[texte imprimé]Pourquoi le clergé ?
ECHGHI, Leili,
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PARIS : CERF,
1992,
P. 133-145
L'auteur s'interroge d'une part sur les raisons qui ont porté le corps clérical à prendre la direction politique de la révolution iranienne et s'enquiert d'autre part sur le problème du lien unissant, dans le cadre des deux monothéismes à structure ternaire (christianisme et islam chiite), l'institution religieuse à son événement fondateur. L'auteur s'oppose à une interprétation manichéenne et instrumentale de la révolution selon laquelle le peuple "naif" aurait été dépossédé de cette dernière et entend montrer que le clergé n'a pu prendre les rênes du mouvement national que parce qu'il s'est démarqué du pouvoir royal. Il a ainsi pu formaliser le mécontentement populaire en constituant un abri contre les Rois inféodés aux désiderata de l'Occident. La révolution doit être appréhendée comme une union véritable entre le peuple et le clergé -union ayant pour pierre angulaire le réveil de l'identité nationale face aux assauts de l'Occident.
L'auteur s'interroge d'une part sur les raisons qui ont porté le corps clérical à prendre la direction politique de la révolution iranienne et s'enquiert d'autre part sur le problème du lien unissant, dans le cadre des deux monothéismes à structure ternaire (christianisme et islam chiite), l'institution religieuse à son événement fondateur. L'auteur s'oppose à une interprétation manichéenne et instrumentale de la révolution selon laquelle le peuple "naif" aurait été dépossédé de cette dernière et entend montrer que le clergé n'a pu prendre les rênes du mouvement national que parce qu'il s'est démarqué du pouvoir royal. Il a ainsi pu formaliser le mécontentement populaire en constituant un abri contre les Rois inféodés aux désiderata de l'Occident. La révolution doit être appréhendée comme une union véritable entre le peuple et le clergé -union ayant pour pierre angulaire le réveil de l'identité nationale face aux assauts de l'Occident.
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