[texte imprimé]Transferts de compétences scientifiques et technologiques et leur appropriation : la pertinence des réseaux associatifs
THILL, Georges,
CCE (Commission des communautés européennes) ; PRELUDE -
BRUXELLES (BELGIQUE) : COMMISSION DES COMMUNAUTES EUROPEENNES (CCE),
1992,
251 P.
Le bilan des deux dernières décennies du développement est négatif : il n'y a eu qu'aggravation de la pauvreté dans le monde. Cela est notoirement lié à un gaspillage des compétences humaines et des ressources naturelles. Il vaut mieux désormais donner aux sociétés la maîtrise d'elles-mêmes, afin qu'elles dirigent leur développement et s'approprient la technoscience. Celle-ci fonctionne actuellement selon un système de type centre - périphérie, mais il faut contourner ce fonctionnement et trouver des alternatives, d'une part, en basant le développement sur les réseaux associatifs et, d'autre part, en opérant une reconversion des intérêts de la R&D, qui sont plus économico-financiers qu'humanistes. Le PRELUDE fonctionne en réseau associatif transdisciplinaire et regroupe des volontaires scientifiques ou universitaires. Il agit sur le terrain en combinant les technologies modernes et les savoir-faire locaux ; et sa coordination scientifique n'est qu'une instance parmi d'autres à l'intérieur du réseau. Au bout de six ans, sept cent cinquante personnes de cinquante et un pays en font partie. Les évaluations de projet se font sous forme d'études de cas, afin de prendre en considération la complexité du local. Le rapport en présente quatre qui montrent que les réseaux associatifs ont une grande pertinence scientifique et sociale aux niveaux micro et macro, pour la détection, l'analyse et la mobilisation des ressources matérielles, logistiques et humaines. Ils sont devenus les lieux optimaux pour permettre aux usagers de s'approprier et de gérer la conception et l'évaluation des projets qui les concernent. Ils rendent possibles des décloisonnements sectoriels et leur participation partagée et négociée aux objectifs d'un projet ou d'un programme.
Le bilan des deux dernières décennies du développement est négatif : il n'y a eu qu'aggravation de la pauvreté dans le monde. Cela est notoirement lié à un gaspillage des compétences humaines et des ressources naturelles. Il vaut mieux désormais donner aux sociétés la maîtrise d'elles-mêmes, afin qu'elles dirigent leur développement et s'approprient la technoscience. Celle-ci fonctionne actuellement selon un système de type centre - périphérie, mais il faut contourner ce fonctionnement et trouver des alternatives, d'une part, en basant le développement sur les réseaux associatifs et, d'autre part, en opérant une reconversion des intérêts de la R&D, qui sont plus économico-financiers qu'humanistes. Le PRELUDE fonctionne en réseau associatif transdisciplinaire et regroupe des volontaires scientifiques ou universitaires. Il agit sur le terrain en combinant les technologies modernes et les savoir-faire locaux ; et sa coordination scientifique n'est qu'une instance parmi d'autres à l'intérieur du réseau. Au bout de six ans, sept cent cinquante personnes de cinquante et un pays en font partie. Les évaluations de projet se font sous forme d'études de cas, afin de prendre en considération la complexité du local. Le rapport en présente quatre qui montrent que les réseaux associatifs ont une grande pertinence scientifique et sociale aux niveaux micro et macro, pour la détection, l'analyse et la mobilisation des ressources matérielles, logistiques et humaines. Ils sont devenus les lieux optimaux pour permettre aux usagers de s'approprier et de gérer la conception et l'évaluation des projets qui les concernent. Ils rendent possibles des décloisonnements sectoriels et leur participation partagée et négociée aux objectifs d'un projet ou d'un programme.
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