[article]Le dilemme Milei et l’avenir incertain de l’Argentine
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THE CONVERSATION,
9 décembre 2023 (09/12/2023),
09/12/2023,
Le 10 décembre 2023, Javier Milei est devenu président de l’Argentine. Cet économiste rendu célèbre par ses émissions de télévision s'affiche comme libertarien de droite qui s’identifie avec les idées anarchocapitalistes et "minarchistes" (idéologie qui appelle à réduire le rôle de l’État au minimum) et qui flirte avec la droite nationaliste, en minimisant le nombre de personnes disparues pendant la dictature militaire ou en suggérant l’annulation de la loi sur l’avortement. Face au désespoir provoqué par les politiciens traditionnels, ces promesses ont séduit un électorat lassé par le déclin économique du pays et désireux d'un changement radical. L’instabilité économique génère la pauvreté, qui entraîne une augmentation de la criminalité et de l’insécurité, l’autre fléau du pays. Or les perspectives économiques de l’Argentine restent sombres : économie stagnante, inflation élevée, dépendance à l’égard des exportations de matières premières (soja, blé, maïs et viande), déficit de la balance des paiements, problèmes d’importation, taux de change variables du dollar américain, départ des entreprises internationales, dette extérieure colossale. Et Javier Milei a promis : d’abandonner le peso pour le dollar ; de privatiser la plupart des entreprises publiques ; de réduire drastiquement les dépenses publiques ; de fermer de nombreux ministères et la Banque centrale ; de réduire significativement la charge fiscale ; et d’autoriser le libre accès aux armes à feu ainsi que la vente d’organes. Ces promesses de campagne sont-elles réalisables ? https://theconversation.com/le-dilemme-milei-et-lavenir-incertain-de-largentine-219556
Le 10 décembre 2023, Javier Milei est devenu président de l’Argentine. Cet économiste rendu célèbre par ses émissions de télévision s'affiche comme libertarien de droite qui s’identifie avec les idées anarchocapitalistes et "minarchistes" (idéologie qui appelle à réduire le rôle de l’État au minimum) et qui flirte avec la droite nationaliste, en minimisant le nombre de personnes disparues pendant la dictature militaire ou en suggérant l’annulation de la loi sur l’avortement. Face au désespoir provoqué par les politiciens traditionnels, ces promesses ont séduit un électorat lassé par le déclin économique du pays et désireux d'un changement radical. L’instabilité économique génère la pauvreté, qui entraîne une augmentation de la criminalité et de l’insécurité, l’autre fléau du pays. Or les perspectives économiques de l’Argentine restent sombres : économie stagnante, inflation élevée, dépendance à l’égard des exportations de matières premières (soja, blé, maïs et viande), déficit de la balance des paiements, problèmes d’importation, taux de change variables du dollar américain, départ des entreprises internationales, dette extérieure colossale. Et Javier Milei a promis : d’abandonner le peso pour le dollar ; de privatiser la plupart des entreprises publiques ; de réduire drastiquement les dépenses publiques ; de fermer de nombreux ministères et la Banque centrale ; de réduire significativement la charge fiscale ; et d’autoriser le libre accès aux armes à feu ainsi que la vente d’organes. Ces promesses de campagne sont-elles réalisables ? https://theconversation.com/le-dilemme-milei-et-lavenir-incertain-de-largentine-219556
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19858 | W | document électronique | DISPONIBLE SUR LE WEB | Disponible |
24298 | CD75 DE | document électronique | 75 - CDTM (Paris 09) | Disponible |