[texte imprimé]Dynamisme et crises en Asie
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MALAKOFF : DUNOD,
1992,
P. 146-156
L'Asie orientale connaît une stabilité d'ensemble si on la compare à l'Europe de l'Est, mais les crises larvées et anciennes n'en perdurent pas moins.
Le régime militaire thaïlandais a fait massacrer en mai 1992 des manifestants civils qui réagissaient contre la lenteur d'une modernisation politique qui ne suit pas les progrès économiques d'un des pays les plus dynamiques de l'ASEAN (Association of South-East Nations).
En Chine, la vieille garde qui avait resserré les rangs après la chute du communisme en Europe de l'Est, disparaît peu à peu sans qu'aucune équipe cohérente de jeunes dirigeants ne prenne la relève. Par ailleurs, la contestation s'est peu à peu éteinte. Les conservateurs ont rétabli les équilibres économiques extérieurs, ils n'ont pas mis fin au processus de transition économique et sociale instauré depuis 1978, mais ils ont évité pour le moment la désintégration politique.
Le Cambodge de l'été 1992 est dans une situation proche du chaos. Malgré les espoirs suscités par les accords de Paris d'octobre 1991 entre les quatre factions rivales, la lutte pour le pouvoir a repris. Ni les efforts du Conseil National suprême sous la présidence de Norodam Sihanouk, ni ceux des bailleurs de fonds dans le cadre de l'ONU n'empêchent les Khmers rouges de suivre leurs propres aspirations.
L'Asie orientale connaît une stabilité d'ensemble si on la compare à l'Europe de l'Est, mais les crises larvées et anciennes n'en perdurent pas moins.
Le régime militaire thaïlandais a fait massacrer en mai 1992 des manifestants civils qui réagissaient contre la lenteur d'une modernisation politique qui ne suit pas les progrès économiques d'un des pays les plus dynamiques de l'ASEAN (Association of South-East Nations).
En Chine, la vieille garde qui avait resserré les rangs après la chute du communisme en Europe de l'Est, disparaît peu à peu sans qu'aucune équipe cohérente de jeunes dirigeants ne prenne la relève. Par ailleurs, la contestation s'est peu à peu éteinte. Les conservateurs ont rétabli les équilibres économiques extérieurs, ils n'ont pas mis fin au processus de transition économique et sociale instauré depuis 1978, mais ils ont évité pour le moment la désintégration politique.
Le Cambodge de l'été 1992 est dans une situation proche du chaos. Malgré les espoirs suscités par les accords de Paris d'octobre 1991 entre les quatre factions rivales, la lutte pour le pouvoir a repris. Ni les efforts du Conseil National suprême sous la présidence de Norodam Sihanouk, ni ceux des bailleurs de fonds dans le cadre de l'ONU n'empêchent les Khmers rouges de suivre leurs propres aspirations.
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Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
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12124 | CRD 24275 | autres textes imprimés | 69 - BU HDL (Lyon) | Disponible |