01/12/2019),
N°60,
P. 5-101
Ce dossier consacré à la diplomatie chinoise est en partie centré sur le concept de "soft power" (traduisible en français par la "manière douce") utilisé dans les relations internationales pour désigner une stratégie diplomatique destinée à influencer des pays tiers. Cette politique employée par la Chine depuis une vingtaine d'années n'a pas empêché son image de se dégrader sur le plan international. Historiquement, il y a toujours en Occident une alternance entre une représentation positive ou négative de la Chine. Aujourd'hui, la perception négative l'emporte en raison de la pandémie de coronavirus importée de Chine et du non-respect des droits de la minorité ouïghour ou de Hong Kong. Les essais réunis dans ce dossier s'interrogent non seulement sur la Chine mais aussi sur la notion de "soft power" lui-même dont Philip Golub montre les limites conceptuelles en renvoyant dos-à-dos la Chine et les États-Unis dans leurs ambitions d'hégémonie culturelle. Joseph Eaton narre un épisode oublié, celui de l'alliance entre Chine et États-Unis pour le boycott des Jeux Olympiques de 1980 jusqu'à l'apex du soft power chinois aux Jeux de Pékin en 2008. Olivier Arafon montre la faiblesse de celui-ci en Europe et, Quentin Genaille montre comment la Chine organise son réseau d'influence à Bruxelles afin de contrebalancer son image négative en Europe par un lobbying de proximité. L'article de Dang Hong Kahn propose la francophonie comme un modèle d'un "soft power" partagé entre la France et le Vietnam dans une double opposition à la fois à l'hégémonie américaine et à l'impérialisme chinois. En conclusion, Emmanuel Dubois de Prisque et Jean-yves Heurtebise proposent une archéologie des variations de la pensée de Foucault en Chine à propos du concept d'ordre et du pouvoir du discours.
Ce dossier consacré à la diplomatie chinoise est en partie centré sur le concept de "soft power" (traduisible en français par la "manière douce") utilisé dans les relations internationales pour désigner une stratégie diplomatique destinée à influencer des pays tiers. Cette politique employée par la Chine depuis une vingtaine d'années n'a pas empêché son image de se dégrader sur le plan international. Historiquement, il y a toujours en Occident une alternance entre une représentation positive ou négative de la Chine. Aujourd'hui, la perception négative l'emporte en raison de la pandémie de coronavirus importée de Chine et du non-respect des droits de la minorité ouïghour ou de Hong Kong. Les essais réunis dans ce dossier s'interrogent non seulement sur la Chine mais aussi sur la notion de "soft power" lui-même dont Philip Golub montre les limites conceptuelles en renvoyant dos-à-dos la Chine et les États-Unis dans leurs ambitions d'hégémonie culturelle. Joseph Eaton narre un épisode oublié, celui de l'alliance entre Chine et États-Unis pour le boycott des Jeux Olympiques de 1980 jusqu'à l'apex du soft power chinois aux Jeux de Pékin en 2008. Olivier Arafon montre la faiblesse de celui-ci en Europe et, Quentin Genaille montre comment la Chine organise son réseau d'influence à Bruxelles afin de contrebalancer son image négative en Europe par un lobbying de proximité. L'article de Dang Hong Kahn propose la francophonie comme un modèle d'un "soft power" partagé entre la France et le Vietnam dans une double opposition à la fois à l'hégémonie américaine et à l'impérialisme chinois. En conclusion, Emmanuel Dubois de Prisque et Jean-yves Heurtebise proposent une archéologie des variations de la pensée de Foucault en Chine à propos du concept d'ordre et du pouvoir du discours.
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Exemplaires (2)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
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11120 | CM Monde chinois N° 60 | autres textes imprimés | 34 - CDTM (Montpellier) | Disponible |
BIOF07039 | BIOF REV MC | autres textes imprimés | 69 - BIOFORCE (Vénissieux) | Disponible |