[texte imprimé]La pandémie, l'anthropocène et le bien commun
CORIAT, Benjamin,
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PARIS : LES LIENS QUI LIBERENT (LLL),
2020,
219 P.
Zoonoses et changement climatique sont deux grandes menaces avérées, liées à l'entrée dans l'anthropocène. L'extractivisme, permis par le droit de propriété absolu, en est l'opérateur central. Faire face à ces menaces (ce que ne font ni la doctrine du renoncement d'A. Tsing, le modèle des sentinelles pour la biosécurité de F. Keck ou la géo-ingénierie, aux mains de ceux-là même qui financent l'extractivisme) nécessite d'abandonner les représentations et législations de l'ancien monde à l'origine de ces menaces. Au droit de propriété absolu, doivent être opposés les droits d'être, d'accès et d'usage des communs naturels et sociaux, preuve d'une terre habitée, seuls garants d'une terre habitable. Les travaux d'E. Ostrom, ceux de la commission Rodota en Italie, de la Convention citoyenne pour le climat en France, les observations et propositions de Descola et celles de l'auteur liées aux communs naturels et sociaux, au bien commun et à l'écoumène montrent la faisabilité de cette gouvernance attentive aux écosystèmes humains et non humains, indispensable pour vivre sur terre, pour remettre à l'endroit les positions du «mandant» et du «mandataire», refonder la démocratie et les politiques publiques (notamment de santé, à l'aune du Manifeste d' A. Grimaldi et al.) anéanties par un État ayant fait de l'administration sa propriété exclusive au service des intérêts du néolibéralisme.
Zoonoses et changement climatique sont deux grandes menaces avérées, liées à l'entrée dans l'anthropocène. L'extractivisme, permis par le droit de propriété absolu, en est l'opérateur central. Faire face à ces menaces (ce que ne font ni la doctrine du renoncement d'A. Tsing, le modèle des sentinelles pour la biosécurité de F. Keck ou la géo-ingénierie, aux mains de ceux-là même qui financent l'extractivisme) nécessite d'abandonner les représentations et législations de l'ancien monde à l'origine de ces menaces. Au droit de propriété absolu, doivent être opposés les droits d'être, d'accès et d'usage des communs naturels et sociaux, preuve d'une terre habitée, seuls garants d'une terre habitable. Les travaux d'E. Ostrom, ceux de la commission Rodota en Italie, de la Convention citoyenne pour le climat en France, les observations et propositions de Descola et celles de l'auteur liées aux communs naturels et sociaux, au bien commun et à l'écoumène montrent la faisabilité de cette gouvernance attentive aux écosystèmes humains et non humains, indispensable pour vivre sur terre, pour remettre à l'endroit les positions du «mandant» et du «mandataire», refonder la démocratie et les politiques publiques (notamment de santé, à l'aune du Manifeste d' A. Grimaldi et al.) anéanties par un État ayant fait de l'administration sa propriété exclusive au service des intérêts du néolibéralisme.
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Exemplaires (5)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Disponibilité |
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27781 | ENVI ECOL 47 | autres textes imprimés | 31 - CIDES (Toulouse) | Disponible |
27085 | CM/G1869 | autres textes imprimés | 34 - CDTM (Montpellier) | Disponible |
27379 | CR53 ENV 128 | autres textes imprimés | 53 - CRIDES LES 3 MONDES (Laval) | Disponible |
31734 | ENV DES | livre, album | 72 - TERRE HUMAINE (Le Mans) | Disponible |
32345 | CD75 COR | livre, album | 75 - CDTM (Paris 09) | Disponible |